AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,0
527 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Ils sont vivants ?
5
11 critiques
4
16 critiques
3
24 critiques
2
17 critiques
1
3 critiques
0
6 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
velocio
2016 : Habitante de Calais, Béatrice, 45 ans, aide soignante dans un service de gériatrie, vient de perdre son mari, un fonctionnaire de police alcoolique et violent. Elle vit avec sa mère et son fils. Un concours de circonstance l'amène dans ce qu'on appelait la jungle de Calais et cela lui donne l'idée de se débarrasser des habits laissés par ce mari qu'elle avait cessé d'aimer depuis longtemps en les laissant à des gens qui s'occupent des migrants. Un geste plutôt étonnant vu qu'elle n'a aucune sympathie pour les immigrés et les migrants, bien au contraire. Béatrice va toutefois se laisser gagner par le désir d'aider ces gens dans le besoin, d'autant plus qu'il y a parmi eux un iranien qui ne la laisse pas indifférente. "Ils sont vivants" est inspiré par "Calais mon amour", récit de Béatrice Huret sur ce qu'elle avait réellement vécu et qui avait failli l'envoyer en prison pour " "aide à l'entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers d'un étranger en France en bande organisée". Savoureux lorsqu'on sait que cette femme avait eu plus que des sympathies avec le FN ! Comme quoi, il ne faut jamais totalement désespérer totalement de l'âme humaine. Bien servi par l'excellente prestation de Marina Foïs dans le rôle de Béatrice, ce premier film réalisé par le comédien Jérémie Elkaïm est sympathique quant au fond et inégal quant à la forme, avec, d'un côté, quelques très belles scènes et, de l'autre, quelques maladresses et quelques longueurs inutiles. Et puis, on regrette d'avoir à se coltiner l'horripilante comédienne Laetitia Dosch pendant une partie du film.
Plus passionnel que social... Une histoire de mouvement, de mutation, de migration. une belle interprétation de Marina Fois.
Tiré d'une histoire vraie, la prise de conscience omniprésente est porteuse, sans exagération ou voyeurisme.
L'histoire d'amour passionnée est belle.
L'ensemble des comédiens est 🔝.
Cependant, j'ai eu un peu de mal à entrer complètement dans le film car lent/poussif ; il est donc compliqué de s'attacher aux personnages même si le film prend de la "vitesse" au bout d'une heure. Dommage...
L'histoire d'amour passionnée est belle.
L'ensemble des comédiens est 🔝.
Cependant, j'ai eu un peu de mal à entrer complètement dans le film car lent/poussif ; il est donc compliqué de s'attacher aux personnages même si le film prend de la "vitesse" au bout d'une heure. Dommage...
Le film est mal filmé, on a l'impression que la caméra est tenue par un débutant.
Je me suis ennuyée de bout en bout alors que l'histoire était prometteuse. Le budget ne permettait-il pas de la musique ?
A fuir !
Je me suis ennuyée de bout en bout alors que l'histoire était prometteuse. Le budget ne permettait-il pas de la musique ?
A fuir !
Je reste assez mitigé sur ce drame mettant en lumière les migrants en général, et ceux désirant rejoindre la Grande-Bretagne en partant de Calais en particulier.
Les deux qualités principales qui me viennent tout de suite à l'esprit sont : l'engagement social et humain (au sens large) du film osant aborder le délicat sujet des réfugiés en France, et l'interprétation à fleur de peau d'une Marina Foïs relativement touchante dans ce rôle.
Côté défauts, on pourra noter l'abus pénible de la shaky cam (caméra portée, donnant souvent le mal de mer), ainsi que l'érotisation un peu excessive de la relation naissante entre cette jeune veuve française et ce bel iranien issu de la jungle de Calais, attendant son tour pour filer à l'anglaise.
Je n'ai également pas bien compris l'intérêt du personnage plutôt antipathique joué par une Laetitia Dosch, toujours aussi ardente au demeurant.
Bref, un thème courageux, une actrice principale engagée, mais une réalisation discutable et très perfectible.
Tout juste honnête.
Site CINEMADOURG.free.fr
Les deux qualités principales qui me viennent tout de suite à l'esprit sont : l'engagement social et humain (au sens large) du film osant aborder le délicat sujet des réfugiés en France, et l'interprétation à fleur de peau d'une Marina Foïs relativement touchante dans ce rôle.
