Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
26 critiques presse
Elle
par Nathalie Dupuis
Une bonne grosse farce, à la sauce baerienne, décalée mais un poil plus sombre, toujours aussi caustique, portée par un casting que l'on ne peut que saluer : Jean Rochefort, épatant en tenancier d'hôtel, fidèle à son jeu pince-sans-rire, oscillant entre le désespoir et l'euphorie, Gilles Gaston-Dreyfus, le fidèle complice, qui joue le narrateur lunaire et décalé, Benoît Poelvoorde, délirant comme il se doit, les délicieuses Chiara Mastroianni et Marie Desarnaud (...), Amen Kélif.
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Les Inrockuptibles
par Vincent Ostria
Recréant un microcosme festif sur une île isolée, Edouard Baer retrouve l'esprit des seventies hédonistes et déglinguées. [...] C'est cette liberté sans bornes, confiant à l'angoisse, qu'illustre génialement Edouard Baer, en faisant presque figure de situationniste pop. Ce voyage au bout de l'absurde fait à coup sûr de ce film l'une des sorties françaises les plus audacieusement dissonnantes du moment.
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Studio Magazine
par Thierry Cheze
Voir la critique sur www.studiomag.com
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L'Humanité
par Vincent Ostria
Édouardien. Comme acteur, Édouard Baer ne casse pas des briques ; jeune premier romantique, il émaille quelques comédies de bon aloi de sa présence ébouriffée. En tant que cinéaste, c'est autre chose. Il revient avec un film plus élaboré mais aussi barré, sur un étrange phalanstère estival, cornaqué par un Jean Rochefort halluciné. [...] Au-delà de ces circonvolutions parfois dignes de Raoul Rúiz ou Buñuel, Akoibon est l'apogée d'un style poétique dont il n'existe pas d'équivalent dans la comédie française.
Le Monde
par Thomas Sotinel
On retrouve la nonchalance et l'esprit qui font le charme d'Edouard Baer. Mais bientôt cette balade se rapproche de la comédie de moeurs, acculant le film dans une impasse dont il ne se sort que par une mise en abyme (tout ceci n'était donc qu'une fiction) branlante, qui entame irrémédiablement le capital de sympathie accumulé pendant le premier tiers.
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Première
par Stéphanie Lamome
Le film est difficilement résumable (...). Le film donne l'impression bizarre d'être à la fois très écrit et très improvisé. [...] L'impression d'anarchie est renforcée par le mélange des registres : soap, polar, drame, comédie, western-spaghetti. Ce qui est certain, c'est que le film déstabilise. Dans les scènes de Poelvoorde en particulier, on ne sait plus si on est dans la comédie ou le drame.
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Score
par Miguelito
Le talent d'Edouard Baer réside dans sa capacité à réunir des acteurs de tout bord et à donner l'impression qu'ils forment une vieille troupe de théâtre. AKOIBON en est une nouvelle démonstration (...). En incubant ces acteurs dans un récit qui mêle l'absurde, l'expérimentation et des intrigues traditionnelles, le film rappelle l'ambiance libertaire du cinéma européen des 70's. Sous influence Fellinienne ou Woodyallenienne, AKOIBON est un cirque nostalgique et à part.
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Ciné Live
par Laurent Djian
Voir la critique sur www.cinelive.fr
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Cinéastes
par Céline Lin
Akoibon est lui-même une grosse arnaque à laquelle tente de nous faire adhérer toute l'équipe du film (...). En s'entourant de Benoît Poelvoorde, Jean Rochefort, Chiara Mastroanni et de lui-même, il brasse tout le cinéma français. [...] Mais rapidement, Edouard Baer en perd le contrôle. Là où il y aurait pu avoir une vraie réflexion sur le sujet, le ridicule prend le pas. [...] Le dialogue, l'humour des situations décalées, et les privates jokes sont privilégiés aux dépens de l'esthétique des images, de la mise en scène, et aussi de l'action.
