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    Hôtel du Nord
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    4,0
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    77 critiques spectateurs

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    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2016
    Malgré des dialogues très bien écrits où les répliques savoureuses fusent (dont le fameux 'atmosphère' d'Arletti), le film s'éparpille trop sur les personnages secondaires. Même si cela ne perturbe pas la cohérence de l'ensemble, cela crée de nombreuses ruptures de rythme. Il est dommage de ne pas avoir resserré l'histoire autour des trois principaux protagonistes, et en particulier des excellents personnages joués par Arletti et Jouvet.
    brianpatrick
    brianpatrick

    86 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2021
    L’hôtel du nord de Marcel Carné. C’est le dernier grand film français avant la seconde guerre mondiale. Il y a d’immenses d’acteurs et actrices de l’époque, Arletty et Louis Juvet. Mais il y a aussi des jeunes premiers, comme Bernard Blier et François Périer, deux acteurs qui ont débuté avant la guerre. Bernard Blier a vingt deux ans et semble en avoir quarante. Arletty et sa célèbre phrase sur le pont du canal Saint-Martin. Mais il y a tout le reste, cette ambiance de Paris d’avant-guerre. Cette précarité et cette fête perpétuelle. Le Paris facile et insouciante. Il y a aussi l’actrice Annabella, dont toute la finalité du film tient sur ses épaules. C’est un film réfléchit et magnifiquement bien réalisé. Un chef d’œuvre du génie humain. Un film à voir.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2020
    Un monument du cinèma français d'avant-guerre que l'on ne prèsente plus où Marcel Carnè continue d'exploiter avec bonheur le rèalisme poètique en y dècrivant cette fois la clientèle d'un petit hôtel situè sur les bords du Canal Saint-Martin, quai de Jemmapes, dans le 10e arrondissement! Une distribution royale avec une gouaille bien parisienne : l'immense Louis Jouvet, Arletty et son « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? » , mais aussi Bernard Blier (« Ma petite reine ! ») , Jane Marken, Paulette Dubost et le couple maudit Annabella-Jean-Pierre Aumont dont l'amour culmine dans un double suicide! La peinture sensible d'un milieu, la vie simple des petits gens qui y vivaient, l'atmosphère de toute une èpoque, le climat noir et dèsespèrè, les dialogues merveilleux de Jeanson...Tout y est parfait dans cette double histoire d'amour contrarièe même le dècor construit sur le terrain jouxtant les Studios de Billancourt! Inoubliable moment de cinèma...
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2014
    "Atmosphère, atmosphère, Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère", réplique célèbre !! "Hotel du nord" de Marcel Carné est sortit en 1938 au cinéma peu avant la seconde guerre mondiale. C'est un film choral ou l'on croise d'excellents comédiens de l'époque comme Louis Jouvet, Annabella, Arletty, Bernard Blier, François Périer ou Jean-Pierre Aumont pour citer les plus célèbres. Ce long métrage a était monter en studio avec de beaux décors et un canal qui flotte à coté de "L'hotel du nord" avec un escalier qui remonte sur le pont, c'est merveilleusement bien écrit et mis en scène et les personnages sont vivants. L'histoire se passe autour de l'hotel et plus ancré sur trois personnages , l'un veut tuer sa copine, prison, la fille tombe bas et se retrouve dans les bras du propriétaire. Un beau film à voir et revoir.
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2015
    Forcément culte avec sa réplique "Atmosphère, atmosphère est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère" mais le film va bien au-delà avec ses histoire de passions, ses histoire d'amours, ses tragédies, et sa vie de quartier dans les années 30, des dialogues souvent caustiques mais parfois exagérés qui donnent un charme unique et inoubliable à ce film marquant.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Chef-d’œuvre du cinéaste Marcel Carné – et chef-d’œuvre tout court – Hôtel du Nord est l’un des plus grands films français du XXème siècle. Adaptation du roman de l’écrivain prolétarien Eugène Dabit, dont les parents furent un temps gérants du lieu, Hôtel du Nord est un condensé de l’âme et de la gouaille du Paris des années 30. Dans cet hôtel où vivent à la semaine des ouvriers et des petits marginaux, Carné et ses scénaristes Jean Aurenche et Henri Jeanson nous offrent des tranches de vie mythiques, oscillant avec bonheur de la comédie au drame et du drame à la comédie. C’est qu’il faudrait une vie pour raconter tout ce que portent en eux Mme Raymonde, M. Edmond, Pierre, Renée, Prosper, Ginette, Adrien, interprétés par les extraordinaires Arletty, Louis Jouvet, Annabella, Jean-Pierre Aumont, Paulette Dubost, Bernard Blier, François Périer… pour ne citer qu’eux. Au-delà de la réplique culte Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? prononcée aux abords du canal Saint-Martin, au-delà de ses dialogues magnifiques et de sa mise en scène superbe, au-delà de sa représentation d’un Paris à la fois révolu et éternel, Hôtel du Nord appartient tout simplement au patrimoine cinématographique mondial.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2019
    Dans la série je découvre les classiques aujourd’hui: Hôtel du Nord. Et je le dis sans détour : je n’ai pas accroché plus que cela. Les personnages m’ont intéressés de manière vraiment inégal, de plus l’interprétation pour certains fait un peu datée, trop sur jouée, trop expansive. Ce qui m’a intéressé par contre c’est la plongée dans cette ambiance année 30, ces bancs publics, vin rouge et gauloises, une France laborieuse qui s’amuse au bal du 14 juillet, cette gouaille typique symbolisée notamment par Arletty déclamant une des répliques les plus célèbres du cinéma français. Mais si je fait le bilan même si je lui reconnais des qualités ça ne m’a pas touché.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2018
    Une belle reconstitution, des dialogues bien sentis et de grands acteurs (Jouvet surtout). Mais Hôtel du Nord, n'est pas pour autant le chef-d'oeuvre auquel je m'attendais. La faute principalement à la platitude de la romance du couple des amants suicidaires.
