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    Bug
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    414 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Ce film mystérieux de William Friedkin se compose en deux parties avec cette première partie ou l'on découvre les protagonistes, cette présence d’insectes les révélations de chacun pour aller jusqu'à la seconde partie allant de la paranoïa à cette descente aux enfers pour ces personnages (j'ai d'ailleurs retrouvé quelques éléments similaires à Requiem for Dream).
    Un huit-clos qui se révèle donc très long presque ennuyant au départ pour aller progressivement vers des séquences gores et mettant le doute au spectateur entre les frontières du réelle et de l'utopique.
    Un film qui ne plaira pas à tout le monde et qui reste très particulier, cela dit son côté original et son atmosphère très saugrenu n'est pas déplaisant. A voir par curiosité
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2024
    La fin de carrière de Friedkin n a pas été au niveau de ses grandes œuvres. Je sortirais tout de même ce Bug du lot. Car malgré une direction artistique un peu faible et notamment une photo très fade il demeure un film passionnant. Cinéaste des zones d ombres et des parties grises il fait merveille avec cette histoire qui parle de paranoïa, de deuil impossible, de fuite de la réalité et de la notion même de réalité. Il est aidé en cela par une impressionnante Ashley Judd qui fait merveille avec son rôle et dont je me suis demandé après coup quelles formidables autres performances elle aurait pu faire si sa carrière n avait pas été ruinée par Harvey Weinstein. Face à elle Michael Shannon est impressionnant tant il apparaît en conviction et on trouve également Harry Connick Junior qui campe un salaud bluffant d authenticité. Bref un film aussi dérangeant que passionnant, presque désagréable mais assurément marquant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2024
    Plongée éprouvante mais un peu trop grotesque aux confins de la folie paranoïaque, portée par la performance énorme du duo Ashley Judd/Michael Shannon. 3,25
    Nicothrash
    Nicothrash

    367 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Une sacrée étrangeté à mettre au crédit du grand Friedkin ce déroutant Bug. Sous ses airs de téléfilm mal embouché, le métrage nous amène à descendre aux enfers en compagnie d'un "couple" borderline sur le thème de la paranoïa. Un thème pour le coup parfaitement traité avec une dissémination d'indices tout du long histoire d'essayer de tirer le vrai du faux et d'essayer de comprendre où l'on va exactement. Le premier plan est superbe, puis ça tourne en rond pendant un moment autour de dialogues pas bien palpitants jusqu'à ce que la folie s'empare du métrage. L'occasion d'interprétations plus qu'intéressantes de la part de Ashley Judd et Michael Shannon. J'étais passé à côté une première fois, un peu moins aujourd'hui, le scénario n'est pas mauvais du tout et les thématiques abordées sont intéressantes, en revanche ça tire en longueur et il faut s'accrocher pour aller au bout de ce délire malaisant du génial réalisateur de L'Exorciste. Pas son plus grand film c'est certain mais une originalité à voir une fois au moins.
    Artriste
    Artriste

    116 abonnés 2 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2024
    Thriller psychologique, réalisé par William Friedkin, Bug est un film déstabilisant. L'histoire nous fait suivre Agnès, une serveuse solitaire au passé tragique, vivant dans un vieux motel dans la peur de son ex-mari violent, Jerry, qui vient tout juste d'être libéré. C'est dans ces conditions qu'elle fait la rencontre de Peter, un homme calme, mystérieux et excentrique, présenté par son amie et collègue de travail R.C. Seulement, tout va basculer lorsque le nouvel arrivant révèle à son hôte que des insectes particulièrement rares s'introduisent sous sa peau. Ce scénario, adapté de la pièce de théâtre du même nom écrite par Tracy Letts, nous plonge pendant un peu plus d'une heure et demie dans une descente aux enfers traumatisante. Si l'intrigue prend du temps à se mettre en place dans son premier tiers et qu'on se demande vers quoi elle va nous mener, on se rend compte au fil des minutes de la direction prise et celle-ci est inquiétante. Ce côté imprévisible se transforme peu à peu en un récit révélant toutes ses cartes et nous entraîne à sombrer dans la folie avec ce binôme. L'aspect psychologique est très bien traité et aborde de nombreux comportements sociaux comme la force de persuasion. Entre délire et réalité, difficile de croire à ce à quoi on assiste. Montrer l'influence que peut avoir un être sur l'autre est grandement intéressant. D'autant plus que cette thématique est couplée à d'autres comme l'amour et la guerre. Deux sujets antinomiques et pourtant complémentaires dans cette spirale de violence et de douleur aussi bien psychique que physique, traitant également avec justesse du deuil, des addictions et des violences conjugales. L'ensemble est porté par des personnages parvenant à devenir attachants sur la durée. Ashley Judd interprète une femme en détresse mentale qui va retrouver le sourire pendant un certain temps auprès d'un Peter illuminé et paranoïaque incarné par Michael Shannon. Le reste de la distribution comprenant Harry Connick JR., Lynn Collins et Brian F. O'Byrne joue des rôles tout aussi importants. Tous ces individus entretiennent des rapports de forces mentaux provoquants de nombreuses émotions entre peur, tension et tristesse. Des échanges soutenus par des dialogues d'une belle authenticité. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain est en demi-teinte. Si sa mise en scène parvient à se renouveler dans un endroit confiné, elle n'est pas très esthétique à cause d'une caméra à l'épaule lui conférant un petit aspect amateur. Cependant, le lieux ou se déroule presque toute l'action dans un quasi huis clos parvient bien à évoluer ce qui évite un aspect redondant. Ce visuel un peu terne est accompagné par une b.o. assez discrète. Ses compositions sont avant tout présentes afin de renforcer l'atmosphère en se fondant aux images pour servir le propos et le suspense qu'il véhicule. Cette contamination irritante s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Bug, qui, en conclusion, est un film méritant d'être découvert avant tout pour son fond poussant à la réflexion.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    751 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    Film super intéressant et novateur de la part du réalisateur de l'Exorciste qui réalise ici son meilleur film depuis... L'EXORCISTE justement. BUG est un film qui traite de la paranoia et de la manipulation. Les acteurs principaux sont véritablement excellent et ils nous entrainent tous deux dans un univers étouffant. Attention car certaines scènes du film sont assez glauques et peuvent choquer certaines personnes.
    Vador Mir
    Vador Mir