La critique complète est disponible sur le site Cinéastes
Fluctuat.net
par Jérôme Dittmar
Avec sa stratégie de l'échec et son sens assumé de la pauvreté, Baer passe avec Akoibon encore un cran au-dessus, là où le film rêvé n'aura jamais lieu, façon de suggérer un rêve de cinéma impossible. [...] Non seulement il se dévoile pour mieux rire de lui-même, mais de plus il fait de son joyeux bordel un hommage endeuillé et amoureux à la comédie avec une simplicité dérisoire
La critique complète est disponible sur le site Fluctuat.net
L'Express
par Christophe Carrière
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Le Figaroscope
par Emmanuèle Frois
Edouard Baer signe un film de potache, absurde, déconnant et décalé. Quelques scènes drolatiques pour une ribambelle d'acteurs qui font leur numéro. [...] Seule Josée Dayan tire véritablement son gros cigare du jeu en trois répliques ébouriffantes. Mais le tout est volontairement brouillon et déconstruit. Un vrai salmigondis que seuls les fans d'Edouard Baer digéreront.
MCinéma.com
par Jérôme Dittmar
Avec sa stratégie de l'échec et son sens assumé de la pauvreté, Baer passe avec Akoibon encore un cran au-dessus, là où le film rêvé n'aura jamais lieu, façon de suggérer un rêve de cinéma impossible. [...] Non seulement il se dévoile pour mieux rire de lui-même, mais de plus il fait de son joyeux bordel un hommage endeuillé et amoureux à la comédie avec une simplicité dérisoire
La critique complète est disponible sur le site MCinéma.com
MCinéma.com
par Aurélien Allin
Edouard Baer (...) semble ici dépassé par l'angoisse du deuxième film. Si l'on retrouve avec joie son cocktail acide d'humour à froid pince sans rire, le propos reste plus que flou. (...) Baer s'embourbe alors dans un non-sens qui ne trouve aucune justification.C'est d'autant plus dommage qu'il est servi par des acteurs remarquables. Et malgré des rebondissements factices, même ses fans les plus acharnés sortiront déçus et aliénés par un tel gâchis.
Paris Match
par Alain Spira
Difficile d'adhérer à ce film brouillon qui part dans tous les sens. (...) le truc du film dans le film ne fonctionne pas. Dommage, Edouard Baer est bourré de talent, mais, décidément, la réalisation, ça n'est pas encore son truc. Alors à quoi bon ?
La critique complète est disponible sur le site Paris Match
Télé 7 Jours
par Gérard Lenne
La sympathie que suscite Edouard Baer, son charme, la fraîcheur volatile de son humour, comment ne pas être bien disposé en faveur de son deuxième film ? Mais il y a aussi chez lui une désinvolture suprême, ignorant la rigueur indipensable à toute comédie. D'où cet imbroglio (...).
La critique complète est disponible sur le site Télé 7 Jours
Télérama
par Louis Guichard
Benoît Poelvoorde et Chiara Mastroianni, assez drôles (...) Baer cinéaste tente le triple salto de la mise en abyme (...). Mais pour que cela produise de l'effet, il aurait fallu un peu plus de conviction et de chair auparavant, car " akoibon " dérégler une machine tournant d'emblée, et exprès, à vide ? Plus chic que le tout-venant comique issu de la télé, le film revient, au bout du compte, à une opération de dynamitage du peu par du pas grand-chose.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Zurban
par Claire Vassé
On aurait envie d'aimer Akoibon, envie d'y retrouver cette alliance d'humour sans queue ni tête et de poésie qui font le charme d'Edouard Baer. Malheureusement, trop emberlificoté dans une oiseuse mise en abyme, le film laisse très vite place à l'ennui. Tous les acteurs ont l'air très contents d'être embarqués dans l'aventure, mais cela ne suffit pas à contrebalancer l'agacement qui monte.
aVoir-aLire.com
par Catherine Le Ferrand
Une effervescence qui retombe vite et finit par frôler l'ennui. (...) cette folie douce est bien peu contagieuse, et plus le film s'enfonce dans son délire anarchique plus l'ennui gagne. Un des personnages remarque, à la fin, qu'on ne comprend plus rien. Dans la salle, il y a longtemps qu'on ne cherche plus à comprendre et ça n'a aucune importance. L'univers était séduisant, le casting grandiose, l'idée pétillante (...) mais celle-ci retombe lamentablement.
Cahiers du Cinéma
par François Bégaudeau
Fatiguantes ritournelles du jeu d'abîme à quoi ont habitué les comiques parachutés en cinéma (...), comme s'il s'agissait de désamorcer par la distance une bombe qu'ils ne se sentent pas dignes de manipuler. "Quand tu te mets en colère, j'arrive pas à y croire", dit à Poelvoorde impuissant la même Chiara, décidément voix de la sagesse dans ce bordel, en même temps qu'incarnation anticipée de l'humeur du spectateur : pas emballée, pas émue, pas envie de rire.
