Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
753 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 19 novembre 2010
Le pourvoyeur d'un trafiquant qui pratique la traite des blanches se venge de son employeur en envoyant sa fille dans une maison close... Réalisé en 1936 par le metteur en scène Robert Siodmak, " Le chemin de Rio " ( qui est aussi appeler " Cargaison Blanche " ) est une oeuvre décevante, car elle propose une histoire guère emballante, une mise en scène que j'aurai imaginé beaucoup plus inventive et aussi une bande sonore particulièrement irritante. Reste cependant une bonne interprétation de l'ensemble du casting - la plupart possède d'ailleurs des personnages intéressant - et une photographie en noir et blanc plutôt réussi pour un long métrage du milieu des années 1930. Mais tout ceci est bien peu pour pouvoir passer un bon moment de cinéma.
Moréno, rabatteur pour le compte de Blanco, un trafiquant de filles, désire se venger de son patron qui a causé le suicide de sa maîtresse. Il réussit à envoyer la fille de Blanco dans une maison de prostitution à Rio. Connu aussi sous le titre de Cargaison blanche, ce film est sans conteste le pire de la carrière française de Siodmak. On s'ennuie ferme devant le déluge de clichés et la tentative de donner un rythme comique à cette histoire de traite des blanches. Un naufrage dans lequel Dalio et Jules Berry jouent leurs rôles de crapules sans conviction.
Ca a un peu vieilli, le sujet de la Traite des Blanches manque de noirceur dans son traitement (jeu de mots naze, je sais !!!), et Jules Berry a un personnage qui apparaît comme beaucoup trop effacé ce qui ne permet pas au comédien d'exprimer pleinement son talent de génie. Mais ça ne manque pas de rythme, les chamailleries du jeune couple formé par les circonstances donnent lieu à des moments très drôles, Marcel Dalio est très convaincant en petite crapule maquereau, et les actrices sont pour la plupart très sexys (il y a même une ancienne Miss France dans le lot !!!), ce qui est déjà beaucoup mieux que rien.
Siodmak est trop tendre avec le sujet de la traite des blanches. Il aurait du injecté plus de noirceur dans le scénario, pourtant il a du matériel avec une telle histoire mais certaines scènes, l’ennui arrive rapidement. Le couple principal sort tout droit d’une comédie gnan-gnan, le film possède des qualités a la mise en scène et les dernières minutes deviennent intéressantes.