    257 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 août 2023
    Un film inquiétant dès le départ et qui tombe dans le loufoque. Une œuvre batard qui n'appartient à aucun genre, Même si on peut comprendre où Friedkin veut en venir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Dans la lignée de “Cruising” , Friedkin nous plonge dans les affres de l’âme humaine ici rongée par la paranoïa schizophrénique de ces deux personnages principaux qui se persuadent que des insectes se sont glissés sous leur épiderme suite à une expérience subie à l’armée par l’élément mâle du couple (Michael Shannon). Le plus fort de l’histoire et sans doute le plus captivant est de voir comment la toute récente compagne de ce militaire déséquilibré entre dans le jeu de celui qu’elle a cru un moment capable de la sortir de l’enfer (son fils a été kidnappé quasiment sous ses yeux dans un supermarché six ans auparavant). A deux, la folie prend tout de suite une force exponentielle pour finir par aboutir à l’apocalypse par l’immolation. Film très fort de ce grand vétéran qui frappe un grand coup après plus de deux décennies de commandes plus ou moins réussies qui ne lui ont jamais permis de retrouver le lustre d’antan. La mise en scène est tirée au cordeau et l’on voit tout de suite la différence entre un maître et un subalterne si l'on compare « Bug » avec « Black Snake moan » (Graig Brewer en 2006) qui entendait nager dans les mêmes eaux. Il faut aussi revenir sur la performance d’Ashley Judd qui comme Meg Ryan avec Jane Campion dans « In the cut » opère un virage à 360° des plus réussis. Bravo l’artiste qui aurait sans doute mérité un oscar si le sujet avait été plus consensuel et donc propice à la consécration majeure. Dans les bonus du DVD, Friedkin revient sur son parcours et nous donne sa vision du cinéma actuel. Le tout sans amertume et avec une analyse très fine des raisons qui l’ont amené sur la voie de la confidentialité.
    Ti Nou
    Ti Nou

