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Fred B.
11 abonnés
705 critiques
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4,0
Publiée le 31 janvier 2023
Vu le 28/12/2022. Très bon film historique qui nous parle d'un instant tragique de l'histoire des JO qui m'a toujours marqué même si je n'étais pas né quand ça s'est déroulé. Évidemment, on pourra toujours reprocher un parti pris plutôt pro-israelien mais moi, je trouve que le film est fort dans tous les cas. Il mêle des images d'archives avec la fiction et est porté par un casting trois étoiles: Eric Bana (Avner Kaufmann), Daniel Craig (Steve), Ciarán Hinds (Carl), Mathieu Kassovitz (Robert), Hanns Zischler (Hans), Geoffrey Rush (L'officier du Mossad Ephraïm), Michael Lonsdale ("Papa », le père de Louis) et Mathieu Amalric (Louis, informateur français, le fils de « Papa »). Ce dernier joue un rôle particulièrement moche du gars qui fait payer très cher pour ses renseignements quitte à mettre les israéliens dans le même appartement que des arabes pendant une nuit, un brin sadique ce gars mais il joue ce rôle à merveille. On en apprend aussi plus sur cette fameuse chasse à l'homme qu'il fallait orchestrer pour montrer que Israël ne céderait pas à la barbarie terroriste mais au final, ont-ils réussi? On voit aussi les doutes qui envahissent le groupe des 5, avec des tensions entre eux puis certains qui vont décédés petit à petit. On pourra également souligner le jolie role tenue par Marie-José Croze (Jeanette) qui exhibe sa plastique impeccable. A noter la dernière image très forte du film avec en toile de fond l'image du World Trade Center pour finalement comprendre que rien ne finira jamais, la folie est dans l'homme et jamais on ne trouvera de justice sur cette planète
Histoire et sujet intéressants. Scenario souvent confus. Réalisation lourde et souvent maladroite. Avant dernière séquence qui résume le film à travers une scène d'amour, pitoyable. Un film à oublier.
Ce film retrace l'attentat des jeux olympiques de Munich de 1972 sur des athlètes israéliens. Il décrit surtout l'opération menée par les services secrets israéliens du Mossad pour assassiner les membres palestiniens de ce commando. On suit donc les péripéties de cette équipe de tueurs qui se déplace de ville en ville, à travers le monde, pour assassiner ces Palestiniens. Néanmoins, ce n'est pas toujours facile à suivre, on a tendance à se perdre dans le nombre et le nom des personnages. Un bon film, bien construit, qui devient un peu ennuyant au bout de 2 heures d'ailleurs et qui n'est pas toujours facile à comprendre.
Très bon thriller, qui permet d'avoir une meilleure vision de ces événements. La réalisation de Spielberg comme toujours est efficace mais ne révolutionnera pas le genre. Le film passe rapidement même si on peut regretter quelques longueurs concernant des questions familiales ou de moralité qui n'apportent pas grand chose au récit.
Munich retrace un épisode terroriste sanglant et toute l'organisation de représailles qui en découla. Sur une mise en scène solide, Spielberg propose un film forcément brut et sans concession, sur un sujet politique aux intérêts divers. Mais l'ensemble est long, complexe, parfois répétitif et il n'est pas aisé d'accrocher à ce récit. Avec un rôle fort pour E. Bana.
Un film sur le drame des Jeux Olympiques de Munich 1972 où un commando de Septembre Noir, association terroriste palestinienne, avait exécuté onze athlètes israéliens. Fidèle au principe biblique de l’Ancien Testament, « œil pour œil, dent pour dent », Golda Meir alors cheffe du gouvernement décide de faire exécuter onze mandataires ou terroristes identifiés et éparpillés aux quatre coins de l’Europe. C’est cette vengeance que nous raconte le film, très romancée puisque, étant par définition secrète, il n’existe pas ou très peu d’éléments historiques sur lesquels s’appuyer. La photo est bonne, la mise en scène de qualité, mais le scénario est inutilement compliqué avec des dialogues parfois à la limite du ridicule (le bénédicité par exemple).
Le film démarre sur la prise d’otages et l’assassinat des athlètes Israéliens lors des Jeux Olympiques de Munich de 1972, mêlant habilement reconstitution et images d’archives. Mais le sujet du film est ensuite la traque des terroristes et de leurs commanditaires par une structure parallèle pilotée à distance et officieusement par l’état Hébreu. On assiste alors à une succession « d’épisodes » relatifs à l’exécution, par balles ou par bombe, de chacun des « terroristes » identifiés. Le coté répétitif de la chose génère bientôt l’ennui. Certes, la virtuosité de la mise en scène est là, et le suspense de certaines scènes est réussi, mais il manque une cohérence et une fluidité narrative qui ferait un tout, alors que chacun de ces épisodes reste une histoire quasiment indépendante, avec certains points peu compréhensibles, du fait du caractère « secret » de l’opération, qui paraissent des invraisemblances. Le film prend plus d’ampleur dans sa dernière demi-heure, où les chasseurs deviennent gibier et où émergent les questions que ce type de représailles violentes pose inévitablement
Un film qui porte sur l'après attentat du Septembre Noir en ouverture des JO de Munich, dont la commémoration des 50 ans s'est déroulé le jour où j'écris cette critique. Spielberg propose un regard nettement nuancé entre palestiniens et occidentaux. Il livre un message de tolérance et d'anti-violence. Sa réalisation est excellente comme toujours, les acteurs justes et le récit passionnant. Néanmoins la fin met légèrement trop de temps à arriver, le film durant tout de même 2h40.
