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Guillaume
121 abonnés
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2,5
Publiée le 4 mai 2022
Marina Foïs incarne avec talent cette héroïne malgré elle ; une histoire vraie, calibrée pour du cinéma. "Ils sont vivants" prend le parti de s'attacher à l'aspect sentimental au détriment des éléments pragmatiques, qu'est la description de la jungle de Calais. Au final, le réalisateur atténue un fait remarquable pour nous raconter l'amour impossible entre deux êtres que tout oppose. Du déjà vu.
Pas mal ce film , grace à Marina Fois qui joue avec intensité et on le devine avec fiabilité dans les détails la réelle existence de cet amour entre une femme FN et un iranien au regard de braise.Il faut croire au coup de foudre ( dans les 2 sens)car sinon c'est très improbable comme situation . Mais on devine qu'elle connait avec lui enfin l'orgasme......Parfois les femmes passent leur vie sans le connaitre ....;La caméra à l'épaule est parfois un peu de trop surtout quand elle suit Marina de dos ...C'est fatigant ces longs travelling de dos....un hommage aux frères Dardenne qui en ont tellement abusé....?? les messages sms sur telephone portable sont aussi une épreuve pour le spectateur.....pas toujours le temps de lire et comme c'est le dialogue prinicipal du film ca pose un peu problème... Y'a une question qui me reste après ce film et en général. Pourquoi ce besoin vital d'aller en Angleterre ??? au prix de la vie? pourquoi? qui peut répondre???
Béatrice a quarante-quatre ans. Aide soignante dans un hôpital gériatrique, elle vient de perdre son mari, employé de police violent, alcoolique et volontiers raciste. À Calais, ni lui, ni elle ni les autres policiers qui l’assurent de son amitié ne portent dans leurs cœurs les réfugiés qui s’entassent dans la « jungle » dans l’attente d’un hypothétique passage en Angleterre. Une succession de hasards conduit néanmoins Béatrice à secourir un réfugié, à apporter de vieux vêtements au camp, à accepter d’y travailler bénévolement et même à recevoir chez elle quelques réfugiés. Parmi eux, Mokhtar, un Iranien, l’attire irrésistiblement
Il y avait bien des dangers à transposer à l’écran "Calais mon amour", le témoignage de Béatrice Huret, une Calaisienne tombée amoureuse d’un migrant iranien et condamnée en 2017 pour aide au séjour irrégulier d’un étranger en France. Le premier : verser dans la bluette amoureuse. Le deuxième : le recours un peu trop racoleur aux bons sentiments censés inspirer l’injustice faite aux migrants. Le troisième : que l’histoire et ses rebondissements nous soient déjà connus d’avance.
Jérémie Elkaïm, dont le charme primesautier fait depuis longtemps merveille devant la caméra surtout quand il est filmé avec le regard énamouré de Valérie Donzelli, ne les évite qu’en partie dans sa toute première réalisation. "Ils sont vivants" n’est pas sans défaut, à commencer par son titre lourdement démonstratif ("Calais mon amour" – dont "Ils sont vivants" ne dévie guère – aurait fait un titre plus fidèle).
Mais il est sauvé par l’interprétation extraordinaire, toute en subtilité, de Marina Foïs. Elle ne campe pas une pasionaria droitsdelhommiste, une pieta qui viendrait au secours de toute la misère du monde (la soi-disant pieta jouée par Laetitia Dosch en prend plutôt pour son grade). Elle décoche dans les premières minutes du film quelques répliques à faire se pâmer les zemmouristes les plus enragés – et il n’est pas certain qu’elle ne les décocherait pas non plus à la fin. Mais, entretemps, l’amour la transfigure. Rien de niaiseux dans cette transfiguration. Au contraire, l’expression d’une attirance sexuelle, d’un désir qui ne mâche pas ses mots – même si l’absence de langue commune à Béatrice, qui ne parle pas l’anglais, et à Mokhtar, qui ne parle pas le français, les empêche de communiquer. On trouve dans Ils sont vivants une scène de sexe particulièrement explicite (bien que le film soit classé « tous publics ») et parfaitement réaliste.
C’est une histoire vraie, adaptée de la propre histoire de Béatrice Huret, aide-soignante, qu’elle a racontée dans un livre (Calais mon amour, 2017) et qu’a voulu porter à l’écran Marina Foïs. Ils sont vivants se retrouve adapté au cinéma par l’entremise de l’acteur Jérémie Elkaïm, passé pour la première fois de l’autre côté de la caméra… C’est l’histoire d’un coup de foudre dans la jungle de Calais entre une veuve de policier et Mokhtar, un réfugié iranien qui doit rejoindre sa sœur en Grande-Bretagne.
Non sans maladresse, Jérémie Elkaïm tente de raconter cette histoire intime du point de vue de cette femme qui doit faire face au jugement de ses proches, pour la plupart racistes... des personnages assez sommaires (notamment le fils) qui auraient peut-être mérité une écriture plus approfondie. Par ailleurs, Elkaïm filme peut-être de manière un peu trop sommaire la vie des migrants à Calais, essayant de trouver l’équilibre entre le film social et le mélo sentimental mais sans réussir vraiment réussir à lier les deux. Un premier film assez casse-gueule il faut le reconnaitre mais sincère et courageux, mais peut-être trop centré sur l’histoire de Béatrice avec des scènes d’amour redondantes.