    493 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2011
    Le début du film est interminable et on se demande vite quand la phase d'exposition des personnages se terminera. Mais une fois que la paranoïa s'installe et monte crescendo, le film devient redoutable.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2011
    Les ingrédients qui auraient donné un court-métrage prenant, passionnant et même effrayant, fournissent un long métrage longuet avec quelques moments de paranoïa intense filmés avec brio. Le tout pour un film non dénué d’intérêt mais ne valant pas franchement le déplacement. L’interminable introduction en particulier plombe complètement le film.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Le réalisateur de l'excorsite nous plonge dans un thriller paranoïaque où une femme affronte des insectes.
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2007
    So, Friedkin is back et nous sert un film de cinéphile...Pour ceux passionné de resucés et autres ersatz de tous les navets servis depuis 3 ans (je ne fais mm pas une liste, vous voyez de quoi je parle, tous les films Hollywoodiens "slash-buiss-nesssssssss")...Ici la soupe servie c'est du film d'auteur grand format, mise en scène efficace, résonnance 70's dans le montage et direction d'acteur Friekinienne belle époque. Là, on ne démontre pas, on fait resentir, on pousse les comédiens pour faire réfléchir le spectateur...Ashley Judd au plus fort de sa forme déconstruite inside et outside...Michael Shannon prend le plateau de cinéma et le transforme en théâtre...ça claque sur l'écran et fait réfléchir en mm temps que resentir...Film indépendant en soit, pas forcément une leçon de mise en scène mais un retour dans le fond plus que la forme au grand cinéma qu'à fait Mister Friedkin, on savoure et on en redemande...
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 août 2012
    J'ai vu un film... qui a certes beaucoup de qualités, mais également beaucoup de défauts... Alors, on retrouve une dimension de folie réellement portée par les comédiens. Ashley Judd a un jeu de malade, tout comme Michael Shannon qui, un peu comme d'habitude pour ce genre de rôle, est époustouflant... Ils réussissent tout deux à nous faire rentrer dans l'antre de leur folie, et on attend beaucoup de l'histoire, notamment sur le comment il réussit à l'amener elle à ce damner... Et c'est là où justement que le bât blesse... Les dialogues sont trop écrits (peut-être est-ce le lot des pièces de théâtre retranscrit au cinéma...). Le traitement visuel fait assez pauvre... L'image est plutôt de qualité médiocre, malgré une certaine qualité du montage... On ressort avec une ambiance schizophrène, morbide, paranoïaque, claustrophobe, avec qq scènes gore... Mais malgré toutes ses qualités, ses défauts ne m'ont pas permis de bien rentrer dedans...
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Bug, cela signifie insecte. Dans le film de Friedkin, les insectes sont partout, et nulle part à la fois, puisque seul Peter les repère. Au début, Agnes ne les voit pas et se moque même de la phobie de son compagnon ; ce n'est que par la persuasion qu'il réussit à la convaincre de leur présence, et à l'instar de tout un chacun qui se met à se gratter la tête dès qu'il entend parler de poux, elle en arrive à se scarifier pour se débarasser d'eux, ce qui est un moindre mal par rapport à l'automutilation que pratique Peter (âmes sensibles, s'abstenir !).

    La force de Friedkin, c'est de placer le spectateur dans la même situation que celle d'Agnes. Après tout, comparé aux autres personnages (une serveuse dépressive et un ex-taulard violent), Peter à son arrivée a l'air calme et raisonnable, et même s'il semble auréolé d'un mystère et porteur de quelque chose de douloureux, on comprend qu'après toutes les épreuves qu'elle a traversées, Agnes ait eu besoin de se réfugier sous son aile. Quand il commence à pourchasser les bestioles, on peut accepter ses explications : qui a déjà vu un aphide ? Seules quelques images subliminales d'insectes nous annoncent que les bugs ne sont peut-être ceux dont on parle.

    Car bug, cela signifie aussi une anomalie de fonctionnement d'un programme, depuis qu'un papillon nocturne s'est pris dans l'ordinateur d'Harvard en 1946, inspirant le cafard qui transforme de nom de Tuttle en Buttle dans "Brazil". Et le film nous parle du bug mental que représente la paranoïa, comment un petit fait peut entraîner en cascade une série de dysfonctionnements jusqu'à l'implosion de tout le système. Les insectes sont ici une métaphore de la maladie mentale, insidieuse et douloureuse à la fois.

    De la paranoïa, le film reprend deux caractéristiques : l'enfermement et la structuration. L'enfermement, puisqu'à l'exception d'une ou deux scènes, tout se passe dans le studio du motel (hommage à "Psychose", de son modèle Hitchcock et autre grand film sur la paranoïa ?). William Friedkin retrouve ainsi le huis clos qui marquait la dernière demi-heure de "L'Exorciste", et sa mise en scène réussit à renouveler en permanence la façon de capter cette claustration - même s'il utilise des techniques surannées comme les zooms avant.

    La structuration, à la fois dans le découpage et l'évolution du décor jusqu'à cette alu-cinante chambre de décontamination digne de Lynch ou de Cronenberg, et dans la logique implacable du discours délirant du complot, culminant dans le monologue d'Agnes où elle intègre dans une cohérence implacable les mutations génétiques, Timothy McVeigh (l'auteur de l'attentat d'Oklahoma City) et Unabomber. Risible et terrifiant, surtout dans un pays qui a gobé sans sourciller la fable des armes de destruction massive.

    William Friedkin explique : "Dans Bug, il y a bien entendu les insectes, la paranoïa rampante, mais c'est surtout l'histoire d'une personne qui prend l'ascendant sur l'autre et qui la contrôle". Cette prise de pouvoir est filmée magistralement, d'autant plus que les procédés utilisés par Peter vis-à-vis d'Agnes sont les mêmes qu'emploie Friedkin vis-à-vis du spectateur (ne pas montrer, juste persuader), et Ashley Judd donne corps avec l'énergie du désespoir à ce personnage écorché - du sens figuré au sens propre. Construit sur un crescendo haletant, "Bug" est le film drôle et effrayant d'un malicieux jeune homme de 68 ans, qui a réussi à créer une atmosphère proche de celle de deux cinéastes qu'il déclare admirer, Clouzot et Haneke.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    safedreams
    safedreams

    39 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2009
    Un huit clos réussi qui décrit bien la paranoia qui va de paire avec des phases de déprimes et de mégalomanies. Un scénario sans doute écrit par un psy.
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