Côté défauts, on pourra noter l'abus pénible de la shaky cam (caméra portée, donnant souvent le mal de mer), ainsi que l'érotisation un peu excessive de la relation naissante entre cette jeune veuve française et ce bel iranien issu de la jungle de Calais, attendant son tour pour filer à l'anglaise.
Je n'ai également pas bien compris l'intérêt du personnage plutôt antipathique joué par une Laetitia Dosch, toujours aussi ardente au demeurant.
Bref, un thème courageux, une actrice principale engagée, mais une réalisation discutable et très perfectible.
Tout juste honnête.
Site CINEMADOURG.free.fr
Ok le film est issu d'une histoire vraie, une bonne base en qque sorte .Ensuite j'ai été extrêmement déçue par l'absence d'indicateurs,et du cheminement qui mènent au revirement idéologique de Béatrice .La caméra galope surtout sur le site de la jungle et la route , à l'opposé elle s'arrête un peu trop longuement sur les corps au point où l'on a envie de fermer pudiquement la porte sur leurs ébats: qu'est-ce qui justifie une telle lourdeur? .
Un scénario troublant… qui part d’une histoire réelle, celle de Béatrice Huret racontée dans son récit Calais mon amour.
Marina Foïs est admirable dans un rôle aux multiples visages, d’ex-femme de policier, d’aide-soignante, de bénévole associative, d’amante passionnée… Elle est rugueuse, farouche, sincère, émouvante. Elle incarne l’ébranlement que le contact personnel des migrants peut susciter en dépit de réticences de principe bien établies.
La première partie du film – jusqu’à la rencontre entre Béatrice et Mokhtar – est assez mal filmée et montée (caméra derrière l’épaule excessivement mobile, images difficile à « lire », sentiment d’un montage brouillon). Cette faiblesse de réalisation dessert le propos.
La deuxième partie monte en puissance avec la relation sensuelle et émouvante entre Béatrice et Mokhtar. Nous sommes bouleversés par la contradiction entre cet amour naissant, qui redonne le sourire à Béatrice, et la destinée de Mokhtar. Et c'est par les émotions que le propos politique a le plus de poids.
Chacun pensera ce qu’il veut, selon ses convictions, de propos xénophobes, du rejet que suscite le soutien des migrants, de l’activité des bénévoles. Le propos est sans naïveté ni bien-pensance : migrants et bénévoles ont leur part d’ombre…
Marina Foïs est admirable dans un rôle aux multiples visages, d’ex-femme de policier, d’aide-soignante, de bénévole associative, d’amante passionnée… Elle est rugueuse, farouche, sincère, émouvante. Elle incarne l’ébranlement que le contact personnel des migrants peut susciter en dépit de réticences de principe bien établies.
La première partie du film – jusqu’à la rencontre entre Béatrice et Mokhtar – est assez mal filmée et montée (caméra derrière l’épaule excessivement mobile, images difficile à « lire », sentiment d’un montage brouillon). Cette faiblesse de réalisation dessert le propos.
La deuxième partie monte en puissance avec la relation sensuelle et émouvante entre Béatrice et Mokhtar. Nous sommes bouleversés par la contradiction entre cet amour naissant, qui redonne le sourire à Béatrice, et la destinée de Mokhtar. Et c'est par les émotions que le propos politique a le plus de poids.
Chacun pensera ce qu’il veut, selon ses convictions, de propos xénophobes, du rejet que suscite le soutien des migrants, de l’activité des bénévoles. Le propos est sans naïveté ni bien-pensance : migrants et bénévoles ont leur part d’ombre…
Après la lecture du livre, j'ai pu voir l'adaptation cinématographique en avant première à Boulogne-sur-Mer. Un vrai coup de cœur! Une Marina Foïs encore une fois exceptionnelle (elle est décidément capable d'incarner tous les rôles à la perfection!), un Jérémie Elkaïm qui a su retranscrire cette histoire d'amour dans une œuvre criante de sensibilité et de vérité, sans tomber dans le pathos ni le misérabilisme...une très jolie découverte!
Un film magnifique, poignant, une réalisation au top, Marina Foïs à réussi à incarner le personnage de Béa tellement bien que j'avais l'impression de voir la véritable Béa sur l'écran !
J'espère que ce film aura le succès qu'il mérite et qu'il éveillera les consciences !
Il faut arrêter de croire ce que l'on nous raconte sur les migrants, ne pas oublier ce que nos parents, grands-parents ou arrière-grands-parents ont eux aussi essayé de fuir notre pays lors des guerres, espérons que l'on aura pas à subir ce que ces personnes vivent.
