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Un visiteur
3,0
Publiée le 5 septembre 2010
On apprécira ici à sa juste valeur le jeu des acteurs très convaicant dans cette préstation difficile tant la personnalité des personnages est complexe. On aimera également la noirceure du film qui nous dévoile petit à petit la face caché du show-biz des années 50. Pourtant le film est difficile à suivre dans sa première moitié du fait d'un changement d'époque fréquent et pas toujours évident à percevoir ce qui nuie à la bonne compréhension du film. La seconde moitié est en revanche beaucoup mieux construite et donc plus facile à suivre bien que le dénouement est assez compliqué à comprendre. En résumé, c'est un bon film à condition d'avoir le cerveau bien connecté parcqu'il demande beaucoup de concentration.
Atom Egoyan a voulu faire son thriller sexy et pervers et s'en tire plutôt bien. Si le début du métrage laisse dubitatif à cause de sa narration complexe et de son enchevètrement de temporalités, le cinéaste parvient à redresser la barre rapidement. Derrière le strass et les paillettes, il décrit un univers pourri jusqu'à la moelle. Ainsi, les deux stars comiques de la télévision se trouvent être des pervers drogués, la gentille journaliste cache des tendances homosexuelles et ainsi de suite. Personne n'est épargné dans ce film luxueux, parfaitement mis en scène et à l'ambiance proche du "Sueurs froides" d'Hitchcock, de "Basic instinct" (par la musique) et de certaines scènes de Lynch. Les acteurs sont tous excellents et nous emportent dans ce scénario alambiqué, mais très abouti. Un vrai bon moment de cinéma.
11/20 Ce film pêche par une intrigue poussive et finalement décevante. C'est dommage car les époques sont bien reconstituées. Les travers du showbizz sont également bien montrés.
Un thriller valorisé par les prestations de Kevin Bacon et Colin Firth, et par elles seules : le montage prétentieux entrave gravement la compréhension d'une intrigue déjà sévèrement capillo-tractée, Alison Lohman est assez jolie mais peu crédible, les musiques sont hideuses et le grain de l'image file la migraine au bout d'un quart d'heure. Hautain, soporifique et mal fini.
Excellent film que le nouveau Atom Egoyan. On ne voit pas le temps passer tant on est pris dans cette histoire de faux semblants à multiples rebondissements. Kevin Bacon et Colin Firth sont impeccables, et la révélation du film, Alison Lohman, s'en sort avec les honneurs, sa carrière est à suivre. Un très bon film à courir voir en ce début d'année.
Un film noir sur l'envers du décor dans l'univers du show business. La vérité nue est un film de mystère et de séduction, une atmosphère troublante et vénéneuse par moments mais plombée par une musique omniprésente, des voix-off barbantes et la jeune actrice Alison Lohman que j'ai trouvé horripilante et pas du tout dans le ton du film...j'ai étrangement pensé au Dahlia noir que j'ai découvers cette année. Colin Firth s'en sort comme toujours avec classe et talent, Kevin Bacon est convainquant et possède une présence aussi attirante qu'ambigue. J'aime la période à laquelle se déroule film (l'Age d'or d'Hollywood, le Rat Pack) et la réalisation d'Atom Egoyan est assez belle. Le dénouement très hitchcockien m'a fait aussi penser à La corde notamment dans les rapports entre les deux hommes. Le film est dans l'ensemble correct mais lorgne du coté de James Elroy (L.A. Confidential sublime) et parait au final un poil prétentieux. Prétentieux dans sa structure inutilement complexe avec cet enchevêtrement des époques et des narrateurs, un exercice de style un peu trop superficiel. Néanmoins, La Vérité nue se regarde sans déplaisir, Atom Egoyan gardant beaucoup de surprises pour la dernière partie et sa vision de la face cachée de la célébrité fait voler en éclat les illusions du reve américain.
L'histoire : Deux comiques extrêmement connus dans les années 50 se déchirent quand on retrouve une femme morte dans la baignoire de leur suite. Dans les années 70, une jeune journaliste cherche à percer le mystère.
Mon avis : Le film est un peu long, mais bien filmé. Les deux acteurs ont lair de sen donner à cur joie lors de leur one man show pendant le Téléthon. Mais certaines scènes sont dun goût douteux et auraient pu être épargnées au spectateur. Avoir deux têtes daffiche ne suffit malheureusement pas à faire un bon film.
Le réalisateur Egyptien Atom Egoyan adapte ici le sulfureux roman noir de Rupert Holmes, intitulé Somebody loves you et retranscrit un thriller alambiqué et complexe dans sa narration. La Vérité nue (2005) a la désagréable sensation de nous faire l'effet d'un téléfilm ou d'une série télévisée du style Columbo, du à un manque d'efficacité dans la mise en scène qui a tendance à s'alourdir et à prendre des longueurs au fur et à mesure que l'intrigue se dévoile. Seul le jeu des acteurs parvient à relever le niveau, que ce soit le duo Kevin Bacon & Colin Firth ou Alison Lohman.
N'ayant malheureusement pas vu ses derniers films je suis parti d'une idée totalement neutre et je pense que ce film est très prenant et bien tourné. J'ai bien aimé l'intrigue qui reste jusqu'au bout secrète même si cela n'a pas la carure d'un polar.
C'est un film non seulement beau esthétiquement, avec une copie si correcte des années 50, mais aussi un film intelligemment mis en scène avec un montage intriguant! Les acteurs son formidables, mystérieux et inconstants. Faut pas juger ce film au premier degré, mais faut regarder plus loin, en prenant en considération tout le milieu du showbizz, l'époque... c'est digne d'Egoyan!
Dans les +: belle présence de Colin Firth, admirables reconstitutions de deux époques, intrigue intéressante, images léchées, quelques scènes à tomber, plastique des actrices, des efforts sur le score... Dans les -: une histoire inutilement alambiquée, une voix off énervante, un manque d'incarnation du personnage de la journaliste. Au final, on a un film noir qui lorgne vers LA Confidential, un machiavélisme qui aurait pu etre mieux rendu avec moins d'artifices, une vérité pas univoque et un film qui se laisse quand même voir.
S'il n'avait été signé Atom Egoyan, "La Vérité Nue" aurait pu sembler être un joli coup d'essai. Ambiance noire à souhait, voix off flottante et presque déréalisante impeccablement maitrisée, jeu des acteurs quasi parfait (Kevin Bacon est saisissant, et ce rôle donne la véritable mesure d'un acteur trop souvent employé dans des seconds rôles), humour fin... Mais au final on finit par se noyer dans un montage qui nous brinqueballe parfois inutilement dans d'incessants allers-retours qui finissent par amoindrir l'intérêt du scénario, lequel souffre déjà de quelques liens un peu faciles. Et puis, et c'est peut-être là le principal défaut, la caméra colle aux personnages au point de les vampiriser, comme si le réalisateur n'avait pas su trouver la juste distance pour les dépeindre. Quant à la reconstitution des années 50 et 70, elle sonne un peu carton-pâte à force d'être trop impeccable. Bien sur, demeure une impression d'étrangeté forte intéressante, mais qu'est-ce à côté de celle d'"Exotica", de "De beaux lendemains", ou même de "Felicia's journey" ? Un bon film donc, mais pas un grand Atom Egoyan. Je conseille donc aux fans du réalisateur de ne pas trop attendre de ce film et de patienter jusqu'au prochain. PS : le titre, que ce soit dans sa version originale ou en français, est un peu déconnecté
Que dire, nous avons là une intrigue policière plutôt maigre dans le fond mais dont l'enrobage est cousu de fils blancs... Kevin Bacon garde son charisme et interprète bien son rôle ce qui permet de tenir dans la longueur, mais cela ne suffit pas et on reste sur notre faim... Dommage.