    Laurent B
    Laurent B

    2 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2021
    Film vieilli dans lequel il ne se passe rien ou presque, « Hôtel du Nord » suscite un tel désintérêt lorsqu’on le regarde au XXIème siècle, qu’on ne parvient même pas à comprendre ce qui a pu retenir l’attention du public lors de sa sortie au siècle passé.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2008
    Dans les échos d’«Hôtel du Nord» (France, 1939) de Marcel Carné, c’est le titre d’un film d’Henri Decoin qui résonne à l’esprit et dans lequel joue également Jouvet : «Les amoureux sont seuls au monde». Mais il y a très peu d’autres analogies à conter entre Carné et Decoin, le premier se faisant bien plus illustre que le second. Cette fameuse réputation que détient Carné provient de son style de mise en scène (aux dépens des décors de Trauner ou du jeu des acteurs), tout autant que de l’allégresse rythmée des dialogues de ses scénarios. L’«Atmosphère ! Atmosphère !» débité par Arletty conserve son humour non pas tant pour la pirouette de la réplique que pour le rythme vulgaire avec lequel elle est dite. Echange de rythme, match de tempo, le film se fait le canevas sur lequel brodent les cadences de chaque acteur. Cette notion de rythmique sémillante propre au cinéma français de l’époque, où les acteurs viennent du théâtre populaire, n’a rien d’essentielle à «Hôtel du Nord», elle n’a de fonction que de relever la profonde mélancolie du film, au risque d’en voiler, justement, l’atmosphère joviale. Réalisé en 1939, alors que la France entre en guerre contre l’Allemagne, Carné fait du «réalisme poétique» le tissu d’un désespoir national dans lequel s’exprime toute une ambiance d’époque. Les habitants de l’Hôtel du Nord sont un échantillon de la vox populi. De ces ingrédients humains, Carné en extrait un film léger autant qu’il se peut grave. Avant la drôlesse de la réplique d’Arletty, Jouvet lui apprend qu’où qu’il soit, ça n’ira pas. Le malaise des personnages prétexte la joie des dialogues, mais il est également nécessaire à la résurrection de chacun. Jouvet incarne cet être du malaise et de la mélancolie. Il lui faut quitter le personnage d’Arletty pour que celui de Blier retrouve un amour et ce n’est que mort qu’il peut enfin combler Annabella. En vue d’«Hôtel du Nord», ce ne sont pas que les amoureux qui sont seuls au monde.
    Jack G
    Jack G

    6 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2020
    Quelques mois seulement après la sortie du Quai des brumes, son film le plus connu, Marcel Carné adapte au cinéma le premier roman et le plus grand succès littéraire d’Eugène Dabit, L’Hôtel du Nord, écrit près de dix ans plus tôt et récompensé en 1931 par le premier prix du roman populiste (récompense qui porte aujourd’hui le nom de son premier lauréat).
    Dès octobre 1932, Eugène Dabit envisage de porter à l’écran son roman et commence à se rapprocher de Jean Renoir. Mais c’est finalement Marcel Carné qui obtient le projet. Pour la première fois de sa carrière de réalisateur de longs-métrages, ce dernier ne collabore pas avec Jacques Prévert, en voyage aux Etats-Unis pour plusieurs mois, pour la création des dialogues, marquant une pause dans leur fructueuse collaboration depuis Jenny (1936).
