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Pas mal, mais complètement déjanté. A force de nous répéter que nous sommes dans un film, Edouard Baer en oublie l'histoire principale, à laquelle pourtant on s'était attaché dans la première partie du film. Du coup, on est un peu frustré de voir l'intrigue reléguée au second plan par rapport au film en tant qu'entité artificielle. Mais les acteurs sont tous excellents et un vrai univers est créé. Un univers qui ne nie pas son caractère illusoire. Un monde fou mais plutôt plaisant.
Alors, prenons deux acteurs touche à tout qui montent, deux panels de copains qui participent, deux scénarios aussi creux et incongrus l'un que l'autre. Qui font autant appel à la bonne volonté des spectateurs.
C'est mon parallèle du jour, hasard des calendriers de sortie et de l'ostensible passerelle hélas ouverte entre TV d'amuseurs publics et cinéma. Vous avez reconnu Dujardin et son immature "Brice de Nice", et Baer avec son one man show narcissique, "Akoibon".
Sauf que d'un côté vous avez un bouffon de fin de soirée avec des potes qui s'appellent Solomone, Bouchez et Cornillac, et de l'autre un dandy nostalgique qui nous amène à la fête avec Rochefort, Mastroianni et Moustaki.
C'est ça la "Baer's Touch", un trentenaire d'aujourd'hui, charmeur qui n'oublie pas sa jeunesse dorée rêvée et qui respecte d'autant le passé.
Evidemment, ce film repose pour trois quart sur son capital sympathie pour les fans (j'en suis même si je pense qu'il commence à trop tirer sur la corde), et les débuts sont laborieux. Puis le rythme de croisière s'installe, avec ce jeu qui fait beaucoup penser au film pour vieux pervers de Polanski sur les bords de la méditerranée (je ne
me souviens plus du titre mais avec Le papa de Chiara et Roman).
On sourit gentiment, limite crispé, même s'il y a de bons moments d'une subtilité presque invisible.
Heureusement il y a cette petite fracture dont je ne dirais rien, qui remonte le plat, comme du poivre et du Parmesan saupoudré à la dernière minute pour sauver le plat principal.
En résumé, ce qui est impossible avec ce réalisateur, un film qui peut éventuellement plaire aux non aficionados par sa construction et son originalité, mais c'est limite.
C'est mon parallèle du jour, hasard des calendriers de sortie et de l'ostensible passerelle hélas ouverte entre TV d'amuseurs publics et cinéma. Vous avez reconnu Dujardin et son immature "Brice de Nice", et Baer avec son one man show narcissique, "Akoibon".
Sauf que d'un côté vous avez un bouffon de fin de soirée avec des potes qui s'appellent Solomone, Bouchez et Cornillac, et de l'autre un dandy nostalgique qui nous amène à la fête avec Rochefort, Mastroianni et Moustaki.
C'est ça la "Baer's Touch", un trentenaire d'aujourd'hui, charmeur qui n'oublie pas sa jeunesse dorée rêvée et qui respecte d'autant le passé.
Evidemment, ce film repose pour trois quart sur son capital sympathie pour les fans (j'en suis même si je pense qu'il commence à trop tirer sur la corde), et les débuts sont laborieux. Puis le rythme de croisière s'installe, avec ce jeu qui fait beaucoup penser au film pour vieux pervers de Polanski sur les bords de la méditerranée (je ne
me souviens plus du titre mais avec Le papa de Chiara et Roman).
On sourit gentiment, limite crispé, même s'il y a de bons moments d'une subtilité presque invisible.
Heureusement il y a cette petite fracture dont je ne dirais rien, qui remonte le plat, comme du poivre et du Parmesan saupoudré à la dernière minute pour sauver le plat principal.
En résumé, ce qui est impossible avec ce réalisateur, un film qui peut éventuellement plaire aux non aficionados par sa construction et son originalité, mais c'est limite.
Un peu de fantaisie mélangé à l'humour et des acteurs excellents dans des rôles plus qu'étonnants et attendrissants, vous obtenez un film inclassable d'un Edouard Baer en grande forme. Il y a un certains air de ressemblance avec l'univers de Wes Anderson (la vie aquatique par exemple) en insistant plus ici sur le burlesque que la mélancolie. Film qui ne plaira sans doute pas à tout le monde tant il est très particulier et décalé. Pour moi c'est une réussite d'auteur.
On est face au syndrome d'Yves Klein (vous savez ce mec qui peint des monochromes bleus) on peut voir au centre Pompidou des gens s'assoir devant et resté bouche bée devant ce truc pendant un quart d'heure, ils ne regardent pas l'œuvre mais jette un regard méprisant sur ceux qui ose affirmer sa vacuité. Ici c'est pareil ceux qui n'ont pas aimé sont des imbéciles aux yeux de ceux qui ont fait semblant d'apprécier. Le snobisme se porte décidemment fort bien, mais là ou certains nous parlent de poésie, de mise en abyme, de sens de la dérision ou de comédia del arte, je n'ai vu qu'improvisation vaseuse, écriture déficiente et cabotinage à tous les étages (même Rochefort) et absence totale d'humour et d'intérêt.
