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ygor parizel
240 abonnés
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4,0
Publiée le 15 février 2013
Une histoire sulfureuse chaque personnage est nocif. Scénario intelligent qui maintient le doute jusqu'à la fin. Une photographie rétro qui fait pensé à l'époque ou se déroule l'action. Un très bon casting Kevin Bacon m'a épaté. Un film noir qui tient ses promesses.
Retrouver Atom Egoyan au cinéma cest toujours un vrai plaisir. La vérité nue est un excellent film, solide, tordu, à la sensualité à fleur de peau, avec des filles superbes, construit sur des allers et retours passé/présent... bref, un très bon divertissement en forme de thriller, finalement pas très loin par moment de Scorsese. Un film noir, passionnant, sur le show-biz, les stars de télé et leur face cachée.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 12 mars 2021
Certains pourraient interpréter cette histoire comme un manque de subtilité ou de nuance mais après y avoir réfléchi je n'ai pu que conclure que ce film est extrêmement mauvais à presque tous les égards. Le scénario est mauvais, le montage est artificiel trompeur et ennuyeux. Le jeu des acteurs est extrêmement mauvais du moins en ce qui concerne Alison Lohman. La musique est banale les costumes et le maquillage sont ratés. Egoyan a manifestement essayé de masquer la superficialité du scénario par un montage excessif. Il y a de nombreux flashbacks qui visent manifestement à rendre l'intrigue plus dense qu'elle ne l'est réellement. En fait ils ne font que rendre l'histoire plus difficile à comprendre sans la rendre plus attrayante. De plus pendant tout le film une musique très forte apparemment composée exclusivement pour les violons tente d'augmenter le suspense inexistant. Dans l'ensemble le film entier est extrêmement vulgaire et la seule raison de le regarder serait l'anatomie d'Alison Lohman...
Un polar troublant , mystique mais surtout gênant . La retranscription des années 50 est excellente et appuyé par une mise en scène et une image qui représente bien cette époque , le duo Kevin Bacon/Colin Firth joue comme il faut mais Alison Lohman manque de crédibilité pour s'imposer face a ces deux grands . Mais certains moments du film mettent mal a l'aise , vienne le déranger et crée une sensation de malaise qui peut donner envie de stopper le film . Un bon film mais un peu trop dérangeant
Une journaliste enquête sur la mort suspecte d’une employée d’hôtel, survenue quinze ans auparavant. On découvrira ses liens avec les protagonistes du drame, duettistes comiques célèbres à l’époque, et la vérité apparaîtra peu à peu, au fil des confidences de ces derniers. Le cinéma d’Egoyan vaut à la fois pour l’atmosphère créée et pour l’étude des personnages, deux composantes qui structurent aussi cette production. Un savant entrelacement de séquences des diverses époques et l’alternance de scènes dialoguées et de voix off sont les moyens utilisés pour créer une ambiance douce amère, induisant nostalgie et regret pour d’un passé flamboyant et tragique à la fois. Une atmosphère proche de celle des précédents films du même auteur. Les deux héros ne savent s’ils souhaitent ou non éclairer ce passé trouble qui a laissé en eux de profondes blessures. Regret du temps qui passe, remord, fatalités, difficultés de communication ; les personnages d’Egoyan ont tous quelque chose de tragique, qui les rend attachants. Mais cette fois l’auteur paraît moins à l’aise, peut-être à cause de la dominante policière du sujet. Et l’ensemble des séquences semble un peu décousu, car l’auteur s’attache davantage à créer une ambiance qu’à assurer la lisibilité. Donc un film à voir plusieurs fois pour une parfaite compréhension, ce qui n’est pas une perspective désagréable.
Un policier qui enchaîne les rebondissements et les interprétations. Malgré tout, on a du mal à être captivé à cause d'une mise en scène un peu trop convenue. Le sujet troublant et les acteurs sauvent l'ensemble (Colin Firth et Kevin Bacon). La grâce et le charme de l'actrice Alison Lohman y sont aussi pour beaucoup...
