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Vagelios
43 abonnés
975 critiques
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4,0
Publiée le 23 janvier 2007
Le titre du film est plutôt mal choisi car ce qui en fait la force est le somnambulisme,dont j' ai découvert les aspects les + sombres pouvant avoir lieu, de Gabrielle qui est l' élément central de l' histoire. Le manque d' affection accentue le trouble du comportement du personnage de Ludivine Sagnier,qui livre une très bonne interprétation, qui attire et perturbe fiévreusement son entourage. Un film sombre et réaliste réussi dans l' ensemble.
4 480 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 23 mars 2021
Ce qui m'a le plus attiré dans ce film c'est Ludivine Sagnier. Qui est une femme magnifique et très talentueuse. Et elle ne déçoit pas en tant qu'actrice. C'est le film lui-même qui est littéralement très ennuyeux. Ce n'est pas tant le rythme lent de l'histoire mais le fait que de nombreuses choses restent dans l'ombre sans jeu de mots. Ce film ne peut pas explorer chaque relation très profondément et les relations des personnages principaux sont révélées superficiellement et avec peu de profondeur. Un bon film aurait pu mieux explorer les relations humaines et avec une tournure beaucoup plus sombre...
Surprenant a plus d'un titre. On aime l'ambiance que réussi a créer Giannoli dans "Une aventure" qui est surtout une rencontre de deux acteur avec une Ludivine Sagnier incarnant magnifiquement une jeune femme malade psychologiquement. Bien sûr, il y a des redondances mais on se laisse prendre à ce charme comme Duchauvelle face au somnibulisme de la gracieuse Ludivine, même dans la tourmente. On suit une aventure finalement assez limpide dans son scénario mais le talent de Giannoli est ailleurs : dans sa manière d'aborder ce thème, de filmer les acteurs. Et puis aussi une manière d'ancrer l'irréel dans la réalité. Les dialogues y sont pour beaucoup.
Une aventure guère palpitante D'entrée de jeu, des images tirées de Decasia laissent perplexe. Les thèmes de la mémoire et de la conservation de l'image sont certes présents dans le film, mais débuter par des extraits du film de Morrison, ça fait un peu prétentieux. C'est un peu comme si, par avance, le réalisateur voulait bien faire comprendre au public qu'il n'a pas produit un vil film de genre, mais une oeuvre profondément réfléchie. Cette impression se répète par la suite lors des scènes tournées dans la Vidéothèque de Paris, lieu dont le cinéaste cherche visiblement à nous montrer qu'il est familier. De manière générale, le film est assez austère : de longues scènes bien lentes, sans accompagnement musical, des dialogues chuchottés... Le minimalisme tient lieu d'ambiance intrigante et d'exigence vis-à-vis du spectateur. Tout ce qui est produit, c'est un bel ennui, tant et si bien que l'élément de suspense amorcé en début de métrage (qui est le personnage qui a saigné comme un goret ?) et les zones d'ombres de la vie du personnage incarné par Ludivine Sagnier deviennent absolument inintéressants. A trop vouloir se faire mousser avec ce film onaniste, Xavier Giannoli en a oublié un petit détail : d'autres personnes que lui seront peut-être amenées à le voir.
Ce film très esthétique reprend le thème de la femme fatale : magnifiquement interprété par ludivine sagnier. Les autres acteurs ne sont pas en reste : ils sont tous très bons. Bien qu'il ne se passe pas énormément de choses, le film est très prenant. A voir
Lourd comme sujet. Un homme tombe amoureuse d'une somnabulisme qu'il décide d'aider... Second film du talentueux Xavier Giannoli. Mais ce long souffre d'un important problème dans l'histoire, qu'on a du mal à suivre. Sans ni queue ni tête vraiment, le film nous emmène dans une relation sombre et "méandreuse" et peu excitante au final. Complexe également. Les vraies forces du film, sont vraisemblablement l'interprétation des acteurs et la réalisation de Giannoli. Cette dernière, envoutante, mérite d'être citée. Giannoli semble vraiment doué pour filmer les ambiances nocturnes, un peu abyssales, et on retrouve aussi une sensualité particulière et réalistes dans ses certaines séquences. Cinéaste vraiment intéressant.
Xavier Giannoli est notre nouveau poète du cinéma français. Pleins de références dans ce film (Nosferatu, Shining, Lost Highway...) et une ambiance à la... Giannoli. Et Nicolas Duvauchelle trouve ici son meilleur rôle et nous prouve qu'il est bel et bien un putain d'acteur.