    Essentiellement tournée en studio entre septembre et novembre 1938, l’histoire tragiquement belle d’Hôtel du Nord se déroule dans des décors qui semblent vrais mais qui ne le sont pas, reproduisant fidèlement le canal Saint-Martin grâce aux travaux époustouflants de réalisme du chef décorateur Alexandre Trauner, habitué de collaborer avec Carné. Cet esthétisme convaincant est probablement la plus grande force de ce long-métrage.
    Respectant l’unité de lieu (sauf durant quelques secondes où Renée et M. Edmond sont aperçus à Marseille), le cinéaste expert du réalisme poétique entraine le public dans une plongée historique le long du canal Saint-Martin, dans l’ambiance souvent pessimiste, parfois légère, du Paris d’avant-guerre.
    Hôtel du Nord est également connu pour l’une des répliques les plus célèbres du cinéma français, prononcée par l’actrice Arletty sur une écluse du canal Saint-Martin, à un truand qui cherche à se détacher de sa pression et qui espère trouver de l’air en partant pour Marseille : « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? ». Cette phrase, prononcée avec le parler typiquement parisien des années 1930, cette gouaille à l’accent exagéré et à l’intonation si marquante donnée par l’actrice, a beaucoup participé à la notoriété du film. A elle-seule, cette réplique illustre tout le talent d’Arletty pour s’approprier les dialogues et sa visibilité de premier plan dans un film dont l’actrice est « l’âme », selon les propos de Carné en personne.
    En effet, face à elle, le reste de la distribution fait pâle figure. Dès le départ, Marcel Carné souhaite intégrer une histoire d’amour à cette galerie de personnages voulue par Eugène Dabit, avec l’idée d’ajouter la tension dramatique dont Prévert a toujours été le créateur dans ses dernières réalisations. Néanmoins, malgré ses efforts, la relation entre les personnages interprétés par Annabella et Jean-Pierre Aumont manque d’intérêt et de profondeur, et le scénario dérive pour offrir une place centrale à un autre couple, tumultueux et bien plus charismatique : celui qui est joué par Arletty et Louis Jouvet. Cette prostituée au sale caractère et ce truand énigmatique s’aiment et se repoussent sous le toit de l’hôtel très animé, devenant ainsi les héros du film. Très vite, selon les volontés de Carné et des scénaristes, et avec l’approbation des deux principaux intéressés, le premier couple est relégué au second plan. Et il ne serait pas faire preuve de mauvaise foi que d’affirmer la pertinence de ce choix, quand on voit la pâleur de leurs apparitions et le manque d’intérêt de leur trame scénaristique, alors qu’elles ont déjà été revues à la baisse.
    Comme c’est souvent le cas dans les films français des dernières années avant la guerre, une noirceur et un pessimisme oppressent le film : deux amoureux qui cherchent à se suicider dans une chambre d’hôtel (une histoire étrangement similaire à la chanson d’Edith Piaf, « Les Amants d’un jour »), une vendetta entre truands, un innocent en prison. Néanmoins, cette atmosphère pesante et dramatique parvient à être tempérée par l’humour trivial et les réparties cinglantes de Madame Raymonde, prostituée au sale caractère mais toujours prête à confier une oreille attentive à ses voisins de chambrée. D’autres personnages folkloriques complètent la galerie de seconds rôles familiers du cinéma de l’époque, dont Bernard Blier, un romantique éclusier prêt à se plier en deux pour plaire à la charismatique Madame Raymond.
    Hôtel du Nord présente des forces indéniables. Grâce à une photographie et des décors parfaitement travaillés, ce long-métrage est un véritable témoignage d’une réalité sociale et de l’époque pittoresque du Paris des années 1930, avec son parler cocasse et ses personnages populaires et légers. Le mariage entre lumière et obscurité est lui aussi incroyable, en particulier lors de la scène où, le visage caché dans la nuit et la cigarette à la bouche, M. Edmond révèle sa véritable identité à Renée, sur un banc du canal Saint-Martin. Enfin, perfectionniste jusqu’au bout, Marcel Carné offre une dernière séquence au plan presque identique à celui de la scène d’introduction. La boucle est bouclée.