D'après un roman noir de Rupert Holmes, Somebody Loves You (2004). C'est à la fois une peinture acide du monde du spectacle télévisé, entre mythologie publique et histoire privée, et un thriller. L'adaptation mêle flash-back et points de vue différents, vraies-fausses révélations, manipulations diverses. Ce film rassemble par ailleurs quelques thèmes fétiches d'Atom Egoyan (Exotica, De beaux lendemains...) : le poids du passé, la culture du secret, les névroses, la rage et la nostalgie, le trouble sensuel ou sexuel. On ne peut pas dire que l'intrigue soit toujours très limpide ou originale, mais le réalisateur a une façon bien à lui, très caressante, très séduisante, de sonder des images trop lisses pour être pures.
Adaptation dun roman noir de Rupert Holmes (2004), laction se situe dans les années 50 et dépeint un tandem de stars du petit écran, tandem qui éclate suite à la découverte dun cadavre dans leur suite. Habilement ficelé, pas mal de suspens, le film retrace très bien lépoque, luxe drogue et paillettes sont au rendez-vous (même si cest un peu « lisse »). Acteurs exceptionnels, tandem qui marche à merveille : Keavin Beacon qui bénéficie enfin dun rôle à sa mesure et Colin Firth, impeccable (déjà formidable dans « La Jeune fille à la perle »), bémol pour la journaliste peu convaincante (un peu trop tapisserie, blonde quoi !). A voir.
Voila un film troublant qui n'a pas peur de montrer le côté obscur du show bussiness! C'est trés ben réalisé, c'est parfaitement joué et l'intrigue nous tien en haleine jusqu'a la fin.
Un thriller valorisé par les prestations de Kevin Bacon et Colin Firth, et par elles seules : le montage prétentieux entrave gravement la compréhension d'une intrigue déjà sévèrement capillo-tractée, Alison Lohman est assez jolie mais peu crédible, les musiques sont hideuses et le grain de l'image file la migraine au bout d'un quart d'heure. Hautain, soporifique et mal fini.
Dans les +: belle présence de Colin Firth, admirables reconstitutions de deux époques, intrigue intéressante, images léchées, quelques scènes à tomber, plastique des actrices, des efforts sur le score... Dans les -: une histoire inutilement alambiquée, une voix off énervante, un manque d'incarnation du personnage de la journaliste. Au final, on a un film noir qui lorgne vers LA Confidential, un machiavélisme qui aurait pu etre mieux rendu avec moins d'artifices, une vérité pas univoque et un film qui se laisse quand même voir.
La Vérité nue est sans conteste un film dAtom Egoyan : à la lisière du film choral, on explore les possibles dun groupe dindividus pour finalement découvrir que les évidences sont mises à mal. Le réalisateur aurait-il usé la corde ? Ou bien suis-je trop habitué à son cinéma pour être surpris ? Car lintrigue ma paru prévisible ; ou je me désintéressais peut-être de lenjeu, tout simplement Toujours est-il que je nai pas été captivé par ce film à la réalisation et mise en scène poussives. Il faut dire que la vois off, qui paraphrase laction plus quelle ne la nourrit, ma vite lassé. Certes, Alison Lohman est belle (faute dêtre vraiment convaincante) et les deux acteurs masculins sont biens. Mais je suis vraiment déçu. Peut-être en attendais-je trop.
Un trio d’acteur qui a effectué un travail remarquable pour donner un coté malsain à ce film où le spectateur mène l’enquête. Cependant l’intrigue n’est pas si bien menée et l’on assiste à trop grand nombre d’aller-retour usant à la fin.
Superbe réalisation. Intrigue bien ficelée qui tient en haleine, avec de nombreux rebondissements, jusqu'à la dernière image, interprétation magistrale.