AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,7
15458 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Munich ?
5
179 critiques
4
247 critiques
3
87 critiques
2
79 critiques
1
39 critiques
0
39 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
J'ai beaucoup aimé "Munich". Je suis resté scotché à mon écran du début à la fin. Le jeu des différents acteurs était, à mon goût, parfait. L'histoire, passionnante, relatée sans temps morts par un Spielberg égal à lui-même, c'est à dire excellent. La dernière image du film, toutefois, m'a laissé un peu perplexe (dans le mauvais sens): une vue de Manhattan avec les tours jumelles du World Trade Center. Un tantinet tendancieux, quoi.
Mais sinon, excellent divertissement. Je le conseille à tout le monde. :)
Mais sinon, excellent divertissement. Je le conseille à tout le monde. :)
Voila un film qui a été précédé d'une pseudo polémique, et qui donc je l'espérai, n'allait pas me laissé indifférent. Perdu. La vraie polémique n'aurait pas du etre sur la facon dont Spielberg compare les terroristes et ceux qui les tuent, mais plutot, sur la mollesse et la pauvreté du long métrage. C'est long, on n'a aucun sentiment envers les personnages. Tout ca pour en arriver à une conclusion somme toute consensuelle, le meurtre quelqu'en soit le motif reste un meurtre. Bref un film moyen.
Après quelques films plus légers, Steven Spielberg s'attaque là à un sujet épineux, celui de la guerre israélo-palestinienne, avec cette affaire Septembre Noir. Il livre donc là un film noir sur l'espionnage, mettant en scène un personnage qui va petit à petit découvrir l'horreur.
Là où Steven Spielberg est fort, c'est qu'il parvient à ne prendre position pour aucun camp, montrant les bêtises de deux, notamment dans ce dialogue entre le tueur palestinien et le tueur israélien qui échangent leur point de vue sur la guerre qui opose leur deux peuples. On voit là tout le problème de cette guerre entre deux camps prêts à tout pour la même terre.
Eric Brana porte le film sur les épaules en interprêtant Avner avec beaucoup d'humanité. On ressent la souffrance du personnage, ses doutes etc... A ses côtés, un casting international avec l'anglais Daniel Craig, le français Mathieu Kassovitz (mais aussi Yvan Attal et Valeria Bruni Tedeschi), Ciaran Hinds, Geoffrey Rush et bien d'autres encore qui jouent tous leurs personnages avec beaucoup de justesse.
La réalisation n'éblouï pas, mais reste de très bonne facture tout de même. "Munich" est donc un bon film, qui fait réfléchir le spectateur qui ne peut pas rester insensible face à ce qu'on lui montre là.
Là où Steven Spielberg est fort, c'est qu'il parvient à ne prendre position pour aucun camp, montrant les bêtises de deux, notamment dans ce dialogue entre le tueur palestinien et le tueur israélien qui échangent leur point de vue sur la guerre qui opose leur deux peuples. On voit là tout le problème de cette guerre entre deux camps prêts à tout pour la même terre.
Eric Brana porte le film sur les épaules en interprêtant Avner avec beaucoup d'humanité. On ressent la souffrance du personnage, ses doutes etc... A ses côtés, un casting international avec l'anglais Daniel Craig, le français Mathieu Kassovitz (mais aussi Yvan Attal et Valeria Bruni Tedeschi), Ciaran Hinds, Geoffrey Rush et bien d'autres encore qui jouent tous leurs personnages avec beaucoup de justesse.
La réalisation n'éblouï pas, mais reste de très bonne facture tout de même. "Munich" est donc un bon film, qui fait réfléchir le spectateur qui ne peut pas rester insensible face à ce qu'on lui montre là.
J'ai trouvé ce film vraiment confu. On sent bien que Spielberg a voulu faire passer un message politique, de paix mais avec la longueur du film on s'y perd. Un petit conseil avant de voir Munich : renseignez-vous sur ce qui s'est vraiment passé pendant les JO pour comprendre le film.
Film magistral, du trés trés grand Spielberg. Ce sujet sensible est traité avec brio, et ce message de paix nous est délivré magnifiquement. La musique notamment israélienne est géniale et colle parfaitement à l'ambiance du film. Les acteurs sont tous supers, mention spéciale à Daniel Craig. Petit bémol, je n'ai pas eu la chance de voir ce film en VO, et la voix de la femme de Eric Bana m'a perturbée pendant toute la projection, donc j'ai hate de le revoir en anglais. Un des meilleurs Spielberg!!!
Je profite de la fin de l'annéee 2006 pour faire un tour des films que j'ai vu cette année ! Commencons par Munich ! Ce film est géant ! Tres bonne réalisation, un tres bon jeu d'acteurs, on ne peut rien reproché a ce film ! De plus, un tres bon sénario, réaliste avec de nombreux rebondissement ! Un tres tres bon film signé Mr Spielberg traitant du terorisme, que demander de mieux ? ^^
Un film passionnant tant par le côté politique que par la réflexion qu'il entraine. On est captivé du début à la fin par cette histoire de vengeance malgré la longueur du film (2h40). L'ambiance est parfaite et la prestation des acteurs impressionnante ( Bana en tête). Le meilleur Spielberg depuis bien longtemps.
