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mx13
245 abonnés
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3,0
Publiée le 5 juin 2020
A la manière Parasite, avec Boudu nous retrouvons ce genre d individus pénible qui s immisce dans la vie de personnes fortunées pour y semer la pagaille. De et avec Gerard Jugnot, comme dans C est beau la vie et Monsieur Batignolles, nous avons un film beau, intéressant et déstabilisant. Catherine Frot, Constance Bollé et Gerard Depardieu complètent le casting, pour assaisonner cette pièce de théâtre qui déborde dans le domaine de la bienséance et du huis clos, le film aurait selon moi dû être plus replié sur lui même en terme d espace. Bref, en tout cas c est sympa. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Encore un film très sympathique qui s'est fait descendre injustement par la presse à cause de son côté franchouillard toujoursd detesté par des pseudos intellos aigris. Certes, les acteurs relevent sûrement le scénario un peu linéaire du film, mais ils le font tous avec brio et enthousiasme. Tout celà pour dire que Boudu a été pour moi une bonne surprise avec des dialogues très frais et une Catherine Frot toujours aussi exquise. Un très bon divertissement.
Après le remarquable Monsieur Batignole, Gérard Jugnot retourne dans le monde de la comédie populaire qui lui a tant fait sa renommée. Ni bon ni mauvais, on regrettera surtout que cette comédie tombe facilement dans les pièges de l'intrigue d'un vaudeville (les histoire de cocuages dans la bourgeoisie française). Malgré tout, on retiendra une belle performance de Catherine Frot qui sera malheureusement la seule comédienne à tirer son épingle du jeu tant l'interprétation est poussive et vulgaire. Au final on a déjà vu mieux. Mais pire aussi.
D’un « film magnifiquement obscène », comme le disait si bien André Bazin au sujet du premier film, Gérard Jugnot ici acteur et réalisateur propose une relecture totalement vulgaire qui semble à la fois se repaître de la saleté de son personnage et l’ériger pourtant en qualité intellectuelle, représentant d’une philosophie de vie libertaire. La monstruosité jouit dans Boudu d’une complaisance malsaine, comme si l’œuvre ne pouvait s’empêcher d’aplanir le danger incarné dans cette figure de l’autre en prétendant épouser le point de vue de ce dernier. On a l’impression que la bonne petite morale ne cesse de se cacher mais demeure présente, et que chaque scène n’existe que comme miroir sale d’une morale propre. En dépit d’une entrée en matière intrigante et de bons acteurs, Boudu cuvée 2005 ne vaut que pour le malaise qu’il engendre, malaise bien réel et diffusé tout au long du film. Si l’œuvre ne brille donc pas par sa subtilité, si sa dimension démonstrative nuit à la subversion politique qu’un tel propos aurait dû engendrer, elle se rattrape par son incapacité à, justement, lâcher prise et s’adonner à ce Tartuffe du caniveau. Ou comment s’efforcer de tirer une morale petite-bourgeoise à partir de l’immoralité incarnée.
Une plutôt bonne adaptation du classique de Renoir.. Depardieu en fait toujours un peu trop , mais le scénario est bien construit. L'esprit "libertaire" de Simon est toujours là. Les acteurs sont tous bons..La mise en scène est sobre , mais garde un certain rythme qui permet au film de se laisser voir avec plaisir.
Remake du «Boudu, sauvé des eaux» (France, 1932) de Jean Renoir, «Boudu» (France, 2005) de Géard Jugnot est un excellent travaille de démythification. Reconnu comme une des meilleures comédies françaises, le film de Renoir se métamorphose à travers le filtre du cinéma français des années 2000 et à travers lhabituelle mise en scène inexistante de Jugnot pour devenir un bon navet aussi inégal que pathétique. Certes il faut avouer au splendid cinéaste des films de qualité tel «Une Epoque formidable » (France, 1991) ou «Meilleur espoir féminin» (France, 2000) sans pour autant oublier quil est aussi à lorigine du très mauvais «Sans peur et sans reproche» (France, 1988). A réalisateur inégal, uvre inégale, cest ce qui résume parfaitement «Boudu», le film balance en effet entre une métaphysique qui mêle le personnage de Jugnot et celui de Depardieu en deux pans dun même caractère et une grossièreté générale. Enchaînement de scènes plus improbables les unes que les autres, le film a le mérite de nous prouver, au cas où nous ne le saurions pas, que Gérard Depardieu nest pas Michel Simon et que surtout Gérard Jugnot nest pas Jean Renoir. Pour la conclusion de «Boudu», apogée du nimporte-quoi dans un cinéma français en dérive, Jugnot a le culot dachever son uvre par un plan bêtement poétique qui tombe à leau face à la toute vulgarité du film. Limprobabilité des événements en paradoxe avec lhumanisme latent du film sonne faux et creux. Christian, le personnage de Jugnot, ne réagit pas lorsquil apprend que Boudu a fait lamour avec sa femme et son amante ( rien que ça ! ). Manque de mise en scène, élimination de la critique liminaire de la bourgeoisie, Géard Jugnot fait dune uvre de renommée majeur un bon navet passe-partout. On attend plus que de voir une improbable relecture de «La Règle du jeu» (France, 1939)...