J'avais une soirée à tuer et quoi de mieux qu'une séance de cinéma. Mais au lieu de çà, j'ai eu une soirée dans les bras de morphée. Une aventure est un film au titre attirant, les acteurs sont plutot bon, mais le scénario manque de coherance. Je devrais même dire qu'il m'a fait dormir au premier sens du terme. Les scènes sont bient trop longues, on se demande tout au long du film qu'est ce que ces scènes font dans l'histoire. Je n'ai surement pas du comprendre le film a force de dormir mais cette histoire de video sans queue ni tête n'a aucun sens ou bien encore on se demande quel est le rôle de la "femme de menage-amie" qui disparait au milieu du film... Si vous avez une soirée et que vous voulez aller au cinema, je vous conseillerai de ne pas aller voir ce film.
Après avoir entendu de bons échos dans la presse, jai été tenté par ce film signé Giannoli. A mi chemin, entre le fantastique, les turpitudes romantiques et le polar bien sombre, le scénario est pour une fois ambitieux. Mais cest là justement que le bas blesse, le film se perd dans ce dédale de thématiques sans réellement trouver sa voie. On ne sennuie pas mais on ressort du film, déçu, surtout que la scène finale na rien de transcendant et nous laisse sur notre faim. Mais enfin « Une aventure » permet au moins dapprécier la nouvelle vague dacteurs français, Nicolas Duvauchelle en tête, parfait une fois de plus et la sublime Ludivine Sagnier, dans un rôle plus profond que dans les films dOzon.
Troublante rencontre entre un jeune homme bien sous tous rapports et une jeune femme malade psychologiquement... Partagé entre l'envie de l'aider et l'aversion pour cette fille malsaine, le protagoniste est déstabilisé, désoeuvré...
Depuis dix ans, je regarde au minimum un film par jour, avec l'idée tenace que même la pire daube contient peut-être UN plan qui la sauve du néant abyssal. Je suis parfois émerveillé, souvent surpris et le reste du temps consterné. Et puis il y eu Une Aventure. Ma rencontre avec le vide. Le degré zéro de l'image. L'absence de tout. La prétention d'un maniérisme pseudo dogma. L'indigence des """"acteurs""". Une Aventure n'existe pas: plus fort que les Corps impatients déjà insupportable de nullité, ce film est un assemblage bancal d'images soporifiques pour cerveaux morts. Peut-être est-ce là l'avenir du cinéma (français). Plus de cinéma, plus que des images qui rappellent a contrario le génie du réalisateur de l'Eclipse... Triste époque.
Prototype du genre de films encensés par la critique et (espérons-le) boudé du public, "Une Aventure" est un film déplaisant, ennuyeux et dénué d'intérêt. Des plans fixes, des silences, des soupirs ponctués de débuts de phrases pas toujours audibles... De toute façon on ne rate pas grand chose vu qu'il ne se passe rien de fondamental. Ludivine Sagnier, engoncée dans un rôle qui bride sa sensualité et son tempérament naturels, Nicolas Duvauchelle inexpressif et dénué de sentiment, presque autiste à force de vouloir faire sans... Bon, Bruno Todeschini a tellement de talent qu'il sauverait le film à lui tout seul par sa seule présence sur la pellicule. Le sujet de la schizophrénie et de la dépression sévère abordée de manière si désinvolte et qui se veut si sérieuse... Et puis le final, grandiose, qui laisse supposer qu'une malade mentale en état d'irresponsabilité reconnue au moment des faits, va être laissée dans la nature avec un enfant de 5 ans... J'hallucine !
Petit exercice intellectuel, un homme oisif manipule deux femmes qui s'ennuient copieusement dans leur propre vie sans intérêt. Accouplée, avec un amant frère boudeur permanent de famille bourgeoise Neuilly ou Levallois, elle bosse la nuit pour un job de maniaque insomniaque. L'autre maîtresse mène une double vie un peu douteuse avec mari et deux enfants dans un luxe de parvenus et cet homme qui s'amuse entre chantage affectif plus ou moins aidé par un psy trop content d'avoir son sujet d'étude disponible, puisque totalement oisif donc. Bien entendu ça ne peut se terminer qu'en eau de boudin. Le summum du plaisr égocentrique de la possession perverse, il tue l'une de ses maîtresse en se débrouillant pour impliquer la seconde. Que dirait-on, ouh le manipulateur pervers narcissique, féminicide, saloperie et on va lui trouver toutes les excuses, la preuve il est libre puisqu'innocent au moment du passage à l'acte, une honte, un scandale c'est toujours pareil avec les mecs.... Ben là, c'est l'inverse du coup les perversions du réalisateur sont légitimées puisque c'est une pauvre fille déseuvrée qui est l'héroïne, victime de problèmes psycho névrotiques. Franchement quand j'entend que fils de est une chose pénible à assumer, il semblerait que là aussi ce soit pure légende, la preuve avec monsieur Giannoli.