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    Bug
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    414 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Dans la lignée de “Cruising” , Friedkin nous plonge dans les affres de l’âme humaine ici rongée par la paranoïa schizophrénique de ces deux personnages principaux qui se persuadent que des insectes se sont glissés sous leur épiderme suite à une expérience subie à l’armée par l’élément mâle du couple (Michael Shannon). Le plus fort de l’histoire et sans doute le plus captivant est de voir comment la toute récente compagne de ce militaire déséquilibré entre dans le jeu de celui qu’elle a cru un moment capable de la sortir de l’enfer (son fils a été kidnappé quasiment sous ses yeux dans un supermarché six ans auparavant). A deux, la folie prend tout de suite une force exponentielle pour finir par aboutir à l’apocalypse par l’immolation. Film très fort de ce grand vétéran qui frappe un grand coup après plus de deux décennies de commandes plus ou moins réussies qui ne lui ont jamais permis de retrouver le lustre d’antan. La mise en scène est tirée au cordeau et l’on voit tout de suite la différence entre un maître et un subalterne si l'on compare « Bug » avec « Black Snake moan » (Graig Brewer en 2006) qui entendait nager dans les mêmes eaux. Il faut aussi revenir sur la performance d’Ashley Judd qui comme Meg Ryan avec Jane Campion dans « In the cut » opère un virage à 360° des plus réussis. Bravo l’artiste qui aurait sans doute mérité un oscar si le sujet avait été plus consensuel et donc propice à la consécration majeure. Dans les bonus du DVD, Friedkin revient sur son parcours et nous donne sa vision du cinéma actuel. Le tout sans amertume et avec une analyse très fine des raisons qui l’ont amené sur la voie de la confidentialité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Un de ces films de moches , mais ou veux tu nous emmener ; non non je viendrai pas !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Après un ptit quart d'heure un peu mou, une bonne surprise !
    La bonne heure qui suit ...??? Paranoïa totale !!!
    A voir.
    Gody G.
    Gody G.

    21 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2013
    je me suis pas du tout ennuyé, malgré que la moitié du film semble traiter d'un tout autre sujet que de la paranoïa. une longue exposition, mais heureusement pas lassante. les deux héros du film sont très bons comédiens. un peu difficile de savoir s'il s'agit vraiment ou non d'un complot d'état ou d'une simple paranoïa quand on a pas lu le synopsis. lol le mec a l'air tellement convaincant qu'il mènerait en bateau tout une salle de ciné !
    avivet
    avivet

    10 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2013
    Rien !! Aucun intérêt, les acteurs sont mauvais, l'histoire alambiquée et pas crédible un seul instant (c'est la première fois que je fais une aussi mauvaise critique d'un film). La logorrhée des acteurs est insupportable.
    Ce n'est pas un thriller ni un film d'horreur, c'est juste un film comique totalement raté et ennuyeux. Si vous avez du temps à perdre, alors je suis sûr que vous serez d'accord avec ma critique. Les magazines "Studio" et "Rolling Stone" ont fait une bonne critique de ce film, sans doute étaient-ils payé pour en dire du bien, ou avaient-ils fumé ! Passez votre chemin et revoyez pour la dixième fois "les dents de la mer" vous aurez au moins un peu peur et l'histoire tient la route...
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    23 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2013
    Un film qui, tour à tour, inquiète, dérange, amuse, puis déplait. William Friedkin nous rappelle brillamment qu'il s'agit à l'origine d'une pièce de théâtre en portant à l'écran un véritable huis clos, tantôt sensuel (scène de sexe qui traduit bien l'idée de contagion), tantôt grand-guignolesque. Cette histoire de paranoïa aurait pu s'arrêter bien avant de tomber dans le grotesque et dans le moralisme qui nous fait finalement voir des complots partout. Mais nous sommes libres de croire tout ce qui est dit, puisque jamais le vrai du faux n'est décelé. Là est la force du film, mais pas de quoi se lancer dans des explications biscornues et à une psychanalyse du soldat désillusionné. "Bug" est néanmoins sorti bien après la date de péremption de "L'Exorciste", qui surprend par sa platitude et son manque de modernité, mais le réalisateur garde le même avant-gardisme dans ses propos et dans sa mise en scène. Gros point noir également : le film est étonnamment mal joué (ou mal doublé, à voir), malgré ses interprètes de qualité. Un film qui dérange et qui chatouille un peu, mais qui n'échappe pas au filtre de notre conscience et de notre rationalité.
    eldarkstone
    eldarkstone