Encore une fois Steevie se perd dans un docu-fiction et en oublie le spectateur au passage, il commence à me rappeler Annaud...
Donc en partant d'une bonne idée : montrer les attentats des J.O. Munich de 1972 et la répression du Mossad, oser aborder le conflit israélo-palestinien et le cycle sans fin de la violence,
Malheureusement, les éliminations manquent de suspense, la guerre entre les espions n'entraîne aucune tension, et les pseudo-réflexions sont à peine effleurées.
Rien d'émouvant, de touchant. Seulement un profond ennui devant cet interminable film ne voulant ni donner de leçon de morale, ni dénoncer, ni justifier, se contenant de broyer du vide.
2H30 de bobines avec le regard de chien battu d'Eric Bana, qui sait plus où il en est, pauvre petit agent secret qu'il est... Il m'en tirera presque un larmichette !
À éviter, sauf si vous aimez vous ennuyer.
Donc en partant d'une bonne idée : montrer les attentats des J.O. Munich de 1972 et la répression du Mossad, oser aborder le conflit israélo-palestinien et le cycle sans fin de la violence,
Malheureusement, les éliminations manquent de suspense, la guerre entre les espions n'entraîne aucune tension, et les pseudo-réflexions sont à peine effleurées.
Rien d'émouvant, de touchant. Seulement un profond ennui devant cet interminable film ne voulant ni donner de leçon de morale, ni dénoncer, ni justifier, se contenant de broyer du vide.
2H30 de bobines avec le regard de chien battu d'Eric Bana, qui sait plus où il en est, pauvre petit agent secret qu'il est... Il m'en tirera presque un larmichette !
À éviter, sauf si vous aimez vous ennuyer.
Excellent film ! moi qui voulait le voir depuis longtemps, je l'ai visionné hier et j'ai été bluffée encore une fois par le professionnalisme de Monsieur Spielberg... Munich est d'un réalisme à couper le souffle (j'ai sursauté à plusieurs reprises), il montre la bétise du terrorisme qu'il soit arabe, palestinien ou juif, et que les terroristes sont manipulés par des gouvernements cupides. c'est écoeurant...
les acteurs sont époustouflants de talent (Eric Bana est inquiétant à souhait et Daniel Craig crève l'écran, avant d'exploser dans son role de James Bond...).
Un film à voir absolument, les scènes sont parfois pénibles, mais c'est la dure réalité du terrorisme...
les acteurs sont époustouflants de talent (Eric Bana est inquiétant à souhait et Daniel Craig crève l'écran, avant d'exploser dans son role de James Bond...).
Un film à voir absolument, les scènes sont parfois pénibles, mais c'est la dure réalité du terrorisme...
Munich nous montre qu'un film peut être à la fois virtuose par sa mise en scène et personnel. Le film commence très fort lors de la scène de la prise d'otages, comme souvent chez Spielberg, très à l'aise dans le prologue de ses films. Munich pose le problème du travail de mémoire, de la notion de vengeance, de la repentance et de l'engagement personnel et collectif. Autant que la mise en scène, la caractérisation des personnages et l'interprétation sont excellentes. Dans le groupe des exécutants, le personnage tué par Marie José Croze m'a impressionné par sa subtilité et sa façon d'exprimer ses doutes. Almaric et Lonsdale sont excellents de retenue, de mystère et d'ambiguité dans des rôles typiquement cinématographiques (on se croirait dans un film noir). D'ailleurs, on peut se poser la question de l'acharnement de Spielberg concernant la nourriture et les recettes de cuisine (le groupe du Mossad lors du repas pantagruélique, les recettes de cuisine de Lonsdale). C'est la première fois chez Spielberg qu'on remarque les allusions à la nourriture et au sexe, vraiment inédit chez lui. La scène érotique de la fin en alternance avec les images de l'éxecution des otages a fait jaser. On peut la croire ratée. Je crois plutôt que Spielberg a voulu mettre en corrélation les pulsions physiques organiques et la violence terroriste d'une part et le relachement d'une tension extrême d'autre part (liée à la notion de culpabilité). Spielberg glisse aussi un peu d'humour avec la scène où un des chefs commandos insiste en donnant à Eric Bana la consigne pour récupérer l'argent, de ne pas oublier les reçus. Il n'y a pas d'échappatoire au destin, Bana est à la fin un homme seul, un apatride. Spielberg veut nous faire comprendre que victimes et bourreaux, proies et bourreaux, héros et lâches peuvent à certaines occasions se confondre. Spielberg parvient aussi au mieux à reconstituer les villes de Paris, Londres, Rome, Athènes et Beyrouth des années 1972/1973.
