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selenie
6 184 abonnés
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1,0
Publiée le 15 septembre 2010
Ce n'est pas un biopic sur le célèbre torero... Non il s'agit avant toute chose de l'histoire de sa passion avec uen sombre comédienne Lupe Sino. Menno Meyjes réalisateur de l'excellent et trop peu connu "Max" râte ici complètement son film. Le scénario n'est qu'une suite de moments plus ou moins importants qui est en plus peu cohérent à cause d'un montage aléatoire créant des flashbacks inutiles. Mais le vrai problème reste la mise en scène avec des mouvements de caméra peu discret, on devine que Meyjes a voulu matérialiser la passion mais le tout n'est pas assez fluide pour convaincre totalement. Malgré Adrien Brody et Penelope Cruz en parfait osmose le film reste trop sage dans le fond et pas assez dans la forme.
J’ai été énormément déçu pas ce film de Menno Meyjes.
Malgré un sujet intéressant qui promettait un beau film, ce long-métrage n’est pas une réussite. Le scénario est très mal mené et le spectateur n’arrive pas à accrocher à l’histoire. On a l’impression que les scénaristes ont bâclé leur travail, c’est très brouillon. De plus, la mise en scène du réalisateur reste très simple et celui-ci ne donne pas l’impression de s’être pleinement invest. Le rythme est à revoir, les musiques sont peu entrainantes etc… A noter cependant que les paysages sont magnifiques, c’est un des rares points positifs de ce film. Du côté des acteurs, Adrien Brody et Penélope Cruz sont irréprochables dans leurs rôles, les deux acteurs forment un excellent duo.
Bref, c’est un film à cliché sans aucun intérêt. Une grosse déception.
Je ne connais rien du vrai Manolete ni de sa carrière mais je trouve ce film vraiment beau. C'est une belle histoire d'amour qui se finit mal. Penélope Cruz toujours aussi belle et vrai et Adrien Brody, un acteur que je ne connaissais pas mais qui m'a bluffé. C'est désormais un de mes films préféré.
Anti-corrida depuis longtemps, je me suis décidé à faire une unique concession à mes convictions, visionner ce film. Belles images, parallèle entre jambes de Lupe et piétinements du taureau, entre étreinte corporelle et frôlements taureau/matador lors du dernier combat à Linares. Mais de quel droit attribuer à un taureau, même celui de Linares, le plus coriace (bravo en espagnol) le terme humain de "vicieux". N'a-t-il donc pas droit, lui aussi, à se battre pour sa survie, affaibli par les banderilles qui le saignent et le torturent à chaque mouvement, les cornes limées pour lui fausser l'orientation . Est-ce sa faute, s'il fonce, tête baissée et bave au museau, à hauteur des "cojones" de son bourreau... lâ où ça fait le plus mal...
Bref, Jacques Brel, en 1963, dans sa chanson "Les Toros" terminait par:
Ah! Est-ce qu'en tombant à terre Les toros rêvent d'un enfer Où brûleraient hommes et toreros défunts Ah! Ou bien à l'heure du trépas Ne nous pardonneraient-ils pas En pensant à Carthage, Waterloo et Verdun, Verdun...
Cela faisait quelques années que l'on trépignait d'impatience de pouvoir enfin découvrir le biopic sur Manolete (aka Manuel Laureano Rodríguez Sánchez, 1917/1947), célèbre matador (toréador) Espagnol. Adrien Brody & Penélope Cruz se donnant la réplique, on y croyait et pourtant, le résultat est loin d'atteindre ce à quoi on pouvait s'attendre. Scénario inintéressant, pour ne pas dire incompréhensible lors de certains passages. Mise en scène amorphe, bref, seuls les acteurs s'en sortent avec brio, ainsi que la superbe B.O, mais l'ensemble ne sauve pas le film du bide cinématographique, une belle déception.
Etant un aficionado depuis l'enfance, j'ai été décu par ce film. Le grand Manolete méritait mieux que cela, j'en suis sur. Certes, le duo Adrien Brody-Pénélope Cruz est inspiré, et donne un certain souffle a l'ensemble, tout comme la beauté esthétique de certaines scénes. Mais l'ensemble se révéle au final étre un biopic assez passe-partout, et qui ne révolutionnera pas le genre. Quand la tauromachie dépasse le cinéma...