    215 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2013
    Très moyen, très bavard, très spécial ... Si les acteurs jouent bien la folie de plus en plus grandissante tout au long du film, cela reste la seule chose à peu prés remarquable, le reste, entre idées glauques et n'importe quoi final, laisse le spectateur assez perplexe ...
    jthuil
    jthuil

    13 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2013
    Sur les thématiques de la paranoïa et de la contagion mentale, Bug est ce qu'on peut trouver de mieux. Les acteurs semblent habités par leur personnage. Une excellente surprise de la part d'un réalisateur qu'on n'attendait plus.
    Hakim1976
    Hakim1976

    94 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2013
    Coincés dans un motel qui sert de seul décor à ce long métrage, les deux protagonistes sont secondés par Harry Connick Jr, le violent ex-mari qui effraie la jeune femme, et Lynn Collins, en blonde cette fois ci, qui est la meilleure amie qui met en contact les deux héros. Au final, Bug est un film purement mental où on ne voit rien. Ces insectes invisibles accentuent donc notre sens de l’interprétation. Le final laisse quand même un goût amer car il n’apporte aucune réponse concrète, surtout que le scénario s’arrête pile poil à un moment riche en tension et en rythme. Il souffre aussi de quelques longueurs même si le concept reste intéressant… Le point fort de ce récit réside incontestablement au jeu incroyable et magistrale de Ashley Judd. Je ne crois pas me souvenir l’avoir vu incarner un personnage aussi torturé de l’intérieur et atteindre un tel point culminant de détresse!

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    Gabriel B
    Gabriel B

    5 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2013
    Trop d'incohérences dans le scénario à mon avis, je ne savais pas que la paranoïa était une maladie contagieuse, c'est vraiment dommage car les acteurs sont bons...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 janvier 2013
    Ce film traite de manière vraiment recherchée de la paranoïa, et plus encore, de "la folie à deux".
    On voit que le réalisateur a essayé de rendre cet état psychologique le plus proche possible de la réalité.
    Cependant, on ne pourra que déplorer la version française qui gâche le spectacle, avec un très mauvais jeu de voix.
    Bref, c'est un film qui en vaut le détour, même si la fin est (comme dans la plupart des films actuels) un peu bâclée.
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Un film étourdissant sur la folie. Michael Shannon construit dans son délire paranoïaque une interprétation du monde extrêmement logique, c'est logique mais cela se fonde sur des insectes invisibles, donc sur un argument invérifiable. La disparition est au centre de la vie de Agnès: son fils s'est fait enlevé, elle mène un deuil impossible, même si ça ne sert à rien d'expliquer ses motivations lorsque elle suit Peter dans son délire : il lui offre une fiction, une histoire, il la séduit par la manière dont il raconte les choses, comment un être aussi intelligent pourrait être fou? C'est un film sur la crédulité, comme descendre un escalier vers des vertiges autodestructeurs: la relation avec son ancien compagnon était aussi fondé sur cette crédulité qui faisait prise sur Agnès, celui-ci la battait mais jouait un double personnage: méchant/gentil. Le film progresse vers un délire verbal et les acteurs jouent de leur corps, de leurs attitudes, complètement entraînés par les mots qu'ils débitent jusqu'à un final où l'hystérie est totale.
    Aucun des personnages est « normal »: ils ont tous une manière d'être, une façon de communiquer, qui est rugueuse, c'est une des grandes qualités du film, il n'y a pas d'archétypes.
    Parkko
    Parkko