Je n'ai pas vu l'original de Renoir. Ces deux étoiles sont pour la relation envahisseur-victime entre Jugnot et Depardieu, ce dernier toujours appréciable quand il gueule ou soumet son hôte :"va chercher le pain !" "pousse toi de là !". Enfin bon ça vole pas haut comme prévu, Jugnot bien meilleur devant la caméra que derriere, je voulais un bon Gégé Depardieu à la fraîche je l'ai eu. Ou presque. Un film trop inégal entre sa première demi heure de fou rire et le reste bien inachevé. On en sort quand même de bonne humeur avec le sourire.
Déja la version de Renoir ne m'avait pas convaincu. Pour celui-ci, j'ai tout de même été assez décu aussi. Ce n'est pas un navet, loin de la, mais par rapport à la verve et à l'intelligence des films de Jugnot habituellement, il faut reconnaitre que ce film est tout de même un peu faible. Néanmoins, ce film comporte quelques qualités, notamment d'avoir donné une version plus moderne à ce film, et une griffe plus personnelle. Néanmoins, les personnages ne sont vraiment pas reès attachants, et malgré quelques bons moments, on a vraiment l'impression que Jugnot a ici signé un film vain. Dommage.
Savoureux ! Plein d'humanité, on passe un très bon moment, avec des personnages attachants. Et on rit bien, de façon intelligente comparée à d'autres films.
Boudu est un bon film qui fait sourire souvent signé Gérard Jugnot. Le sujet est plutôt simple mais bien exploité en creusant dans !e film . L'histoire a quelques rebondissements et quelques surprises en restant claire et cohérent. Une bonne fin . Le scénario est logique donc bien . Un bon dialogue qui est donc drôle . Jugnot ,Depardieu ,Frot ,Rouve ,... sont très bon .
Je crois toujours en la sincérité de Gérard Jugnot lorsqu'il réalise un film. Je le sens honnête, soucieux de bien faire son travail. Hélas pour lui, n'est pas Jean Renoir qui veut et ce "Boudu" remake du film de 1932 ne laissera que très peu de souvenirs. Bien qu'il soit un excellent acteur, notre Gégé national ne peut faire oublier Michel Simon qui, selon moi, a placé la barre beaucoup trop haut. Catherine Frot en épouse alcoolique et névrosée est très amusante, là où Jugnot lui-même et Jean-Paul Rouve sont bien plus effacés. Au final, ce film est une petite comédie sympathique, qui ne fait de mal à personne mais qui ne fera pas date.
Un film agréable qui provoque le rire facilement grâce notamment à des acteurs particulièrement drôles : Depardieux est parfait en clochard, et C. Frot très drôle en petite bourgeoise complètement à l'ouest! On ne voit pas le temps passer. Un bon divertissement.
Michel Simon sera toujours Michel Simon : lorsqu'on l'a vu en Boudu (ou dans "Drôle de drame", "Hôtel du Nord" et autre "Bateau d'Emile"), on ne peut plus voir un "succeseur", même si Gérard Jugnot aurait dit qu'il n'a pas voulu faire un "remake" du film de Renoir (cela, on s'en rend bien compte, hélas !) mais uniquement "montrer un révolté de la société" ou autre du genre. Je n'ai vu qu'un vulgaire - très vulgaire - "déchet de quai", de "sous pont", alors que Boudu-Simon, au contraire, ..... J'ai regardé le film uniquement pour "ma p'tite préférée" Catherine Frot : impériale comme toujours. Si personnellement je ne connais aucune fausse note de Michel Simon, il y a chez Gérard Depardieu "des hauts et des bas". Ici, manifestement, comme aurait pu dire Raffarin, nous avons affaire à un "Depardieu d'en bas". 1 étoile pour le film, 2 étoiles pour Gérard Depardieu, et 4 étoiles pour Catherine Frot.