🎬 RENGER 📼
Après un premier échec commercial avec son premier film La Bostella (2000), Edouard Baer doit faire face à un nouveau coup dur avec son second long-métrage. A nouveau un échec auprès du public avec Akoibon (2005), une comédie particulière auquel il ne nous faut pas longtemps avant de comprendre à quel point ce film est regrettable !
L’histoire inintéressante nous ennuie littéralement durant toute la durée du film, le casting pas du tout attrayant peine à convaincre, que ce soit Nader Boussandel, Marie Denarnaud, Jean Rochefort ou encore Edouard Baer.
Un mixe entre l’humour décalé de l’acteur/réalisateur, avec un zeste de surréalisme et de fantaisie qui au final, nous font amèrement regretter d’avoir vu cette œuvre, car entre nous, à quoi bon perdre son temps avec ce genre de film, dénué de sens et d’intérêt.
L’histoire inintéressante nous ennuie littéralement durant toute la durée du film, le casting pas du tout attrayant peine à convaincre, que ce soit Nader Boussandel, Marie Denarnaud, Jean Rochefort ou encore Edouard Baer.
Un mixe entre l’humour décalé de l’acteur/réalisateur, avec un zeste de surréalisme et de fantaisie qui au final, nous font amèrement regretter d’avoir vu cette œuvre, car entre nous, à quoi bon perdre son temps avec ce genre de film, dénué de sens et d’intérêt.
Quel adjectif irait le mieux à "Akoibon" ? Honteux ? Oui, c'est ça : honteux. On n'a pas le droit parce qu'on ne sait plus quoi faire au bout de trente minutes, qu'on a épuisé toutes ses pauvres petites idées, de se moquer à ce point de ses spectateurs. Car c'est bien ce qu'a fait Monsieur Baer : il s'est moqué du monde comme rarement un réalisateur (je suis gentil en écrivant réalisateur) aura osé le faire. Quand on n'est pas capable d'écrire son scénario on embauche un scénariste. Cela prouve encore une fois que quelqu'un de connu peut faire un film infâme alors que quantité de beaux projets finissent dans les corbeilles des producteurs. Ca me met en colère ! Ou alors, c'est peut-être génial ? Ce film est peut-être au cinéma ce qu'une toile blanche traversée de lignes blanches est à la peinture et la feuille vierge à la poésie ? Mais moi j'y comprends rien à ces trucs, je trouve juste que c'est de la fumisterie.
J'ai peut-être été influencé (en voyant les spectateurs de la séance d'avant sortir en criant au navet) mais je m'attendais à mieux au vu du casting de ce film. J'ai peut-être un peu de mal avec le cinéma décalé, je le reconnais, mais la seconde partie du film dérive vraiment vers du n'importe quoi... Certaines scènes sont vraiment comiques ou du moins amusantes, mais dans l'ensemble il n'y a pas de quoi s'emballer... C'est la première fois que je suis déçu d'un film avec Benoît Poelvoorde (qui n'y est pour rien...) qui m'a paru comme inexistant. Bref je n'ai nullement envie de "tuer" ce film mais je ne le conseillerai à personne.
Pff un film qui part dans tout les sens avec une fin qui ne peux pas être pire, dur d'arriver au bout!
Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un bon film.
Jean Rochefort,Nader Boussandel et Edouard Baer jouent magnifiquement bien dans ce film.
Ce sont tous les trois des acteus irremplaçables.
Jean Rochefort,Nader Boussandel et Edouard Baer jouent magnifiquement bien dans ce film.
Ce sont tous les trois des acteus irremplaçables.
Mon coup de coeur! Une réalisation rythmée et joyeuse, un scénario inventif, fluide et généreux, un casting haut de gamme et en grande forme...un petit bijou.
Un casting prestigieux : Benoît Poelvoorde, Chiara Mastroianni, Jean Rochefort, Jeanne Moreau [...] Avec "Akoibon", Edouard Baer nous prèsente des personnages extravagants! Des histoires de couple, un vrai chien, un faux poulpe gèant, un steak hachè sur patte, des doigts coupès, des mafieux de la mafia, des t-shirts de Georges Moustaki, des moments intenses de sport aquatique, un spectacle nocturne avec les imitations de Gainsbourg / Birkin...et inclus, une des grandes questions de la vie! Le tout dans un lieu paradisiaque, invitèe par une famille chaleureuse! Bref, cette mise en abîme est foutraque, à l'image de Baer! Fraîche et rayonnante, Marie Denarnaud est finalement la seule à tirer son èpingle du jeu! Sinon la B.O colle bien à ce deuxième long-mètrage de Baer! Ambitieux sur la papier mais ratè à l'arrivèe...
