Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Martin P
12 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 18 février 2021
Il m'est impossible de ne pas rendre hommage à ce film qui est simplement mon préféré. Les notes moyennes attribuées à ce film et son score au box-office me donnent un goût amer. C'est un excellent film, révolutionnaire en son temps, qui possède des visuels si impressionnants (hormis quelques fonds verts pas terribles) qu'ils en sont encore époustouflants en 2021. L'histoire n'a pas une intrigue formidable, mais elle a un propos de fond qui parle à tout le monde et s'y tient parfaitement: un jeune pilote prodige qui passe à la vie adulte et qui réalise que tout n'est pas rose dans ce sport qui est le moteur de sa vie. Pour en revenir aux critiques, je ne peux que comprendre les gens qui n'ont pas supporté les effets visuels très colorés, mais réduire le film à une "bouillie d'effets visuels de guimauve" sans lui considérer sa mise en scène révolutionnaire, ses acteurs formidables et ses courses, est juste injuste. Les courses justement, je n'ai pas les mots pour dire à quel point elles sont incroyables. Je vous recommande ce film s'il reste un peu de magie en vous.
Pas grand chose à dire . Le film est plein de bonne intentions et pouce le besoin d originalité a son paroxysme. Mais malheureusement fini par ressembler à une débauchée de numérique qui ferait passé le fils du Mask pour un Fellini
Le titre semblait prometteur mais le manque de travail sur l'œuvre le transforme en échec cinématographique. L'adaptation est raté car il y a trop de rush scénaristique par rapport au matériel dont il est inspiré. Cela se ressent dans le jeu des acteurs (qui ringardisent les personnages) et le rendu visuel est médiocre. La vitesse des véhicules est mal montré ce qui rend impossible l'immersion dans les courses. La présence de la sublime Christina Ricci n'aidera pas cette production a finir dans la catégorie des mauvaise adaptations inspiré d'un manga.
Après "Matrix Reloaded & Revolutions", "V pour Vendetta" et aujourd'hui "Speed Racer", on se dit que la réussite artistique de "Matrix" tient finalement du hasard. En effet "Speed Racer" propose un esthétique kitchissime à faire exploser la rétine des spectateurs les plus coriaces ou de provoquer des crises d'épilepsie dans les soi-disant scènes d'action dantesques montées au hachoir et filmées avec les pieds. Au-delà de ça, l'histoire est finalement incroyablement superficielle et prévisible et interprétée d'une manière désastreuse par des comédiens principalement appâtés par le nom des prestigieux (rires) réalisateurs. J'entends déjà les foudres de leurs fans qui nous sortiront du "Mais les frères Wachowski sont des génies incompris" mais je ne vois guère de génie dans des dialogues ventant les bienfaits des pancakes ou l'humour tellement bas du plancher qu'il en donne mal à la tête (le gamin tête à claques et son copain le chimpanzé). Si ça c'est génial, alors Joel Schumacher dont le "Batman & Robin" a du être la principale référence des deux frangins est un génie incompris, et pas qu'un peu!! Une véritable bouse!!
4 527 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 10 juin 2020
J'ai 60 ans et Speed Racer (le manga original) était vraiment plus pour mes jeunes frères et sœurs. Eh bien ce film n'a rien amélioré du tout. L'animation est à un cran en dessous de celle de Tron et vous êtes lancé dans un tourbillon de couleurs provoquant des crises. L'intrigue n'a aucun sens mais de toute façon vous ne pouvez pas suivre le film. Au moins Tron avait une excuse pour ses graphismes primitifs l'histoire était dans un jeu vidéo. Déconseillé à quiconque et en particulier à toute personne encline aux crises...
Cette adaptation d’un manga est déroutante mais pas pour de bonnes raisons. Avec « Speed Racer » les Wachovsky ont inventé l’agression colorimétrique rétinienne. En respectant les recommandations faites aux joueurs (ah bon, ce n’est pas un jeu vidéo), les plus acharnés éviteront une crise épileptique alors que les plus malchanceux, en plus de choper une double conjonctivite, n’échapperont certainement pas aux fortes nausées, ni aux maux de tête, tant la vitesse d’exécution est abusivement effrénée et le scénario d’une exaspérante puérilité.