Ce film traite d'un beau sujet, une femme qui s'ennuyant suite au décès de son mari, se retrouve par hasard à aider des migrants survivre dans leur camp. Il s'avère qu'elle tombe amoureuse d'une jeune iranien qu'elle héberge chez lui et fera tout pour que ce dernier puisse réaliser son rêve, c'est-à-dire migrer à Londres puisqu'il parle déjà anglais. Ca aurait pu être plus émotif comme film mais le réalisateur a préféré souligner la protagoniste veuve.
Le film n'est pas si mal fait, mais au final il se passe vraiment bien peu de chose... L'histoire d'amour n'est pas crédible et on a un peu de peine pour l'héroïne qui s'enflamme pour un jeunot de 25 ans de moins (moi qui ai l'âge de Marina Foïs, les scènes d'amour m'ont mise assez mal à l'aise...)
Ce film est touchant , Marina Foïs est extraordinaire dans ce film. Elle aide des réfugiées alors qu'au début elle n'avait pas spécialement l'idée à cela après la mort de son mari... Elle fait la connaissance d'un homme dont elle tombe complètement amoureuse Mokhtar
Inspiré d'une expérience de vie, ce film montre bien la transformation d'une femme, imprégnée d'un racisme ordinaire dont elle parvient à se débarrasser au contact de migrants de la jungle de Calais. La force du film est d'éviter le manichéisme et la caricature. La laideur xénophobe est forcément perceptible mais Jérémie Elkaïm n'insiste pas plus que nécessaire. Ce qui l'intéresse, c'est l'éveil à l'amour et à l'humanité de cette femme. On pourra cependant reprocher au film une mauvaise maîtrise du rythme avec de trop longues scènes d'amour dans la deuxième partie qui personnalisent un récit au départ plus universel. Un film à voir.
Il lui a fallu le deuil pour lui permettre de renaitre et s'ouvrir vers l'extérieur vers un monde inconnu, se libérer des contraintes d'une société peureuse de l'autre. Histoire d'amour de cœur ou des corps Histoire sociale politique engagée Histoire d'une femme qui se reconstruit. Histoire d'un homme qui a tout perdu. C'est alors que je m'interroge sur la manière dont on appréhende un film. Qu'est-ce qu'on en espère. Selon le pitch, les projections de chacun peuvent être très différentes ; tout dépend en fait de ce qu'on attend du film . Pour "Ils sont Vivants" je me suis rendue compte que ma vision n'était pas la même que celle de mon comparse. Il pensait assister à un docu. fiction qui dénonce l'injustice, la violence et la misère dans la Jungle à Calais, il découvre alors une histoire d'amour innatendue. Est il contrarié pour autant ? Non . J'y allais pour un récit romantique: une rencontre amoureuse, Le film me dévoile un aspect politique engagée sur l'immigration clandestine. On pourrait me croire déçue mais non. En fait ces deux thématiques très dissemblables se mêlent, se complètent avec intelligence et sensibilité. L'une donne la réalité sociale, l'autre une dimension de vie. J'ai su ensuite que c'était inspiré d'une histoire vécue et cet éclairage à fait sens, à repondu à mon questionnement. Marina Foïs est exceptionnelle dans ce rôle. Elle incarne Béatrice avec intensité et pudeur. Son attitude, ses gestes, ses intonations, ses expressions tout est justesse.
Tiré d'une histoire vraie, la prise de conscience omniprésente est porteuse, sans exagération ou voyeurisme. L'histoire d'amour passionnée est belle. L'ensemble des comédiens est 🔝. Cependant, j'ai eu un peu de mal à entrer complètement dans le film car lent/poussif ; il est donc compliqué de s'attacher aux personnages même si le film prend de la "vitesse" au bout d'une heure. Dommage...
Caméra à l'épaule en plans très rapprochés, la navigation dans la jungle est vive. Aussi vivace que cette femme veuve, rebelle, agacée, raciste! Pourquoi change-t-elle en l'espace d'une scène, vis-à-vis des migrants? Les regards s'attendrissent mais on ne sait pas s'ils s'aiment vraiment. Le fils et la mère sont également inconsistants et non fiables dans leur attitude. Marina force le respect car elle attire le regard et la caméra à tous les instants. Et cette longue scène d'effleurements est belle! L'histoire vraie n'excuse pas tout...
Une bonne surprise que ce film que j'avais boudé en salle pour cause de bande annonce peu ragoutante. Ici on est face à une femme enfermée dans une idéologie sécuritaire ( par son mari qui la battait et dont on assiste à l'enterrement en début de film). Le reste est filmé avec délicatesse et décrit son coming out humaniste. Le migrant Iranien est formidable. bref donnez lui une chance à ce film et voyez le sur grand écran si vous pouvez encore
Un film magnifique, poignant, une réalisation au top, Marina Foïs à réussi à incarner le personnage de Béa tellement bien que j'avais l'impression de voir la véritable Béa sur l'écran ! J'espère que ce film aura le succès qu'il mérite et qu'il éveillera les consciences ! Il faut arrêter de croire ce que l'on nous raconte sur les migrants, ne pas oublier ce que nos parents, grands-parents ou arrière-grands-parents ont eux aussi essayé de fuir notre pays lors des guerres, espérons que l'on aura pas à subir ce que ces personnes vivent.
Une histoire extraordinairement touchante, surtout quand on sait qu'elle est vraie. Marina Fois incarne parfaitement Béatrice Huret, elle est fidèle à cette femme à la vie et aux choix exceptionnels. Un choc et un coup de cœur. A voir absolument.