AU CENTRE DE VISIONNAGE. A quoi bon te croire intéressant, tu laisses tout le monde indifferent, à ton absence d'inspiration. Elisabeth Dopp a aimé.
Edouard Baer à un véritable génie comique ce qui est rare,c'est d'autant plus rare parmi la foultitude de mauvais comiques qui sévissent de toute part actuellement. Mais même si Edouard Baer est formidablement drôle ses films et notamment ce akoibon sont de véritables fourretout,il manque à Baer le discernement pour savoir ce qui est bon ou pas. Akoibon cherche trop à vouloir être fantasque mais rien ne marche et c'est regrettable. On est dans le n'importe quoi,mais un n'importe quoi pas drôle,le film a été un cuisant échec qui a mis en frein à la carrière de réalisateur d'Edouard Baer. Baer devrait s'entourer de personnes capable de canaliser ses improvisations humoristiques,enfin dans Akoibon il n'y a pas grand chose de bon,même de voir Jean Rochefort apparaitre n'aide pas le film plus que ça. L'essai est peu concluant,voir carrément raté.
Sur l'île de Santa Esmeralda, la villa Keltoum est une résidence de vacances pour une poignée de touristes, sorte de Club Med ringard animé le soir par le non moins périmé Cliff Barnes (Jean Rocherfort) et son gendre (Poelvoorde). Dans son film, Edouard Baer tient lui-même le rôle d'un vacancier égaré, fan de Georges Moustaki!
C'est le résumé qu'on peut faire d'un film et d'un scénario particulièrement foutraques dont la réalisation par Edouard Baer, pas précisément attachée à la cohérence, accroît tout à la fois le caractère insolite, irréaliste, et la confusion. C'est à tous égards une comédie sans queue ni tête qu'à dessein Baer met en scène. En l'absence d'une intrigue structurante, on se raccroche aux personnages singuliers et loufoques qui donnent vie à la villa et qui portent l'humour très second degré et pince-sans-rire de son auteur. Dans la premère partie du film, si on n'est pas très convaincu par le projet, du moins peut-on s'amuser de l'extravagance des protagonistes. En revanche, lorsque dans la seconde partie, spoiler: ceux-ci sortent du film pour être les comédiens d'un film en train de se faire
-procédé qui n'est pas inédit et dont on ne comprends guère l'utilité ici- "Akoibon" se met pour de bon à tourner à vide, manquant de matière sinon de facéties.
C'est le résumé qu'on peut faire d'un film et d'un scénario particulièrement foutraques dont la réalisation par Edouard Baer, pas précisément attachée à la cohérence, accroît tout à la fois le caractère insolite, irréaliste, et la confusion. C'est à tous égards une comédie sans queue ni tête qu'à dessein Baer met en scène. En l'absence d'une intrigue structurante, on se raccroche aux personnages singuliers et loufoques qui donnent vie à la villa et qui portent l'humour très second degré et pince-sans-rire de son auteur. Dans la premère partie du film, si on n'est pas très convaincu par le projet, du moins peut-on s'amuser de l'extravagance des protagonistes. En revanche, lorsque dans la seconde partie, spoiler: ceux-ci sortent du film pour être les comédiens d'un film en train de se faire
-procédé qui n'est pas inédit et dont on ne comprends guère l'utilité ici- "Akoibon" se met pour de bon à tourner à vide, manquant de matière sinon de facéties.
2 étoiles mais 3 pour la moyenne. On peut comprendre le nombre de mauvaises critiques.
Le film est un ovni - surtout dans le paysage français - et ne convient pas au spectateur lambda.
Un film où l'on vous répète sans cesse que vous êtes devant un... film ! Voilà qui ne peut guère plaire à grand monde... Somme toute, l'on prend plaisir à voir une telle liberté. Les creux scénaristiques peuvent faire sombrer la plupart des films mais celui-ci, justement, y échappe et se démarque grâce à son non-scénario...
On regrettera juste que les rôles féminins n'aie pas d'interprètes au niveau des rôles masculins.
A voir au moins une fois pour le vrai amateur de cinéma...
Le film est un ovni - surtout dans le paysage français - et ne convient pas au spectateur lambda.
Un film où l'on vous répète sans cesse que vous êtes devant un... film ! Voilà qui ne peut guère plaire à grand monde... Somme toute, l'on prend plaisir à voir une telle liberté. Les creux scénaristiques peuvent faire sombrer la plupart des films mais celui-ci, justement, y échappe et se démarque grâce à son non-scénario...
On regrettera juste que les rôles féminins n'aie pas d'interprètes au niveau des rôles masculins.
A voir au moins une fois pour le vrai amateur de cinéma...
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