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Un visiteur
0,5
Publiée le 12 décembre 2010
Manolete est tout simplement l'un des pires biopics inimaginables... Au lieu de traiter plusieurs sujets à la fois, le film se contente de traiter la relation assez particulière qu'il entretenait avec Lupe Sino, actrice ratée. Le film repose sur ses stars, mais elles ne peuvent pas vraiment sauver le film en dépit de leur excellence. Dommage...
Réaliser un film sur la corrida sans montrer de taureau ou presque, sans montrer l'Espagne ou presque, avec un acteur new-yorkais, aussi bon soit-il, dans le rôle du porteur de l'habit de lumière est l'exploit considérable que ce film réussit. Que reste-t-il alors ? Rien.
Ce film est un ratage complet. Je m'y suis profondément ennuyée. Parti-pris esthétisant à outrance, flash-backs incessants, gros plans raccoleurs lassent très vite. Les acteurs sont sous-employés. Où est l'Adrien Brody du Pianiste ? Dans ce film qui semble interminable il ne parvient pas à nous toucher, non plus que Pénélope Cruz. Reste la plastique irréprochable de la bomba espanola ...
Dans les années 40, en Espagne, Manuel Rodríguez Sánchez, dit " Manolete ", est le plus célèbre des matadors. Toujours sur les routes, il partage sa vie entre les arènes et les chambres d'hôtel solitaires. Malgré son immense célébrité, c'est un homme sobre et réservé. Lorsqu'il rencontre Lupe Sino, une femme sublime et mystérieuse, sa vie bascule. Lui qui n'a vécu jusque-là que pour monter toujours plus haut, va désormais entamer une autre quête. Voici la bouleversante histoire d'amour d'un homme qui flirte avec la mort et d'une femme qui aime la vie.
Je suis allée le voir hier soir et je peux vous dire que c'est un film vraiment magnifique ! L'histoire est prenante et contrairement aux critiques j'ai trouvé que mêlé l'histoire d'amour à la corrida était d'autant plus beau ! En ce qui concerne les acteurs, ils sont absolument fabuleux.
Anti-corrida depuis longtemps, je me suis décidé à faire une unique concession à mes convictions, visionner ce film. Belles images, parallèle entre jambes de Lupe et piétinements du taureau, entre étreinte corporelle et frôlements taureau/matador lors du dernier combat à Linares. Mais de quel droit attribuer à un taureau, même celui de Linares, le plus coriace (bravo en espagnol) le terme humain de "vicieux". N'a-t-il donc pas droit, lui aussi, à se battre pour sa survie, affaibli par les banderilles qui le saignent et le torturent à chaque mouvement, les cornes limées pour lui fausser l'orientation . Est-ce sa faute, s'il fonce, tête baissée et bave au museau, à hauteur des "cojones" de son bourreau... lâ où ça fait le plus mal...
Bref, Jacques Brel, en 1963, dans sa chanson "Les Toros" terminait par:
Ah! Est-ce qu'en tombant à terre Les toros rêvent d'un enfer Où brûleraient hommes et toreros défunts Ah! Ou bien à l'heure du trépas Ne nous pardonneraient-ils pas En pensant à Carthage, Waterloo et Verdun, Verdun...
J'ai vu ce film au collège en cours de français. Etant contre la corrida, je m'attendais à ne pas trop aimer ce film. Finalement, c'est le film le plus mauvais que j'ai vu depuis quelques mois et ce n'est même pas à cause de la corrida. Le scénario est mal ficelée, les incessants flash-backs exaspèrent et de plus le film sombre dans un ennui profond dés les premiers dialogues. En bref, un des films que j'ai le moins aimé depuis bien longtemps.