Chronic'art.com
par Vincent Malausa
(...) l'indulgence dont on voudrait user et abuser à la vision de ce triste Akoibon, second film du cinéaste après le déjà calamiteux La Bostella. [...] Simplement le constat d'un échec, d'une tristesse, d'un élan mort-né trop conscient de lui-même pour être tout à fait honnête. [...] Il faut alors en revenir à l'épouvante du méta et de la mise en abyme : virés, Poelvoorde, puis Rochefort, pour cause d'inaptitude aux rôles qui leurs sont confiés. Le film se transforme en scène, et les acteurs qui patinent en professionnels en crise.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
France Soir
par Richard Gianorio
Edouard Baer signe un deuxième film qu'il aurait pu intituler : N'importe koi. [...] Très vite, l'absence manifeste de scénario se ressent curellement et, ne sachant pas comment terminer cette histoire, Baer nous fait le coup de la mise en abyme. Au secours ! On attend bien mieux de ce garçon brillantissime que ce pauvre film navrant et snob, qui tourne à vide et se moque somptueusement du spectateur.
Ouest France
par La rédaction
Un énorme gâchis que ce nouvel objet bizarroide livré par Edouard Baer. Jean Rochefort, Benoît Poelvoorde, Chiara Mastroianni perdus dans une non-histoire sans queue ni tête qui tombe à plat. Pas de quoi rire et pas davantage matière à rêver. On cherche vainement à comprendre ce qui a pu lui passer par la tête.
Rolling Stone
par Grégory Alexandre
Défilé de stars sous la caméra d'un pervers un peu trop pépère. [...] Benoit Poelvoorde, Chiara Mastroianni, Jean Rochefort et notre ami le soleil se donnent bien du mal à faire croire qu'ils croient eux-même à cette réflexion sur le cinéma dont on n'a pas, plusieurs semaines plus tard, encore deviné la signification crypto-situationniste. Ou alors c'était juste une comédie et là, c'est franchement raté. Ce sera évidemment mieux la prochaine fois : Edouard, on t'aime et on ne t'en veut pas.
Studio Magazine
par Sophie Benamon
Voir la critique sur www.studiomag.com
La critique complète est disponible sur le site Studio Magazine
TéléCinéObs
par Elodie Lepage
Quelques notes d'humour absurde, typique d'Edouard Baer, et la présence de comédiens en grande forme, Jean Rochefort en tête, ne réussissent pas (du tout) à dérider cette comédie sans queue ni tête.
Elle
Une bonne grosse farce, à la sauce baerienne, décalée mais un poil plus sombre, toujours aussi caustique, portée par un casting que l'on ne peut que saluer : Jean Rochefort, épatant en tenancier d'hôtel, fidèle à son jeu pince-sans-rire, oscillant entre le désespoir et l'euphorie, Gilles Gaston-Dreyfus, le fidèle complice, qui joue le narrateur lunaire et décalé, Benoît Poelvoorde, délirant comme il se doit, les délicieuses Chiara Mastroianni et Marie Desarnaud (...), Amen Kélif.
Les Inrockuptibles
Recréant un microcosme festif sur une île isolée, Edouard Baer retrouve l'esprit des seventies hédonistes et déglinguées. [...] C'est cette liberté sans bornes, confiant à l'angoisse, qu'illustre génialement Edouard Baer, en faisant presque figure de situationniste pop. Ce voyage au bout de l'absurde fait à coup sûr de ce film l'une des sorties françaises les plus audacieusement dissonnantes du moment.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
L'Humanité
Édouardien. Comme acteur, Édouard Baer ne casse pas des briques ; jeune premier romantique, il émaille quelques comédies de bon aloi de sa présence ébouriffée. En tant que cinéaste, c'est autre chose. Il revient avec un film plus élaboré mais aussi barré, sur un étrange phalanstère estival, cornaqué par un Jean Rochefort halluciné. [...] Au-delà de ces circonvolutions parfois dignes de Raoul Rúiz ou Buñuel, Akoibon est l'apogée d'un style poétique dont il n'existe pas d'équivalent dans la comédie française.