Sorties de leur trilogie contrastée Matrix, les Wachowski déboulent avec un Speed Racer qui ne pourrait être plus différent de leur franchise action/S.F. Et pourtant, le niveau d'ambition est le même, sinon supérieur. Adapter le manga éponyme n'est pas synonyme de facilité pour les cinéastes, très loin de là. Le duo voit ce nouveau projet comme le fer de lance d'une nouvelle forme de cinéma, rien que ça. En premier lieu, Speed Racer est une pure expérimentation. Le cinéma est envisagé comme l'incubateur de différentes formes artistiques populaires, de la Bande Dessinée (Japonaise) à l'animation en passant par le jeu vidéo. Il y avait déjà de ça dans la trilogie mettant en vedette Néo et ses acolytes. Sauf que les Wachowski décident cette fois une transposition beaucoup plus radicale. Les codes inhérents à ces arts font tous infuser directement sur le mode d'expression filmique. De fait, c'est tout son mode d'expression que les réalisatrices vont dynamiter. Le nouveau prototype s'affranchira des codes narratifs séculaires, organisant un choc spatio-temporel comme on en voit rarement sur grand écran. À ce titre, les quinze premières minutes donnent une idée de l'horizon esthétique. Passé et présent se mêlent, le réel se confond à l'illusion ; la caméra traverse le temps, la matière et toutes les normes par d'habiles raccords numériques. Les Wachowski proposent donc un divertissement enfiévré doublé d'une proposition annonciatrice de ce que le blockbuster devra faire pour se réinventer. Détaché de cette considération, Speed Racer souffre de deux désavantages. Le premier est intrinsèquement lié à sa nature avant-gardiste. Le film présente son idée du futur, mais ses outils sont malheureusement définis par les limites actuelles. Le festival bariolé n'est donc pas toujours à la hauteur des intentions, le mélange déborde de plans visuellement approximatifs et la profusion d'idées de mise en scène, directement empruntée au manga, fatigue rapidement. Plus de mesure aurait sans nul doute permis de biens meilleurs résultats. Le deuxième problème...bah c'est que l'histoire n'a tout simplement pas grand intérêt. Elle s'inscrivent justement sans les grandes réflexions Wachowskiennes (on parle libre-arbitre, déterminisme et capitalisme). Mais franchement, ça n'a rien d'exaltant. Le destin du héros est une réitération de la maxime "just do it", autant dire rien de bien neuf. C'est distrayant, mais ça sonne creux. La volonté de viser le grand public se paie également au prix d'un humour peu efficient (personnifié par les personnages du petit frère et de son chimpanzé). L'échec du film (un peu injuste) semble le condamner au rôle du visionnaire qui n'a pas su formuler correctement sa prédiction. Mais c'est quand même un bien tenté.
Comme dirait Télé-Loisir, ce film est un déluge de couleurs, un feu d’artifice même. Mais ça fait du bien des couleurs dans tous les sens même si celle-ci sont légèrement trop présentes et que leur intensité lumineuse est trop élevée. Je me souviendrais toujours le jour où j’ai proposé à ma mère d’aller le voir, aussi bien l’heure que le lieu et avec qui on était. Puis il m’est passé sous le nez. J’ai même crue comprendre que l’un des acteurs secondaires Matthew Fox, avait failli refuser le rôle car il trouvait le scénario ridicule et avait peur pour sa réputation. Les années passent et il repasse à la télé et j’enregistre. J’y redécouvre Christina Ricci de « Black snack moan », mais je l’ai réellement connu dans ce film y a quelque jours (au moment où j’écris ces lignes). La direction artistique ainsi que l’atmosphère globale est banale et pas de grand suspens. Certaines scènes sont presque ridicules car effets et action sont pas très réalistes. Les courses elles sont grandioses même si le numérique ne suis pas vraiment la "grandeur" de l'action. Un film d’action surenchéris d’effets spéciaux mais certainement pas révolutionnaire.
Un travail graphique digne de Jacques Demy, de Wes Anderson ou encore Michel Gondry par moment, des innovations audacieuses dans la construction des plans et des mouvements de caméras qui permettent une expérience vertigineuse pour le spectateur ! Un film incompris et injustement ignoré que je considère comme un grand film.
Les Washowski ont tenté une approche visuelle inédite quelque part entre Sin City, Tron et un jeu vidéo, dans un univers virtuel entier. Parfois kitch, il n'empêche que les réalisateurs ont cherché une esthétique inédite. Malheureusement les enjeux dramatiques, les situations gênantes et les dialogues insipides ne permettent pas au film de se détacher d'un programme pour les enfants.
De bons acteurs abandonnés à un film pas très intéressant ni vraisemblable; adapter un manga de ce style n'était peut-être pas très avisé de la part des Wachowski. On est loin de la qualité de ce que les créateurs/trices de Matrix peuvent créer.
Un film controversé avec des effets visuels et un style en avance sur temps mais aussi une interprétation et réalisation d’un niveau d’une série B. Les Wachowski ont assurément un cinéma bien à eux et ils le prouvent avec Speed Racer, loin d’être leur plus connu, il a pourtant une originalité réelle. En effet, il mélange les styles du cinéma, de la télé, du comics et du jeu vidéo à la manière de Spy Kids ou Scott Pilgrim mais à la différence de ces 2, il est beaucoup plus assumé et sérieux, en en faisant un vrai film et non pas un film s’adressant à un jeune public. Couplé à un scénario sur la corruption dans le monde automobile, il a même un message assez profond sur la société qui fonctionne entièrement sur l’argent. Malheureusement certains effets visuels couplé à un casting méconnu et pas entièrement convainquant (l’atmosphère étant également particulière) font perdre en crédibilité rendant l’ensemble trop enfantin. C’est assurément original mais entièrement satisfaisant.
Ce mélange de Cars (oui, oui, le dessin animé) et de Fast and furious ne m'a pas vraiment convaincu. Le scénario est correct mais le fait de traiter les courses en dessin animé, avec des cascades de dessin animé, c'est à dire irréalisables en vrai, ne m'a pas captivé plus que cela. Ce film devrait plaire aux jeunes de 5 - 8 ans ou ceux qui ont conservé une âme d'enfant.