    158 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    J'ai vu Bug car Killer Joe de Friedkin m'avait vraiment beaucoup plu et que j'avais envie de m'essayer à sa filmographie. Bug m'a assez désarçonné. Globalement je pense que je n'ai pas beaucoup aimé mais le film est tellement étrange et barré que je tiens à ne pas l'accabler car il sort des sentiers battus et propose des choses vraiment intéressantes. Là où le film est très intéressant c'est lorsqu'il oscille entre une folie patente qui semble évidente (je crois que les réalisateurs aiment bien faire jouer à ce pauvre Michael Shannon des personnages dont on a du mal à savoir s'ils sont fous ou s'ils sont presque prophétiques !) ou alors un immense complot gouvernemental dénoncé dans sa terrible horreur par un jeune homme qui y voit plus clair que tous les autres protagonistes du film, spectateur compris (si on peut considérer que le spectateur soit un protagoniste du film, mais Friedkin l'inclut complètement en lui proposant cette réflexion).
    Après c'est vraiment sur ça que le film m’interpelle, surtout qu'il va très très loin quand même dans le délire (ou dans le complot, etc. vous avez compris l'idée hein). Mais il me perd aussi un peu par moment. Même souvent. Je regarde un film intéressant mais qui ne m'intéresse pas. En allant aussi loin dans sa folie, Friedkin sait qu'il laisse des spectateurs en route. J'en fais partie mais je l'accepte. Car son film cherche à proposer quelque chose. Et ça, on ne peut pas le lui reprocher.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 octobre 2012
    Film de psychos quand même.J'aime bien le genre.Mais le pas le hard comme lorsque le gars s'arrache les dents avec la pince.Le film n'est pas plausible car Agnès est toujours prête à croire Peter et ses invraisemblances.Par contre délire les dialogues paranos.Trés fort ! Et le coup de parano sur la pizza est fortiche ! Pour la fin faudra l'voir !
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Bug, cela signifie insecte. Dans le film de Friedkin, les insectes sont partout, et nulle part à la fois, puisque seul Peter les repère. Au début, Agnes ne les voit pas et se moque même de la phobie de son compagnon ; ce n'est que par la persuasion qu'il réussit à la convaincre de leur présence, et à l'instar de tout un chacun qui se met à se gratter la tête dès qu'il entend parler de poux, elle en arrive à se scarifier pour se débarasser d'eux, ce qui est un moindre mal par rapport à l'automutilation que pratique Peter (âmes sensibles, s'abstenir !).

    La force de Friedkin, c'est de placer le spectateur dans la même situation que celle d'Agnes. Après tout, comparé aux autres personnages (une serveuse dépressive et un ex-taulard violent), Peter à son arrivée a l'air calme et raisonnable, et même s'il semble auréolé d'un mystère et porteur de quelque chose de douloureux, on comprend qu'après toutes les épreuves qu'elle a traversées, Agnes ait eu besoin de se réfugier sous son aile. Quand il commence à pourchasser les bestioles, on peut accepter ses explications : qui a déjà vu un aphide ? Seules quelques images subliminales d'insectes nous annoncent que les bugs ne sont peut-être ceux dont on parle.

    Car bug, cela signifie aussi une anomalie de fonctionnement d'un programme, depuis qu'un papillon nocturne s'est pris dans l'ordinateur d'Harvard en 1946, inspirant le cafard qui transforme de nom de Tuttle en Buttle dans "Brazil". Et le film nous parle du bug mental que représente la paranoïa, comment un petit fait peut entraîner en cascade une série de dysfonctionnements jusqu'à l'implosion de tout le système. Les insectes sont ici une métaphore de la maladie mentale, insidieuse et douloureuse à la fois.

    De la paranoïa, le film reprend deux caractéristiques : l'enfermement et la structuration. L'enfermement, puisqu'à l'exception d'une ou deux scènes, tout se passe dans le studio du motel (hommage à "Psychose", de son modèle Hitchcock et autre grand film sur la paranoïa ?). William Friedkin retrouve ainsi le huis clos qui marquait la dernière demi-heure de "L'Exorciste", et sa mise en scène réussit à renouveler en permanence la façon de capter cette claustration - même s'il utilise des techniques surannées comme les zooms avant.

    La structuration, à la fois dans le découpage et l'évolution du décor jusqu'à cette alu-cinante chambre de décontamination digne de Lynch ou de Cronenberg, et dans la logique implacable du discours délirant du complot, culminant dans le monologue d'Agnes où elle intègre dans une cohérence implacable les mutations génétiques, Timothy McVeigh (l'auteur de l'attentat d'Oklahoma City) et Unabomber. Risible et terrifiant, surtout dans un pays qui a gobé sans sourciller la fable des armes de destruction massive.

    William Friedkin explique : "Dans Bug, il y a bien entendu les insectes, la paranoïa rampante, mais c'est surtout l'histoire d'une personne qui prend l'ascendant sur l'autre et qui la contrôle". Cette prise de pouvoir est filmée magistralement, d'autant plus que les procédés utilisés par Peter vis-à-vis d'Agnes sont les mêmes qu'emploie Friedkin vis-à-vis du spectateur (ne pas montrer, juste persuader), et Ashley Judd donne corps avec l'énergie du désespoir à ce personnage écorché - du sens figuré au sens propre. Construit sur un crescendo haletant, "Bug" est le film drôle et effrayant d'un malicieux jeune homme de 68 ans, qui a réussi à créer une atmosphère proche de celle de deux cinéastes qu'il déclare admirer, Clouzot et Haneke.

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