Le Monde
On retrouve la nonchalance et l'esprit qui font le charme d'Edouard Baer. Mais bientôt cette balade se rapproche de la comédie de moeurs, acculant le film dans une impasse dont il ne se sort que par une mise en abyme (tout ceci n'était donc qu'une fiction) branlante, qui entame irrémédiablement le capital de sympathie accumulé pendant le premier tiers.
Première
Le film est difficilement résumable (...). Le film donne l'impression bizarre d'être à la fois très écrit et très improvisé. [...] L'impression d'anarchie est renforcée par le mélange des registres : soap, polar, drame, comédie, western-spaghetti. Ce qui est certain, c'est que le film déstabilise. Dans les scènes de Poelvoorde en particulier, on ne sait plus si on est dans la comédie ou le drame.
Score
Le talent d'Edouard Baer réside dans sa capacité à réunir des acteurs de tout bord et à donner l'impression qu'ils forment une vieille troupe de théâtre. AKOIBON en est une nouvelle démonstration (...). En incubant ces acteurs dans un récit qui mêle l'absurde, l'expérimentation et des intrigues traditionnelles, le film rappelle l'ambiance libertaire du cinéma européen des 70's. Sous influence Fellinienne ou Woodyallenienne, AKOIBON est un cirque nostalgique et à part.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Cinéastes
Akoibon est lui-même une grosse arnaque à laquelle tente de nous faire adhérer toute l'équipe du film (...). En s'entourant de Benoît Poelvoorde, Jean Rochefort, Chiara Mastroanni et de lui-même, il brasse tout le cinéma français. [...] Mais rapidement, Edouard Baer en perd le contrôle. Là où il y aurait pu avoir une vraie réflexion sur le sujet, le ridicule prend le pas. [...] Le dialogue, l'humour des situations décalées, et les privates jokes sont privilégiés aux dépens de l'esthétique des images, de la mise en scène, et aussi de l'action.
Fluctuat.net
Avec sa stratégie de l'échec et son sens assumé de la pauvreté, Baer passe avec Akoibon encore un cran au-dessus, là où le film rêvé n'aura jamais lieu, façon de suggérer un rêve de cinéma impossible. [...] Non seulement il se dévoile pour mieux rire de lui-même, mais de plus il fait de son joyeux bordel un hommage endeuillé et amoureux à la comédie avec une simplicité dérisoire
L'Express
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Le Figaroscope
Edouard Baer signe un film de potache, absurde, déconnant et décalé. Quelques scènes drolatiques pour une ribambelle d'acteurs qui font leur numéro. [...] Seule Josée Dayan tire véritablement son gros cigare du jeu en trois répliques ébouriffantes. Mais le tout est volontairement brouillon et déconstruit. Un vrai salmigondis que seuls les fans d'Edouard Baer digéreront.
MCinéma.com
Avec sa stratégie de l'échec et son sens assumé de la pauvreté, Baer passe avec Akoibon encore un cran au-dessus, là où le film rêvé n'aura jamais lieu, façon de suggérer un rêve de cinéma impossible. [...] Non seulement il se dévoile pour mieux rire de lui-même, mais de plus il fait de son joyeux bordel un hommage endeuillé et amoureux à la comédie avec une simplicité dérisoire
MCinéma.com
Edouard Baer (...) semble ici dépassé par l'angoisse du deuxième film. Si l'on retrouve avec joie son cocktail acide d'humour à froid pince sans rire, le propos reste plus que flou. (...) Baer s'embourbe alors dans un non-sens qui ne trouve aucune justification.C'est d'autant plus dommage qu'il est servi par des acteurs remarquables. Et malgré des rebondissements factices, même ses fans les plus acharnés sortiront déçus et aliénés par un tel gâchis.
Paris Match
Difficile d'adhérer à ce film brouillon qui part dans tous les sens. (...) le truc du film dans le film ne fonctionne pas. Dommage, Edouard Baer est bourré de talent, mais, décidément, la réalisation, ça n'est pas encore son truc. Alors à quoi bon ?
Télé 7 Jours
La sympathie que suscite Edouard Baer, son charme, la fraîcheur volatile de son humour, comment ne pas être bien disposé en faveur de son deuxième film ? Mais il y a aussi chez lui une désinvolture suprême, ignorant la rigueur indipensable à toute comédie. D'où cet imbroglio (...).