Servi par un couple de comédiens attachants dont notamment la pulpeuse Penélope Cruz, ce film sur les amours du fameux matador que Vanessa Paradis chanta il y a quelques années est plutôt intéressant. D'autant qu'il permet à nous, français, de découvrir une période de l'histoire de l'Espagne et de la vie de cette légende de la corrida. Avec notamment la tentative de récupération politique du personnage tentée par Franco. Au niveau de la réalisation, l'usage de trop nombreux flashbacks apparaît toutefois comme superficielle et l'utilisation d'une voix off à certains moments me semble un peu surprenante. "Manolete" m'a néanmoins séduit, même s'il n'a pas assez frappé fort dans mon coeur pour que je m'incline.
J' ai moyennement aimé ce film . Au positif, de belles images , un sujet intéressant, les deux acteurs principaux excellents, la plastique et la sensualité débordante de Pénélope Cruz, dans ses regards, sa démarche ou sa voix . Tout cela explique mes deux étoiles ; ce qui justifie les deux autres étoiles, manquantes et négatives , sont un scénario décousu, accentué par d' incessants retours en arrière ( procédé dont je ne raffole pas vraiment ! ), une réalisation plate, sans ingéniosité, un pseudo-esthétisme qui ne sert à rien . Le problème de la corrida est bâclé , pas approfondi, et le thème, même s' il était attractif , nous laisse sur notre fin, tant il se limite à une bluette entre les deux acteurs principaux . Dommage ! Le parcours professionnel de Manolete aurait mérité un meilleur hommage, tellement l' Espagne d' aujourd'hui, et les partisans de la tauromachie d' une manière générale, n' ont pas oublié ce torero qui fût une véritable idôle fulgurante en son temps .
Ce film est un ratage complet. Je m'y suis profondément ennuyée. Parti-pris esthétisant à outrance, flash-backs incessants, gros plans raccoleurs lassent très vite. Les acteurs sont sous-employés. Où est l'Adrien Brody du Pianiste ? Dans ce film qui semble interminable il ne parvient pas à nous toucher, non plus que Pénélope Cruz. Reste la plastique irréprochable de la bomba espanola ...
Voilà un film à projeter dans les dans les écoles de cinéma pour montrer aux élèves comment passer à côté d'un sujet en or. Manolete appartient à la légende de la tauromachie au même titre que Caruso ou Callas pour le chant lyrique. Idolâtré par tout un peuple, il était la figure de proue d'un art, sanglant peut-être, qui est profondément ancré dans la culture hispanique. L'occasion était belle pour aborder les différents aspects d'une tradition controversée, et de mieux en faire comprendre les enjeux culturels, sacrés et artistiques à tous ceux qui s'y opposent sans avoir approfondi le sujet. Malheureusement le film se réduit à une romance banale et sans saveur et constitue une immense déception. Si Adrian Brody profite de sa ressemblance physique étonnante avec le vrai Manolete, l'idiomatisme de son interprétation est à revoir. Les aficionados ne pourront même pas se consoler avec des images parcimonieuses de corridas mal filmées. Reste le spectacle de la sensualité débordante de Penélope Cruz. C'est peu.
Un film sur la tauromachie, sujet trop rare au cinéma, voilà qui est alléchant. Menno Meyjes décide de s'intéresser à l'un des plus grands torero "Manolete", et d'utiliser comme fil conducteur sa relation avec la sulfureuse Lupe Sino. Le problème c'est que l'histoire d'amour n'est pas ici que le fil conducteur mais bien au cœur du film, si bien que la tauromachie n'arrive réellement que dans la dernière demi-heure à travers une très belle séquence de corrida, seul réel point d'intérêt du film. La première heure n'est faite que de clichés sur un couple qui s'aime passionnément tout en se détruisant. On aurait aimé s'immerger au cœur du monde de la corrida, comprendre la psychologie d'un torero, ressentir la difficulté d'être proche d'un homme qui frôle la mort tous les jours. Rien de tout ça ! Qui plus est, Mejes choisi un style narratif brouillon qui cumule flashbacks, voix off, images d'archives... La magnifique scène du combat qui coûtera la vie à Manolete et une belle photographie relèvent de justesse le film.