J'espère que ce film aura le succès qu'il mérite et qu'il éveillera les consciences !
Il faut arrêter de croire ce que l'on nous raconte sur les migrants, ne pas oublier ce que nos parents, grands-parents ou arrière-grands-parents ont eux aussi essayé de fuir notre pays lors des guerres, espérons que l'on aura pas à subir ce que ces personnes vivent.
Une belle occasion de voir le film adapté du livre de Béatrice Huret "calais mon amour" l'histoire d'amour improbable dans la jungle de Calais. Deux personnages totalement différents mais un regard a suffi pour les réunir. Ils ont bravé les interdits en s'aimant.
Marina Fois a été exceptionnelle elle fut entière.
Je vous invite à voir ce film !
Marina Fois a été exceptionnelle elle fut entière.
Je vous invite à voir ce film !
C est une Marina Fois exceptionnelle qui retransmet l évolution de Béatrice , elle est aide soignante, dévouée à son métier et aux autres. Pourtant, elle a grandi et a évolué entourée par des idées recues de peur et de rejet de l étranger. C est La rencontre fortuite avec un jeune migrant qu elle dépose à la jungle qui va la mettre face à une réalité qu elle ne soupçonne pas.
Sa rencontre avec Mokhtar, elle ne l attendait pas, ne l espérait pas même, et pourtant, l attirance et l alchimie entre eux est magnifiquement représenté, aucun des 2 ne peut lutter. L amour, la passion et le déchirement d un départ imminent sont magnifiquement joués.
Loin d être politique, ou culpabilisant, il nous permet surtout de nous interroger sur notre regard que l on a de l autre, au delà de nos idées reçues
Je vous invite à lire le livre, absolument sublime, jeremy à su mettre en avant l avancée de beatrice dans un parcours de vie pas comme les autres. Chapeau bas à Marina pour sa représentation et à Béatrice pour le courage de son amour...
Sa rencontre avec Mokhtar, elle ne l attendait pas, ne l espérait pas même, et pourtant, l attirance et l alchimie entre eux est magnifiquement représenté, aucun des 2 ne peut lutter. L amour, la passion et le déchirement d un départ imminent sont magnifiquement joués.
Loin d être politique, ou culpabilisant, il nous permet surtout de nous interroger sur notre regard que l on a de l autre, au delà de nos idées reçues
Je vous invite à lire le livre, absolument sublime, jeremy à su mettre en avant l avancée de beatrice dans un parcours de vie pas comme les autres. Chapeau bas à Marina pour sa représentation et à Béatrice pour le courage de son amour...
Une histoire extraordinairement touchante, surtout quand on sait qu'elle est vraie. Marina Fois incarne parfaitement Béatrice Huret, elle est fidèle à cette femme à la vie et aux choix exceptionnels. Un choc et un coup de cœur. A voir absolument.
Le bel immigré iranien « sent bon le sable chaud » …et du coup, je ne sais plus trop si le film nous parle du problème des immigrés ou d’une improbable histoire d’amour.
C’est certain, une fois de plus, Marina Fois nous prouve ses qualités de comédienne et Jérémy Elkaïm nous raconte la conversion de Marina et son engagement humanitaire aux côtés des immigrés.
Je me dis: « trop beau pour être vrai » ?
Si on comprend la conversion de Marina pour son « bel immigré », on ne doit pas oublier ce que représente d’ ouvrir grande, sa maison, à l’étranger ???
Pas si facile.....
C’est certain, une fois de plus, Marina Fois nous prouve ses qualités de comédienne et Jérémy Elkaïm nous raconte la conversion de Marina et son engagement humanitaire aux côtés des immigrés.
Je me dis: « trop beau pour être vrai » ?
Si on comprend la conversion de Marina pour son « bel immigré », on ne doit pas oublier ce que représente d’ ouvrir grande, sa maison, à l’étranger ???
Pas si facile.....
Bravo , un film à ne pas manquer.
Une histoire vraie touchante ,prenante,une belle histoire d'amour,une belle leçon de vie.
J'ai adoré , je vous recommande ce film .
Un amour impossible, incroyable et qui dure ..
Bravo à Béatrice Huret et bravo à Marina Fois.
Une histoire vraie touchante ,prenante,une belle histoire d'amour,une belle leçon de vie.
J'ai adoré , je vous recommande ce film .
Un amour impossible, incroyable et qui dure ..
Bravo à Béatrice Huret et bravo à Marina Fois.
