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velocio
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3 153 critiques
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4,0
Publiée le 13 juillet 2009
Il y a vraiment un TON dans ce film très particulier. Les acteurs sont excellents, en particulier Elie Semoun, probablement dans son meilleur rôle. Il y a plein de surprises, on est sans arrêt dérouté. Vivement le prochain film de Philippe Collin !
Un non film , pour un scénario quasiement inexistant. Il ne se passe rien. Cette pseudo fuite..Bien long , bien ennuyeux..Semoun n'est pas crédible dans ce rôle, On croit à chaque moment qu'il va nous faire une bonne blague. Le film n'est qu'une farce. triste...
Je ne remercie pas les critiques de presse (dont certaines à qui je faisais habituellement confiance) de m'avoir incité à aller voir ce film. Car, si j'ai horreur de tomber dans les phrases clichés, je ferai une exception ici : "Aux abois" est bel et bien le plus grand NAVET qu'il m'ait été donné de voir... SUBIR !! Une lenteur rarement atteinte, une scénario à la vacuité jamais égalée sans doute, un jeu d'acteurs (Ludmila Mikaël ne m'a même pas convaincu, contrairement aux autres détracteurs de ce film !) navrant pour un résultat soporifique et, comme l'exprime judicieusement "Brazil", embarassant (j'étais franchement embarassé vis à vis de l'amie que j'avais invité à aller voir... "ça"). Ma place de cinéma et cette heure et demi de ma vie, gâchées, me restent encore en travers de la gorge... Carton rouge !
Un film monocorde, qui tente misérablement de faire passer Paul pour un homme triste. On ne ressent cependant aucun attachement pour cet homme qui en a tué un autre et tente de se refaire une vie. Le mobile du meurtre est également inexpliqué, en tout cas, je n'ai pas vu la raison être clairement exposée. On aimerait bien être triste pour Paul, mais jon ne peut y arriver, tant le personnage reste inattachant ; en tant que film mou et raté, le réalisateur a parfaitement réussi son job ; en tant que film dramatique, on a vu nettement mieux.
Curieux. Voilà le mot qui résumerait le mieux « Aux abois », audacieuse tentative de transposer à l'écran un roman de Tristan Bernard jugé inadaptable. Au-delà d'une reconstitution plutôt flemmarde des années 50, le film séduit dans sa vision des gens, assez pessimiste sans être trop sombre non plus, permettant à chacun d'exister et d'être intéressant, à défaut d'être vraiment attachant. Ce n'est pas non plus le but tant Phillippe Colin cherche avant tout à mettre en avant les failles, les peurs et les incertitudes de chacun, à l'image de cet étrange anti-héros interprété très correctement par Elie Semoun dans un séduisant contre-emploi. Ce dernier se ferait toutefois presque voler la vedette par Ludmila Mikaël, probablement le plus beau personnage du film, émouvante bourgeoise infiniment plus triste et paumée qu'elle ne le prétend. Pourtant, malgré des conclusions on ne peut plus déprimantes sur la solitude, l'enfermement, l'isolement, comme si la vie amenait irrémédiablement à l'impasse, le regard n'est jamais sinistre, désespéré, le réalisateur gardant toujours une certaine décontraction vis-à-vis du récit, proposant ainsi quelque chose de presque léger, insouciant. A défaut d'être totalement aboutie ou captivante, cette fuite vers nulle part se révèle ainsi étonnante et riche d'enseignements : une bonne surprise.
Remarquable film de Philippe Collin, qui capte admirablement les décalages et les hésitations de ses personnages, à la tête desquels Paul, égocentrique pince-sans-rire, génialement interprété par Elie Semoun. Un récit à l'économie et où les ellipses maintiennent le spectateur dans un suspens haletant, malgré le peu d'épaisseur du personnage principal, c'est là toute la force de cette mise en scène inspirée.
Ce film est à la limite de l'insurportable. J'ai bien du dormir pendant un tiers du film. C'est d'une lenteur et d'une mollesse incroyable. Le jeu des acteurs est térriblement mauvais (sauf Ludmilla Mikaël qui tente désespérement de sauver le film), et Elie Semoun s'est complètement planté, par sa faute ou celle du réalisateur, ou bien les deux. J'arrive pas à croire qu'en 2005 des réalisateurs français fassent des films de la même manière qu'il y a 30 ans. En tout cas c'est l'impression que j'ai eu pendant tout le film. Si Elie Semoun veut changer de registre c'est son droit, mais qu'il le fasse bien. Le dramatique est un art, non un somnifère.
Paris, années 50...Paul est fauché. Il vit dans le gigantesque appartement de son ex femme qui l'a quitté pour vivre avec son amant. Il rencontre un prêteur-usurier que finalement il décide de tuer à coups de marteaux dans le crâne. La violence de ce film, la dépersonnalisation et la déprime qui atteignent progressivement notre héros sont contrecarrées par une atmosphère sympathique et légère : la BO qui sonne dans comme une bonne vieille série policière française, la rencontre avec Simone où règne l'enthousiasme de surface... « Aux abois » réunit des éléments contradictoires, des apparences enjolivées et un fond très noir, et nous offre ainsi un drame étrange, percutant et rempli de bizarreries ici et là (la moustache, l'écriteau à l'église, les jeux identitaires avec Simone...) qui en font son charme et sa profonde douleur inspirés de l'absurde, « Vous me faîtes penser à Meursault ».
Bonjour Ce film, sans prétentions clairement définies, sans clichés ni effets spéciaux, un Elie Semoun convaincant dans son rôle mi-figue mi-raisin, sa rencontre dans le train, une juste reconstitution de l'ambiance des années 50... j'ai beaucoup aimé. Un abonné d'Allociné écrit ne pas cerner le mobile du crime : Paul a affaire à un professionnel qui lui prête l'argent dont il a besoin et qu'il faudra rendre par la suite. Je suppose maintenant que vous comprenez pourquoi il élimine cette personne. Aucun ennui ressenti tout au long de ce film, qui m'a, comme qui dirait... "dépolluée".