    Mais malgré ses atouts, il faut reconnaître qu’Hôtel du Nord a très mal vieilli. Ce film d’un autre temps décrit une manière de vivre désuète, avec des interprétations qui donnent parfois l’impression d’être fausses tant les manières et les intonations des comédiens sont exagérées. Le rythme du film souffre de monotonie et l’intrigue manque d’une réelle intensité dramatique. Ce dernier constat est sans doute dû à l’absence de Jacques Prévert, qui savait apporter ce ton dans les précédentes réalisations de Carné, comme il l’a prouvé dans Le Quai des brumes notamment. L’histoire n’est en fait qu’une succession sans profondeur, une galerie de personnages qui se croisent le long de ce canal Saint-Martin. Et ce n’est pas le couple des deux amants suicidaires sans intérêt ni envergure qui permet de captiver le public. Et ne parlons même pas de leurs nombreux changements d’opinions au cours du film. Pierre est déterminé à provoquer la mort de son amante et la sienne, avant de prendre peur et de refuser d’accompagner Renée dans la mort, puis souhaite se jeter sous un train et se ravise. Plus tard, il refuse de parler à sa bien-aimée en prison, et change d’avis une demi-heure plus tard. Quant à Renée, elle ne fait pas mieux : elle veut revivre avec Pierre à sa sortie de prison, puis quitte Paris avec M. Edmond, et change encore d’avis avant d’embarquer pour revenir dans la capitale. D’un ennui à mourir.
    Néanmoins, en dépit de ces travers, à la sortie du film, Arletty est acclamée par les critiques et accède au rang des actrices les plus célèbres, devenant une légende vivante du Paris populaire, au même titre qu’Edith Piaf. Sans grande difficulté, elle détrône une Annabella fade et sans intérêt, à l’image de son personnage. Depuis 1936, l’actrice blonde à la beauté immaculée a immigré aux Etats-Unis pour tenter de faire carrière à Hollywood, sous contrat avec la Fox, après son succès en France. Sollicitée pour revenir jouer dans son pays natal, elle revient à Paris en 1938 pour participer à son seul film français de l’année. Peut-être aurait-il été préférable qu’elle s’abstienne, car montrer son visage virginal ne suffit pas pour être une bonne actrice. Heureusement, Arletty et Louis Jouvet sont là pour maintenir ce film creux à flot.
    Teresa L.
    Teresa L.

    21 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Il y a du bon, même du très bon. Mais pourquoi toujours casser le rythme? Annabella fut une star à l'époque mais ce n'est pas ce qu'on retient du film aujourd'hui, plutôt le bon sens faubourien d'Arletty (plutôt qu'"Atmosphère, atmosphère..." c'est la fin de la tirade qu'il faut célébrer), l'irradiante Paulette Dubost, François Périer dont l'homosexualité est donnée à comprendre par petites touches, ainsi que l'impression de vérité donnée par le sordide Hôtel du nord.
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2023
    Dès les premières minutes Marcel Carné impose son style très "réaliste poétique" mais on remarque aussi que le trio Carné-Jeanson-Aurenche ont pris énormément de libertés avec le roman originel. Ils ont mélangé et/ou mixé les personnages et leurs caractères, ils ont atténué un peu la noirceur du livre et surtout ils ont un peu arasé les tragédies que subissent les femmes, ou plutôt ils suggèrent plutôt que le montrer frontalement, jusqu'à une grande partie des dialogues qui sont justement essentiels dans le film. Evidemment, quand on parle dialogue on pense forcément à la mythique tirade de Raymonde alias Arletty qui est désormais entrée dans la panthéon du cinéma français. Il faut aussi rappeler que les acteurs ne sont pas pour rien dans la mise en valeur de l'écriture, Louis Jouvet et son flegme inquiétant et faussement détaché et surtout la gouaille de Arletty transcende les répliques. Derrière ces mots d'auteur il y a pourtant tout un monde, toute une France d'alors qui est dépeinte avec ses ouvriers, ses gens d'en-bas, tout une société réunie dans un hôtel façon microcosme où les femmes tentent d'exister et de croire au bonheur. On laissera le dernier mot à Arletty qui dira du film : "Rien n'est démodé dans ce film. Pas une phrase. Pas un mot. Ce n'est pas de l'argot - l'argot se démode - ce sont des images. Il n'y a rien à retirer, rien à y remettre. C'est un morceau "fait", une partition."
    Site : Selenie.fr
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    « Atmosphère, atmosphère est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?».
    Grand classique du cinéma français, une chronique désenchantée aux dialogues sublimes, servis par la gouaille d'Arletty et l'éloquence de Jouvet.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    "Hotel du nord" est considéré comme un monument du cinéma français et je vais donc commettre une espèce de crime de lèse majesté. Après avoir vu bon nombre de films de l'époque, ce melo très typique des années 30/40 ne parait pas très au dessus du lot, j'en ai vu des meilleurs. Evidemment on ne peut qu'applaudir à 2 mains (et c'est un minimum) les prestations de Louis Jouvet et d'Arletty qui sont servis par la partie la plus croquignolesque des dialogues mais à côté de ca l'histoire elle même (banale) et les scènes entre Annabella et Jean-Pierre Aumont (bien mièvres) plombent le film. 3 / 5
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