Menahem Golan à qui on doit notamment The Delta Force (1986), fut l'un des grands pontes de la firme Cannon (paix à son âme). Et avec Over the top (1987), il faut bien l'avouer, il réalise sans nul doute l'un de ses meilleurs films (néanmoins, pas le meilleur de la filmographie de Stallone). Ici, il est question d'un père de famille, qui a déserté dès la naissance de son fils et qui réapparaît du jour au lendemain lorsque son ex-femme, malade, lui confie son fils. Ce dernier, élève dans une académie militaire, accepte mal l'arrivée soudaine d'un père qu'il n'avait jamais vu. Désagréable, il le prend de haut, le rabaisse sans cesse, Lincoln Hawk va devoir faire preuve de patience et de bravoure pour lui montrer son amour et lui prouver qui il est. Et comment va t-il s'y prendre ? Tout simplement en lui inculquant quelques bonnes vieilles valeurs moralisatrices et surtout, remporter le championnat du monde de bras de fer qui a lieu à Las Vegas !
Vous l'aurez constaté, les scénaristes nous ont offert du lourd, du très très lourd, avec un univers très masculin, où la testostérone, la virilité exacerbée, la sueur, les débardeurs, les camions (le film est centré sur l'univers des routiers) et bien évidemment les bras de fer sont au centre de ce nanar cultissime, aux situations loufoques et aux répliques riches de sens (ironie).
Une Série B musclée, très stéréotypée, de laquelle on prend un malin plaisir à rire pendant les séquences dites d'émotion (tant ces dernières sont dépourvues de crédibilité).