Organique
Pour son 1er film en tant que réalisateur, Jérémie Elkaïm a choisi d’adapter le récit autobiographique de Béatrice Huret, Calais mon amour. Gros risque mais payant. Veuve depuis peu, Béatrice vit avec son fils et sa mère. Sa rencontre avec Mokhtar, enseignant iranien arrivé clandestinement en Europe, va bouleverser son quotidien et ses convictions. Par amour pour lui, elle va devoir défier les préjugés de son entourage et les lois de son pays. Il a su éviter la bluette sur fond de crise des réfugiés, ou le film à thèse, désincarné, faux nourrie à la bien-pensance facile. 122 minutes qui tiennent en haleine malgré quelques défauts inhérents à une première derrière la caméra.
Même si la romance prend sans doute trop vite le pas sur les problèmes de la « jungle » de Calais, dont on s’éloigne un peu trop, le scénario a réussi à traiter cette histoire de façon incarnée et intime, à faire vivre les échanges de regard et l’attirance à fleur de peau des personnages, en mettant le politique dans la chair et l’inconscient du film. Ici, c’est le désir charnel et l’acte sexuel qui unissent le couple de héros, rendant ainsi absurde et révoltante l’idée que les lois et les frontières les séparent. Personnellement, près de deux heures avec une caméra à l’épaule qui privilégie les gros plans, c’est à la limite du supportable et on ne saurait trop conseiller une dose massive de Primpéran avant la séance. Mais, heureusement la distribution est éblouissante et sublime ce drame intimiste.
Marina Foïs est décidément une grande actrice capable de tout faire. Elle le prouve ici une nouvelle fois avec force et conviction. On découvre, face à elle, ce très bon acteur afghan, Seear Kohi, très convaincant lui aussi. Le reste du casting est à la hauteur avec Laetitia Dosch, Igor Van Dessel, Antoine Chappey ou Geneviève Mnich. Pour le reste, Jérémie Elkaïm et son équipe ont fabriqué un lieu qui ressemble à la fameuse jungle, détruite aujourd’hui, et ont fait appel à des gens qui l'ont réellement connue - et qui ont désormais leurs papiers -, pour jouer dans le film. Réalisme assuré pour un des bons films du moment.
Pour son 1er film en tant que réalisateur, Jérémie Elkaïm a choisi d’adapter le récit autobiographique de Béatrice Huret, Calais mon amour. Gros risque mais payant. Veuve depuis peu, Béatrice vit avec son fils et sa mère. Sa rencontre avec Mokhtar, enseignant iranien arrivé clandestinement en Europe, va bouleverser son quotidien et ses convictions. Par amour pour lui, elle va devoir défier les préjugés de son entourage et les lois de son pays. Il a su éviter la bluette sur fond de crise des réfugiés, ou le film à thèse, désincarné, faux nourrie à la bien-pensance facile. 122 minutes qui tiennent en haleine malgré quelques défauts inhérents à une première derrière la caméra.
Même si la romance prend sans doute trop vite le pas sur les problèmes de la « jungle » de Calais, dont on s’éloigne un peu trop, le scénario a réussi à traiter cette histoire de façon incarnée et intime, à faire vivre les échanges de regard et l’attirance à fleur de peau des personnages, en mettant le politique dans la chair et l’inconscient du film. Ici, c’est le désir charnel et l’acte sexuel qui unissent le couple de héros, rendant ainsi absurde et révoltante l’idée que les lois et les frontières les séparent. Personnellement, près de deux heures avec une caméra à l’épaule qui privilégie les gros plans, c’est à la limite du supportable et on ne saurait trop conseiller une dose massive de Primpéran avant la séance. Mais, heureusement la distribution est éblouissante et sublime ce drame intimiste.
Marina Foïs est décidément une grande actrice capable de tout faire. Elle le prouve ici une nouvelle fois avec force et conviction. On découvre, face à elle, ce très bon acteur afghan, Seear Kohi, très convaincant lui aussi. Le reste du casting est à la hauteur avec Laetitia Dosch, Igor Van Dessel, Antoine Chappey ou Geneviève Mnich. Pour le reste, Jérémie Elkaïm et son équipe ont fabriqué un lieu qui ressemble à la fameuse jungle, détruite aujourd’hui, et ont fait appel à des gens qui l'ont réellement connue - et qui ont désormais leurs papiers -, pour jouer dans le film. Réalisme assuré pour un des bons films du moment.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse