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Un visiteur
3,0
Publiée le 25 juin 2022
C’est une histoire vraie, adaptée de la propre histoire de Béatrice Huret, aide-soignante, qu’elle a racontée dans un livre (Calais mon amour, 2017) et qu’a voulu porter à l’écran Marina Foïs. Ils sont vivants se retrouve adapté au cinéma par l’entremise de l’acteur Jérémie Elkaïm, passé pour la première fois de l’autre côté de la caméra… C’est l’histoire d’un coup de foudre dans la jungle de Calais entre une veuve de policier et Mokhtar, un réfugié iranien qui doit rejoindre sa sœur en Grande-Bretagne.
Non sans maladresse, Jérémie Elkaïm tente de raconter cette histoire intime du point de vue de cette femme qui doit faire face au jugement de ses proches, pour la plupart racistes... des personnages assez sommaires (notamment le fils) qui auraient peut-être mérité une écriture plus approfondie. Par ailleurs, Elkaïm filme peut-être de manière un peu trop sommaire la vie des migrants à Calais, essayant de trouver l’équilibre entre le film social et le mélo sentimental mais sans réussir vraiment réussir à lier les deux. Un premier film assez casse-gueule il faut le reconnaitre mais sincère et courageux, mais peut-être trop centré sur l’histoire de Béatrice avec des scènes d’amour redondantes.
Prenez une histoire d'amour improbable sur fond de bons sentiments prosélytiques, saupoudrez d'attitudes irréalistes, arrosez d'une réalisation à la ramasse, et vous obtenez ce drame barbant où même l'excellente Marina Foïs ne parvient pas à relever le niveau. Jérémie Elkaïm rate totalement le coche pour son premier long-métrage.
Pas mal ce film , grace à Marina Fois qui joue avec intensité et on le devine avec fiabilité dans les détails la réelle existence de cet amour entre une femme FN et un iranien au regard de braise.Il faut croire au coup de foudre ( dans les 2 sens)car sinon c'est très improbable comme situation . Mais on devine qu'elle connait avec lui enfin l'orgasme......Parfois les femmes passent leur vie sans le connaitre ....;La caméra à l'épaule est parfois un peu de trop surtout quand elle suit Marina de dos ...C'est fatigant ces longs travelling de dos....un hommage aux frères Dardenne qui en ont tellement abusé....?? les messages sms sur telephone portable sont aussi une épreuve pour le spectateur.....pas toujours le temps de lire et comme c'est le dialogue prinicipal du film ca pose un peu problème... Y'a une question qui me reste après ce film et en général. Pourquoi ce besoin vital d'aller en Angleterre ??? au prix de la vie? pourquoi? qui peut répondre???
Une bonne surprise que ce film que j'avais boudé en salle pour cause de bande annonce peu ragoutante. Ici on est face à une femme enfermée dans une idéologie sécuritaire ( par son mari qui la battait et dont on assiste à l'enterrement en début de film). Le reste est filmé avec délicatesse et décrit son coming out humaniste. Le migrant Iranien est formidable. bref donnez lui une chance à ce film et voyez le sur grand écran si vous pouvez encore
Marina Foïs incarne avec talent cette héroïne malgré elle ; une histoire vraie, calibrée pour du cinéma. "Ils sont vivants" prend le parti de s'attacher à l'aspect sentimental au détriment des éléments pragmatiques, qu'est la description de la jungle de Calais. Au final, le réalisateur atténue un fait remarquable pour nous raconter l'amour impossible entre deux êtres que tout oppose. Du déjà vu.
Caméra à l'épaule en plans très rapprochés, la navigation dans la jungle est vive. Aussi vivace que cette femme veuve, rebelle, agacée, raciste! Pourquoi change-t-elle en l'espace d'une scène, vis-à-vis des migrants? Les regards s'attendrissent mais on ne sait pas s'ils s'aiment vraiment. Le fils et la mère sont également inconsistants et non fiables dans leur attitude. Marina force le respect car elle attire le regard et la caméra à tous les instants. Et cette longue scène d'effleurements est belle! L'histoire vraie n'excuse pas tout...
Touchant sans être larmoyant, Marina Foïs trouve ici l'un de ses meilleurs rôles. En espérant que le film ne sera pas oublier aux Césars l'an prochain.
Ce film est tenu à bout de bras par Marina Fois. Le réalisateur essaye de meler une histoire d'amour et un sujet de société : l'accueil des immigrés, mais la mayonnaise ne prend pas
Premier long d'Elkaïm comme réalisateur, ce film basé sur le récit de la vraie Béatrice, n'est pas dénué de maladresses: la caméra à l'épaule suivant quasi systématiquement la protagoniste dans la "jungle", diverses longueurs et pistes scénaristiques mal exploitées. Ainsi on aurait bien aimé par exemple que le personnage de la journaliste trouble et insupportable, campée magnifiquement par Laetitia Dosch, soit plus développé Il n'en reste pas moins que ce film révèle un bon réalisateur potentiel et met en valeur une Marina Foïs pratiquement de tous les plans.
Inspiré d'une expérience de vie, ce film montre bien la transformation d'une femme, imprégnée d'un racisme ordinaire dont elle parvient à se débarrasser au contact de migrants de la jungle de Calais. La force du film est d'éviter le manichéisme et la caricature. La laideur xénophobe est forcément perceptible mais Jérémie Elkaïm n'insiste pas plus que nécessaire. Ce qui l'intéresse, c'est l'éveil à l'amour et à l'humanité de cette femme. On pourra cependant reprocher au film une mauvaise maîtrise du rythme avec de trop longues scènes d'amour dans la deuxième partie qui personnalisent un récit au départ plus universel. Un film à voir.
Voilà le film : une caméra à l'épaule et un ennui profond. La plupart des personnages respirent l'hypocrisie, ce n'est pas ici que l'on va trouver que l'entraide est bénéfique. Pour terminer un sujet annoncé à l'affiche du film qui n'est pas le sujet du film sauf sauf si on se bouche les yeux. Fuyez !
J ai bien aimé ce film, tourné en mode inside, on se retrouve vraiment dans la réalité de ce monde qui manque d humanité. Cette histoire d amour vient un peu éclairer cette noirceur qui dérange. Il faut en parler...et si un jour, on est obligé de tout quitter nous aussi ?
Ce premier film de Jérémie Elkaïm (que j’adore) est très touchant. Le parcours de cette femme que rien n’a préparé à cette rencontre est incroyable. Comme quoi, l’amour a un pouvoir incroyable. Le début du film est un peu déstabilisant à cause de toutes les contradictions de ce personnage. Et puis une fois que Mokhtar rentre plus dans le récit, on tombe sous le charme de cette rencontre. J’ai trouvé les scènes intimes particulièrement réussies.
Il lui a fallu le deuil pour lui permettre de renaitre et s'ouvrir vers l'extérieur vers un monde inconnu, se libérer des contraintes d'une société peureuse de l'autre. Histoire d'amour de cœur ou des corps Histoire sociale politique engagée Histoire d'une femme qui se reconstruit. Histoire d'un homme qui a tout perdu. C'est alors que je m'interroge sur la manière dont on appréhende un film. Qu'est-ce qu'on en espère. Selon le pitch, les projections de chacun peuvent être très différentes ; tout dépend en fait de ce qu'on attend du film . Pour "Ils sont Vivants" je me suis rendue compte que ma vision n'était pas la même que celle de mon comparse. Il pensait assister à un docu. fiction qui dénonce l'injustice, la violence et la misère dans la Jungle à Calais, il découvre alors une histoire d'amour innatendue. Est il contrarié pour autant ? Non . J'y allais pour un récit romantique: une rencontre amoureuse, Le film me dévoile un aspect politique engagée sur l'immigration clandestine. On pourrait me croire déçue mais non. En fait ces deux thématiques très dissemblables se mêlent, se complètent avec intelligence et sensibilité. L'une donne la réalité sociale, l'autre une dimension de vie. J'ai su ensuite que c'était inspiré d'une histoire vécue et cet éclairage à fait sens, à repondu à mon questionnement. Marina Foïs est exceptionnelle dans ce rôle. Elle incarne Béatrice avec intensité et pudeur. Son attitude, ses gestes, ses intonations, ses expressions tout est justesse.
Plus un documentaire qu'un film ... Quelques passages un peu "gros" et des longueurs...mais Marina Foïs toujours aussi brillante et un rôle qui lui convient TB.