Ce film est intréssant à voir pour bien comprendre les faits, malheureusement je me suis ennuyé pendant plus de 2h.
un pur chef d'oeuvre marquant à jamais. musique envoutantes, scènes traumatisantes, scénario impecable, acteurs à la perfection.. un drame bouleversant
Une trés bonne reconstitution des évenements lors de la prise d'otage .La réalité et l'émotion dégagé dans le film nous fait vite comprendre l'ampleur de ce qui c'est passé.
Concentrez-vous , ca vaut le détour !
Concentrez-vous , ca vaut le détour !
Dans "Munich" (USA, 2006) de Steven Spielberg, le cinéaste affiche de nouveau son côté politique. Engagé comme on l'aime, Spielberg narre un autre pan de l'histoire juive. "Munich" est-il la suite de "Schindler's list" (USA, 1994) ? Hypothése envisageable puisque "Munich" se déroule dans les années 70. Spielberg aborde le sujet de façon posé, moins partial que dans "Schindler's list". Ici le cinéaste traite de la chose de façon plus humaine. Sans blâmer qui que soit, ni israélien ni palestinien ni européen, Spielberg fait un film humain. Il exprime cet humanisme fragile par le biais d'Eric Bana qui joue avec son humilité propre ( cf "Hulk" (USA, 2003) d'Ang Lee). Le personnage principal, Avner au fil du film est en proie à des questionnements existentiels : la loi du Talion est-elle légitime ? Bref, Spielberg signe surement l'un de ses films les plus pensé. Même si le scénario, nécessairement gros pour traduire la longueur de la mission, souffre d'instants longs, le film est fort et laisse penseur. Cependant, le film est aussi remarquable de par sa forme. En effet, la photo de Janusz Kaminiski, directeur de la photogrpahie atitré de Spielberg, créé des lumières propres, nettes, un peu comme celle de "War of the Worlds" (USA, 2005) de Steven Spielberg. On se sent parfois décontenancé par le décalage année 70-images nickels. D'autant plus que Spielberg ne pose quasiment jamais sa caméra. La majorité de ses plans bougent comme si le réalisateur avait pris un abonnement au travelling. Le travelling en soi n'est pas mauvais mais lorsqu'il est utilisé à outrance et souvent par fénéantisme de faire deux plans là où un seul suffit le reproche est à faire. Ceci étant le seul "mauvais point" du film, "Munich" (USA, 2006) de Steven Spielberg est une oeuvre nécessaire et remarquable dans la filmo du cinéaste ( à l'inverse de "The Terminal" (USA, 2004) ou du très mauvais "The Lost World Jurassic Park" (1997) ). Une oeuvre intéressante sur le conflit israélo-palestinien.
Redzing
"Munich" évoque certes les célèbres attentats de 1972, mais ceux-ci servent ici de point de départ. L'essentiel du film porte sur une version romancée des rétributions qui seront menées par le Mossad, à savoir l'assassinat de responsables terroristes palestiniens. Les sujets abordés par le film sont aussi délicats qu'ambitieux. Attentats de Munich et plus généralement le conflit Israélo-palestinien, liens entre espionnage et terrorisme, manière de combattre ce dernier... avec évidemment un gros écho aux attentats alors relativement frais du 11 septembre 2001, et aux guerres qui s'en suivirent (pour ceux qui douteraient de ce parallèle, les twins towers apparaissent très ostensiblement dans le dernier plan du film...). La vision de Spielberg sur ces thèmes se veut nuancée. Le réalisateur montre sans concession la violence employée par chacune des parties (les bombes secouent et démembrent, les balles transpercent et font abondamment saigner). Et son message est clair : la violence engendre la violence, employer les mêmes méthodes que son ennemi ne pourra conduire qu'à l'auto-destruction, et au renforcement de l'ennemi. On verra ces éléments élaborés à travers ce commando illégitime du Mossad, dont l'âme se consumera peu à peu, notamment en se rapprochant de ses cibles très humaines. A ce niveau, les acteurs sont très bon. Surtout Eric Bana dans l'un de ses meilleurs rôles, en agent déchu qui voit la chance de servir son pays, avant de basculer dans la fatigue, le stress, et le doute. On regrettera peut-être un Daniel Craig honteusement sous-employé... mais l'acteur n'était pas encore la star qu'il deviendrait 1 an plus tard en endossant le costume de 007 ! Et si sur la forme le film est appréciable pour son ambiance d'espionnage des 70's, il accuse tout de même de certaines longueurs dans sa partie centrale, à cause de répétitions ou de manque de suspens. L'ensemble aurait sans doute gagné à être amputé de quelques dizaines de minutes... Néanmoins, sa durée importante (2h45) lui permet de bien traiter ses sujets pour le moins sensibles !
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse