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Un visiteur
0,5
Publiée le 26 décembre 2007
Que dire, nous avons là une intrigue policière plutôt maigre dans le fond mais dont l'enrobage est cousu de fils blancs... Kevin Bacon garde son charisme et interprète bien son rôle ce qui permet de tenir dans la longueur, mais cela ne suffit pas et on reste sur notre faim... Dommage.
Quel beau film ! Prenant de bout en bout, on assiste à une superbe reconstitution de deux époques "strass et paillettes", où les artistes sont de mèche avec la mafia qui achètent les flics, etc... C'est en couleur, mais on a une belle ambiance de film noir des années 60. L'intrigue (dont l'enjeu paraîtra peut-être maigre à certains) n'est en soi qu'un prétexte à une superbe réalisation, à la mise en avant d'acteurs plus talentueux les uns que les autres. Mention spéciale à Kevin Bacon, formidable en amuseur cynique puis en producteur désabusé. Et puis c'est agréable de voir une intrigue où les retournements de situation ne nous tombe pas sur le coin de la gueule à grand renfort de musique et de caméra tournante.
Le trio est formidable. L'ambiance géniale. La réalisation discrete. C'est le scénario, bien ficelé, qui porte La Vérité Nue jusqu'à son dénouement, improbablement bien pensé. Une vraie réussite.
La Vérité nue est sans conteste un film dAtom Egoyan : à la lisière du film choral, on explore les possibles dun groupe dindividus pour finalement découvrir que les évidences sont mises à mal. Le réalisateur aurait-il usé la corde ? Ou bien suis-je trop habitué à son cinéma pour être surpris ? Car lintrigue ma paru prévisible ; ou je me désintéressais peut-être de lenjeu, tout simplement Toujours est-il que je nai pas été captivé par ce film à la réalisation et mise en scène poussives. Il faut dire que la vois off, qui paraphrase laction plus quelle ne la nourrit, ma vite lassé. Certes, Alison Lohman est belle (faute dêtre vraiment convaincante) et les deux acteurs masculins sont biens. Mais je suis vraiment déçu. Peut-être en attendais-je trop.
Un film qui aurait dû me plaire... Tous les ingrédients (thriller rétro, ambiance hitchcockienne agrémentée d'une pointe d'érotisme) étaient dans le shaker mais apparemment il a été mal et trop secoué... Au résultat dans le verre un truc hybride bien interprété mais très embrouillé, une intrigue pas passionnante et des ficelles grosses comme des lianes... Seule consolation : la superbe et talentueuse Alison Lohman, jeune transfuge de la télé américaine à qui l'on promet un bel avenir cinématographique.
Un film captivant qui montre de manière réaliste les coulisses du show-bizness. Saluons l'excellent casting de ce film. La mise en scène peut paraitre embrouillée mais elle est le reflet de l'esprit embrouillé des protagonistes... Un seul petit regret : une fin longue, 10 minutes auraient pu être facilement supprimées au montage à la fin du film. L'ensemble reste palpitant et bien joué.
Un superbe polar ! J'ai aimé le côté "paillette/glamour hollywoodien" de cet essai qui vire vers l'excès. Mais on le connais déjà, Hollywood est excessif. Egoyan le devient malgré lui. En tout cas le film transmet avec ingéniosité l'ambiance des époques. Ce n'est sûrement pas le meilleur film d'Egoyan. On pas non plus le classer comme le "pire". Je préfère Atom quand il était pauvre et bidouillait ses chef-d'oeuvres avec les moyens du bord. Mais bon ! Espérons qu'il ait marre un jour des gros budget ;)
Atom Egoyan... Si comme moi vous ne connaissiez pas ce realisateur il serait temps de le mettre dans votre liste d'auteur à decouvrir. Et commencer par La vérité nue est un exellent choix. C'est vrai qu'à la base on pourrait croire à un polar sans aucun intérêt. Un meurtre, une enquête et du sexe. C'est vrai y'à tout ça. Mais en plus le film est doté d'un scénario remarquable, d'un grand realisateur derrière la caméra et surtout d'acteurs épatant. Kevin Bacon est comme toujours impeccable, Colin Firth prouve qu'il peut tout jouer et Alison Lohman s'impose come une actrice qui a un très bel avenir. La photo est egalement grandiose. On se retrouve dans une ambiance delectable dans cette Amérique du spectacle. Les dessous peu reluisant du show-biz sont ici trés bien montré. Mais il y a aussi la trame d'un exellent polar. Fausses pistes flash backs se succèdent pour le plus grand plaisir des spectaeurs. Sex Drugs and Rock & Roll, Atom Egoyan nous livre un grand film un polar delectable malgé un final un peu tiré par les cheveux le canadien nous fait un passer un exellent moment !
On a envie de savoir où nous ménera la fin, un excellent film mené d'une voix off agréable sur le show-biz télévisuelle des années passées américaines.
L'intrigue se passe dans les années 50...et tout le reste aussi : mise en scène, dialogues, jeu des acteurs y compris les fantasmes poussifs et poncifs d'Egoyan. En résumé ça sent la naphtaline et ça n'aurait pas du être autre chose qu'un vague téléfilm.
On apprécira ici à sa juste valeur le jeu des acteurs très convaicant dans cette préstation difficile tant la personnalité des personnages est complexe. On aimera également la noirceure du film qui nous dévoile petit à petit la face caché du show-biz des années 50. Pourtant le film est difficile à suivre dans sa première moitié du fait d'un changement d'époque fréquent et pas toujours évident à percevoir ce qui nuie à la bonne compréhension du film. La seconde moitié est en revanche beaucoup mieux construite et donc plus facile à suivre bien que le dénouement est assez compliqué à comprendre. En résumé, c'est un bon film à condition d'avoir le cerveau bien connecté parcqu'il demande beaucoup de concentration.
11/20 Ce film pêche par une intrigue poussive et finalement décevante. C'est dommage car les époques sont bien reconstituées. Les travers du showbizz sont également bien montrés.
Atom Egoyan a voulu faire son thriller sexy et pervers et s'en tire plutôt bien. Si le début du métrage laisse dubitatif à cause de sa narration complexe et de son enchevètrement de temporalités, le cinéaste parvient à redresser la barre rapidement. Derrière le strass et les paillettes, il décrit un univers pourri jusqu'à la moelle. Ainsi, les deux stars comiques de la télévision se trouvent être des pervers drogués, la gentille journaliste cache des tendances homosexuelles et ainsi de suite. Personne n'est épargné dans ce film luxueux, parfaitement mis en scène et à l'ambiance proche du "Sueurs froides" d'Hitchcock, de "Basic instinct" (par la musique) et de certaines scènes de Lynch. Les acteurs sont tous excellents et nous emportent dans ce scénario alambiqué, mais très abouti. Un vrai bon moment de cinéma.
Un thriller valorisé par les prestations de Kevin Bacon et Colin Firth, et par elles seules : le montage prétentieux entrave gravement la compréhension d'une intrigue déjà sévèrement capillo-tractée, Alison Lohman est assez jolie mais peu crédible, les musiques sont hideuses et le grain de l'image file la migraine au bout d'un quart d'heure. Hautain, soporifique et mal fini.