Derniers Avis : Munich - Page 8

Spielberg s’empare d’un sujet brûlant (l’assassinat de 11 athlètes Israéliens aux JO de Munich et les représailles qui en découlèrent) et en tire un film choc, traitant du cycle absurde et infini de la vengeance. Autant sur la forme, le réalisateur parvient comme toujours à me convaincre par sa mise en scène totalement maitrisé (même si sa vision des différents pays Européens fait très « carte postale »). Autant sur le fond, je reste un peu sur ma faim devant cette évocation partiale et simpliste du conflit Israélo-Palestinien.

Le film est vraiment ennuyant, les scènes sont d'une lenteur très chiante et le film est bien trop long, pas mal de choses reflète peu le côte historique du film car le film ressemble plus à une longue biographie qui ne mène nulle part sauf dans un ennui profond, reste quelques scènes inventive et un excellent scénario mais tout cela ne suffit pas pour faire un bon film.

Les quelques longueurs mis de côté, "Munich" s'avère être un bon film. Si le scénario peut paraitre brouillon par moments, Spielberg arrive à déballer assez d'éléments attractifs pour nous faire passer un agréable moment entre émotion, action et reflxion. Justement, sur ce dernier point, j'ai apprécié la quasi absence de manichéisme dans le propos malgré l'aspect polémique et politique du sujet.

Un drame historique raconté à la perfection. Sombre, sinistre, violent, mise en scène à l'ancienne excellente. Mister Spielberg signe encore une fois un pur bijou cinématographique.

Un bon film, violent, réaliste, poignant et efficace.
On se rend compte que face au terrorisme, l'intransigeance est la meilleure arme, parce qu'elle n'offre aucune porte de sortie et d'un autre coté, cette vengeance pour l'exemple est également critiquée par Spielberg qui n'hésite pas ici à s'engager politiquement contre la loi du Talion appliquée par Israël depuis 50 ans.
Un très bon film. A voir pour comprendre l'histoire.

Munich est loin d'être le plus connus des films de Spielberg, et ça se comprend. Ce réalisateur est un des plus apprécié du public, c'est l'adoration de ce dernier qui l'a popularisé au début des années 80 lorsqu'il sortit les Dents de la Mer, et c'est son assiduité qui a permis au nabab d'être à l'origine du concept de blockbuster estival. Munich fait partie de ces films intéressant mais pas vraiment mémorables en tant que formidable expérience cinématographique. C'est pourtant une de ses œuvres qui a reçu le plus de nominations : 5 au total, et pas des moindres. Cependant il serait hâtif de le ranger dans le panier des produits purement académique, conçus en tant que machine à récolter des récompenses, généralement impersonnel et trop calibrés sur certains modes spécifiques pour enchanter. On sent sa volonté de retranscrire le roman de Jonas, Vengeance, en dirigeant un casting intelligent quoique convenu. En effet les protagonistes sont nombreux et chaque visage se pare d'une aura propre, le plus souvent grâce à l'interprétation très propre des comédiens (Mathieu Kassovitz, Hans Zischer et Geoffrey Rush en particuliers) voire vigoureuse et puissante (Daniel Craig qui brille davantage dans ce second rôle que dans des grosses productions tel Millenium de David Fincher). Reste le cas d'Eric Bana, qui se donne à fond mais n'arrive pas à susciter la moindre étincelle, parvenant à peine à briser l'enveloppe de fadeur qu'il crée lui même. Or dans ce genre de thriller politique la force émotionnelle du héros est ultra déterminante, c'est ce qui fait la réussite correcte d'Argo ou l'envie déplaisante de vouloir que le film touche rapidement à sa fin pour Zéro Dark Thirty. L'écriture du personnage est soigné, ce qui lui permet de s'affranchir du style « âme torturée au regard vide » sans la moindre épaisseur qu'on nous ressert souvent et sans passion, car Avner réfléchit à sa condition, ne se contentant pas de la subir tout en soupirant de futiles vérités sur le monde qui l'entoure. Il l'adopte tout en étant détruit de l'intérieur par elle. Quoiqu'il en soit, les personnages qui intrigue le plus sont les deux français : Louis et son père, remarquablement bien incarnés, qui volent toute notre attention par le mystère et le charme qui les entoure. Ils constituent finalement le point le plus positif de l’œuvre qui autrement, dans ses grandes lignes, ne fait qu'aligner une série de meurtres sans queue ni tête. Oui, il y a un gros problème, c'est que Spielberg clôt son histoire trop tôt, sans apporter de conclusion satisfaisante, élément pourtant indispensable dans ce type de long métrage. Munich s'éternise sur ces assassinats en étalant bien tout les détails, ce qui le rend bien peu nerveux (cela malgré la musique de John Williams, peu inspirée mais beaucoup plus oppressante que d'habitude) et parfois longuet, mais s'arrête brutalement là où l'on exigeait des réponses. C'est bien dommage, d'autant plus que comme toujours, la qualité de la mise en scène est au rendez vous, et la photographie en met plein les mirettes. Un film mineur et peu personnel du grand Steven.