Un film sur le drame des Jeux Olympiques de Munich 1972 où un commando de Septembre Noir, association terroriste palestinienne, avait exécuté onze athlètes israéliens. Fidèle au principe biblique de l’Ancien Testament, « œil pour œil, dent pour dent », Golda Meir alors cheffe du gouvernement décide de faire exécuter les onze terroristes identifiés et éparpillés aux quatre coins de l’Europe. C’est cette vengeance que nous raconte le film, très romancée puisque, étant par définition secrète, il n’existe pas ou très peu d’éléments historiques sur lesquels s’appuyer. La photo est bonne, la mise en scène de qualité, mais le scénario est inutilement compliqué avec des dialogues parfois à la limite du ridicule (le bénédicité par exemple).
Une première demi heure de film confus, mal filmé et très ennuyeux qui prouve que Steven Spielberg sait aussi faire de très mauvais films et qu'il n'a rien compris au conflit qui oppose des palestiniens à des israëliens. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Plans moches, lumière moche et manichéisme absolu.
Très bon film de Spielberg avec de bons acteurs. Et même s'il y a quelques libertés avec la vérité historique, l'ensemble relate assez bien l'opération de la Colère de Dieu. Le spectateur est plongé dans un monde d'espions qui risquent leur vie pour accomplir leur mission. Il nous montre les séquelles psychologiques chez l'exécuteur principal ainsi que ce que sa famille endure en ne sachant rien de ce qu'il fait et s'il reviendra vivant. Le seul reproche que je ferai, c'est la longueur totale du film qui s'essouffle dans la dernière demi-heure.
Avec Munich, Steven Spielberg réalise un drame historique retraçant les attentats des Jeux olympiques de 1972. L'histoire nous fait suivre la prise d'otages mais surtout la traque du Mossad chargé d'éliminer les responsables. On suit donc cinq membres de cette agence de renseignements qui vont avoir pour mission de neutraliser toutes les cibles. Hélas, le long-métrage se focalise beaucoup plus sur la vengeance que sur l'acte en lui même et déçoit donc, puisqu'on voit très peu le déroulement des faits qui sont de simples bribes. Le récit se focalise sur l'opération Colère de Dieu et se voit largement romancé, omettant au passage certains éléments peu flatteurs pour le Mossad, ce qui est dérangeant vis-à-vis de la réalité. L'intrigue devient vite répétitive malgré le suspens, vu que l’objectif est de tuer un homme après l'autre, rendant le film extrêmement long sur sa durée qui s'approche des deux heures quarante. L’intérêt fini donc par baisser, surtout que les personnages ne sont pas particulièrement attachants. La faute au casting hétéroclite mettant en avant Eric Bana, Daniel Craig ou encore Mathieu Kassovitz. Ces acteurs véhiculent peu d'émotions même si leur prestation reste convaincante. Seulement, leurs échanges ne provoquent pas beaucoup de sentiments. La faute en partie dû à des dialogues évoquant surtout la guerre religieuse, ce qui laisse peu de place aux relations plus intimes malgré la présence de la romance entre Avner et sa femme. L'ensemble est réalisé de façon assez classique par Steven Spielberg qui nous livre une mise en scène sans maestria. L'esthétique est plutôt agréable grâce aux nombreux paysages, dû au fait qu'on voyage beaucoup à travers différents pays. La b.o. signée John Williams accompagne parfaitement ces images avec ses sonorités mélangeant les genres et les cultures. On retiendra certaines de ses compositions bien après le générique final. Une fin assez jolie, bien qu'une fois de plus embellie par rapport à la réalité. Cette inexactitude est le défaut majeur de Munich, qui au final s'avère être un film passant un peu à côté de son sujet.
Spielberg s'empare d'un épisode tragique de l'histoire et livre un film captivant. Il décrit la traque des hommes responsables du massacre d'athlètes israéliens lors des jeux olympiques de Munich en 1972. Suite à cette attaque ke gouvernement israélien décide de se venger et met en place un commando chargé d'éliminer les principaux responsables. La mise en scène de Spielberg est très fluide et la reconstitution est parfaite.