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Bashnark
1 abonné
11 critiques
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3,5
Publiée le 13 avril 2020
Un sujet historique qui est trop traité comme un film d'actions à l'américaine, ce qui est peu décevant. Bonne illustration de la répétition des conflits, de la mise entre parenthèse d'une vie pour répondre au besoin une nation. Pas mauvais, pas excellent, un peu long.
“Munich” est un thriller politique qui s’inspire de “l’opération Colère de Dieu”, une opération secrète dirigée par le gouvernement d’Israël visant à assassiner les auteurs de la prise d’otages des Jeux Olympiques de Munich de 1972 où onze athlètes de la délégation israélienne furent tuées par des Palestiniens membres du groupe Septembre noir, déjà célèbre pour l'assassinat du Premier ministre jordanien Wasfi Tall un an plus tôt. Steven Spielberg signe un scénario complexe pour mettre en scène son film de 2h40. Il va sans cesse marcher sur des oeufs pour ne prendre le parti ni des arabes, ni des juifs et fait le choix d’allier les séquences de suspenses avec les longues explications politiques. C’est en s’entourant d’un casting international qu’il pense séduire. Mais Eric Bana, Daniel Craig, Mathieu Kassovitz, Mathieu Amalric ou Ciaran Hinds ne suffisent pas à nous convaincre. A force de jouer sur les deux tableaux et de prôner la paix et la tolérance, le réalisateur rend l’histoire confuse. Esthétiquement, l’image est vieillissante. Les séquences dans les capitales transpirent des clichés que les américains s’en font. Peut-être qu’un second visionnage nous permettrait une meilleure compréhension, mais le film a bien une heure de trop. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pendant longtemps j'ai évité ce film pas parce que le sujet ne m'intéressait pas mais je craignais un peu le traitement par Spielberg ne le voyant pas réellement dans ce genre de cinéma. Pourtant Munich s'avère assez sombre et noir or je ne trouve pas que ce film soit vraiment convaincant c'est une succession de bonnes scènes (notamment celles d'actions qui sont remarquables), il n'ya pas vraiment de longueurs malgré la durée assez conséquente du film toutefois il y a un manque évident dans le scénario de réelle structure, c'est un peu confus, les personnages ne sont pas inintéressants mais certains sont négligés comme celui joué par Daniel Craig. Munich montre bien le côté inhumain et destructeur de l'espionnage dans cette oeuvre à découvrir mais qui ne m'a pas marqué plus que cela.
Ce film au casting international n'aborde pas tant la prise d'otage des athlètes israéliens aux JO de Munich de 1972 - qui se solda par la mort de onze sportifs, un policier et cinq terroristes - que l'opération de vengeance organisée par l'état hébreu baptisée "Colère de Dieu" qui suivit, consistant en l'élimination de plusieurs personnalités arabes en Europe et au Proche-Orient. Si une première grosse moitié peut laisser perplexe tant la succession d'exécutions s'enchaîne sans grands enjeux, installant une forme de train-train légèrement ennuyant, le propos devient clairement plus intéressant dans la seconde partie de ce long film, où la paranoïa des protagonistes s'installe spoiler: en même temps qu'ils prennent conscience de l'arbitraire de leur mission, de l'ambiguïté de leurs intermédiaires et de leurs donneurs d'ordre et qu'ils se questionnent sur l'utilité même de leurs actes qui s'avèrent de plus en plus contre-productifs. Une belle plongée dans les coulisses d'un monde parallèle, avec ses propres règles à la marge de nos démocraties, qui n'est pas sans faire penser à l'excellent Patriotes d'Éric Rochant, sorti en 1994.
Spielberg démontre une nouvelle fois qu'il est l'un des plus grands avec ce film sur un sujet difficile et peu connu du grand public, l'opération secrète israélienne en représailles de l'attentat des JO de Munich de 1972. Le jeu d'acteurs est très bon, notamment concernant Éric Bana en espion torturé. Excellent !
Un thriller à suspense très efficace qui traite une opération de vengeance du conflit israélo-palestinien suite à l'attaque des JO de Munich. L'ambiance est pesante et aucun parti pris politique n'est pris. C'est la toute la réussite de Spielberg. Eric Bana est excellent, et malgré quelques longueurs (inévitables si l'on ne veut pas bâcler le film) Munich est un réussite.
Histoire interessante pour découvrir des histoires méconnues suite aux attaques de Munich casting de malade mais malheureusement rien de vraiment prenant bien. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Difficile de faire plus pro-israelien que ça. Ce film est a l'image du monde et de la désinformation véhiculée par les médias au travers à présent du cinéma et sans aucun scrupule. Si ce n'était Spielberg le réalisateur on en parlerait meme pas. Si on mettait en scène le même film justifiant les meurtres côté palestiniens ce film serait censuré. Bref... Je retourne à ma retraite, ce monde est fou, les mauvais deviennent les gentils et les masses sont manipulées. On pensait qu'on en avait terminé avec les parti-pris cinématographiques après les bons vieux western déshumanisant les indiens, mais non. Les nouveaux cowboys sont les agents du mossad. Les USA se sont bâties sur l'extermination de millions d'Amérindiens, normal les indigènes n'étaient pas de gentils blancs, quoi de plus normal que son cinéma justifie qu'un état israélien soit fondé sur le massacre de méchants Palestiniens...pour le bien de l'humanite.
Exceptionnel. Partant de la tragédie des j.o. de Munich, ce film parle de l'engrenage infernal dans lequel se trouvent pris les membres du commando chargé de punir les commanditaires de la prise d'otages. Politique, devoir, morale, violence, isolement , manipulations... toutes ces considerations se mêlant pour une oeuvre d'un réalisme dérangeant.
On a beau lire Spielberg à coté du mot réalisateur, cela n'engage pas forcement a passer un bon moment, loin de là. Je ne suis pas un "adorateur" de Spielberg. J'aime certains de ses films mais peu quand on visualise l'ampleur de sa filmographie. Munich rejoint donc la liste de ces potentiels chef d’œuvres minés par le manque d'inspiration du frileux réalisateur. Miné par une réalisation fade et sans idée, le film est bien trop long pour se passer de grands rebondissement. Le parti pris du film pour la lutte des combattants juifs est intéressant car rare à l'écran et Eric Bana s'en sort bien mais Munich ne sort pas du lot des films d'espion sans saveur ni charisme.
Si il y a bien un réalisateur qui s'est concilier les films à grand spectacle et les films historiques au message fort, c'est bien Spielberg et "Munich" nous le montre une nouvelle fois. Élégamment, mis en scène "Munich" est un film ultra réalise, à l'ambiance très sombre qui plonge ses personnages dans une escalade sans fin de violence. Comme souvent chez Spielberg, le message est simple mais fort : l'usage de la violence n'engendre que le violence. Animé par un esprit de vengeance, les personnages ne vivent que pour donner la mort et se perdent au fil du long-métrage. Cet esprit de vengeance qui les pousse au meurtre leur fait perdre toute leur humanité au fil du récit pour qu'au final, les protagonistes oublient presque pourquoi il se battent. Tout cela est ancré dans un contexte passionnant qui résonne encore aujourd'hui. Malgré des lourdeurs sur le plan dramatique et quelques longueurs, "Munich" est un film captivant, une oeuvre qui sans grand discours, s'attache à montrer la vacuité de la violence. Spielberg épure son cinéma pour accoucher d'une oeuvre parfois maladroite mais toujours pleine de bonnes intentions, qui allie les scènes épiques au questionnement idéologique.
Un excellent Spielberg, une fois de plus on dira. Les personnages sont denses, perturbés par leurs missions, l'action est violente, insoupçonnée. Derrière cela la vengeance d'une nation. Pas de pardon et finalement l'impasse, comme l'excellent Richard Bana la joue si bien. Vraiment un excellent film.
Un grand Spielberg (malgré certaines scènes moins réussies), où sous couvert de reconstitution historique, il nous parle du présent en Mensch inquiet de notre violence. C'est un film où les thèmes et les idées sont portées par les images, passent par la mise en scène. C'est enfin pour Spielberg, après La liste de Schindler, l'occasion de raconter l'Histoire différemmment puisqu' Avner n'était pas à Munich (de même que Ryan n'était pas à Omaha Beach) : l'attentat ne peut donc être reconstitué que par bribes imaginées, au travers des images mentales d'Avner. Ma critique complète sur mon blog :