Télérama
Benoît Poelvoorde et Chiara Mastroianni, assez drôles (...) Baer cinéaste tente le triple salto de la mise en abyme (...). Mais pour que cela produise de l'effet, il aurait fallu un peu plus de conviction et de chair auparavant, car " akoibon " dérégler une machine tournant d'emblée, et exprès, à vide ? Plus chic que le tout-venant comique issu de la télé, le film revient, au bout du compte, à une opération de dynamitage du peu par du pas grand-chose.
Zurban
On aurait envie d'aimer Akoibon, envie d'y retrouver cette alliance d'humour sans queue ni tête et de poésie qui font le charme d'Edouard Baer. Malheureusement, trop emberlificoté dans une oiseuse mise en abyme, le film laisse très vite place à l'ennui. Tous les acteurs ont l'air très contents d'être embarqués dans l'aventure, mais cela ne suffit pas à contrebalancer l'agacement qui monte.
aVoir-aLire.com
Une effervescence qui retombe vite et finit par frôler l'ennui. (...) cette folie douce est bien peu contagieuse, et plus le film s'enfonce dans son délire anarchique plus l'ennui gagne. Un des personnages remarque, à la fin, qu'on ne comprend plus rien. Dans la salle, il y a longtemps qu'on ne cherche plus à comprendre et ça n'a aucune importance. L'univers était séduisant, le casting grandiose, l'idée pétillante (...) mais celle-ci retombe lamentablement.
Cahiers du Cinéma
Fatiguantes ritournelles du jeu d'abîme à quoi ont habitué les comiques parachutés en cinéma (...), comme s'il s'agissait de désamorcer par la distance une bombe qu'ils ne se sentent pas dignes de manipuler. "Quand tu te mets en colère, j'arrive pas à y croire", dit à Poelvoorde impuissant la même Chiara, décidément voix de la sagesse dans ce bordel, en même temps qu'incarnation anticipée de l'humeur du spectateur : pas emballée, pas émue, pas envie de rire.
Chronic'art.com
(...) l'indulgence dont on voudrait user et abuser à la vision de ce triste Akoibon, second film du cinéaste après le déjà calamiteux La Bostella. [...] Simplement le constat d'un échec, d'une tristesse, d'un élan mort-né trop conscient de lui-même pour être tout à fait honnête. [...] Il faut alors en revenir à l'épouvante du méta et de la mise en abyme : virés, Poelvoorde, puis Rochefort, pour cause d'inaptitude aux rôles qui leurs sont confiés. Le film se transforme en scène, et les acteurs qui patinent en professionnels en crise.
France Soir
Edouard Baer signe un deuxième film qu'il aurait pu intituler : N'importe koi. [...] Très vite, l'absence manifeste de scénario se ressent curellement et, ne sachant pas comment terminer cette histoire, Baer nous fait le coup de la mise en abyme. Au secours ! On attend bien mieux de ce garçon brillantissime que ce pauvre film navrant et snob, qui tourne à vide et se moque somptueusement du spectateur.
Ouest France
Un énorme gâchis que ce nouvel objet bizarroide livré par Edouard Baer. Jean Rochefort, Benoît Poelvoorde, Chiara Mastroianni perdus dans une non-histoire sans queue ni tête qui tombe à plat. Pas de quoi rire et pas davantage matière à rêver. On cherche vainement à comprendre ce qui a pu lui passer par la tête.
Rolling Stone
Défilé de stars sous la caméra d'un pervers un peu trop pépère. [...] Benoit Poelvoorde, Chiara Mastroianni, Jean Rochefort et notre ami le soleil se donnent bien du mal à faire croire qu'ils croient eux-même à cette réflexion sur le cinéma dont on n'a pas, plusieurs semaines plus tard, encore deviné la signification crypto-situationniste. Ou alors c'était juste une comédie et là, c'est franchement raté. Ce sera évidemment mieux la prochaine fois : Edouard, on t'aime et on ne t'en veut pas.
Studio Magazine
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TéléCinéObs
Quelques notes d'humour absurde, typique d'Edouard Baer, et la présence de comédiens en grande forme, Jean Rochefort en tête, ne réussissent pas (du tout) à dérider cette comédie sans queue ni tête.