Etant fan de SPIELBERG je partais convaincu... il en fut tout autre à l'arrivée! C'est bien tourné, au début on est à fond avec le commando, mais pour moi la machine s'enraye vite. Je me suis ennuyé. Le propos en soi ne me parait pas passionnant en définitive. Peut-être que pour une prochaine vision je changerai d'avis, car pour moi ça viens du plus grand des cinéastes.

Une belle mise en scène, un film long qui conserve sa qualité sur la longueur où on ne s'ennuie pas grâce à une tension et une action soutenue. Belle reconstitution des années 70 dans de nombreux pays. Sujet assez bien traité où les terroristes une fois que l'on rentre dans leur intimité s'avère être des gens affables et cultivés, qui eux aussi mènent leur guerre avec les mêmes techniques d'espionnage et de contre-espionnage, utilisant les mêmes réseaux d'informateur.
Un scénario qui se tend peu peu puisque simplement venger la prise d'otage de Munich et s'arrêter là devient trés vite impossible, chaque acte de représailles entraîne des réponses, de nouveaux attentats et une radicalisation terroriste qui ne font que durcir la situation.
Voici une mission qui dépassera trés vite ceux embauchés pour l'accomplir. Les limites de la mission claires au départ deviennent de plus en plus floues.
Une bonne approche du conflit israëlo-palestinien qui en montre toute la complexité.
Pas de gentils, pas de méchants, pas de véritable salaud, juste une escalade de la violence justifiée légitimement de part et d'autre par la réponse aux actes de violence commis de part et d'autres.
Oeil pour oeil, dent pour dent.
Le règlement du conflit n'est pas pour demain et nous comprenons mieux pourquoi.

Un bon film de steven spielberg . Cela nous éclairci sur ce qui c passer a munich. Les acteurs joue bien .

Spielberg signe ici un très bon film sur les évènements concernés. Les acteurs sont très bons.

Tiré d'une histoire vraie et accompagné d'un casting en or le cinéaste "Steven Spielberg" en fera réagir plus d'un par sa mise en scène sombre, sinistre, crue, rythmé tout en étant posé quand il le faut dans les moments avec lesquels les décors de l'époque nous prennent sous leurs ailes jusqu'au bout ! (...) Encore un futur classique de la part du réalisateur si il ne lès pas déjà d'ailleurs !

Le sujet est à l'origine passionnant. Voilà pourquoi ce ne peut être un mauvais film. Spielberg en fait malheureusement un argument visant à défendre (voire soutenir) Israël et on remarque sans difficulté l'origine américaine de la production.
Ce qui reste dans les mémoires, c'est la critique du meurtre ou comment tuer n'engendre que... tuer.

Un film politique du réalisateur d'Indiana Jones et le récent Cheval de Guerre. Un bon divertissement mais hélas le propos du film est manichéen et vire à la lecon de morale hollywoodienne.

Avec Munich, Spielberg dessine une belle analyse du conflit israélo-palestinien ; non sans encenser l'Etat hébreu mais tout en démontrant que le sang peut aussi couler des mains de la victime. Car si le film ne remet pas en question l’existence d'Israël, il ne remet pas non plus en doute la création de l'hypothétique Etat palestinien. Sans réelle analyse politique donc, le film s'attarde plutôt sur le côté psychologique du conflit, abordant des thèmes tels que la folie, la peur, l'espoir, l'amour, le nationalisme, les racines, la haine, la vengeance, surtout la vengeance. Telle est la réelle motivation du film : la vengeance, présentée sous la loi du talion : "tout qui tue un Juif devra en payer le prix". Mais à quel prix s'achète la vengeance ? Munich apporte la réflexion, laissant en trame de fond le symbole d'une Amérique sur-puissante, mais tellement fragile.

Spielberg, s'appuie très souvent sur des faits réels pour réaliser ces films, mais il a le génie de les rendre aussi juste, crédible, grâce à une direction artistique sans reproche à tout point de vue (mise en scène, direction d'acteurs, musique, décors, effets...). Voici la preuve avec ce film qui tient en haleine du début à la fin, mais qui est très loin d'être mon film préféré du réalisateur.