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Cinephille
160 abonnés
628 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
On va faire court : grosse daube spielbergienne avec les grosses ficelles spielbergiennes. Des faits historiques dont on ne sait pas grand-chose, sur lesquels on brode, auxquels on ajoute des faux suspense et des bons sentiments poisseux. Une scène immonde vers la fin où le héros imagine la fin de la prise d'otages de Munich en couchant avec sa femme. Au bout de ces 2h 40 là on est drolement content d'aller faire pipi. Ah j'oubliais les français pourris, intéressés comme personne et bouffeurs de fromage et charcuterie. Une insulte à l'intelligence que ce film.
MUNICH (2006): 1972, Munich, les jeux olympiques d'été seront entachés par l'assassinat de onze athlètes israéliens occasionné par des terroristes palestiniens. En représailles, le gouvernement israélien mettra en place une opération fantôme. Onze dirigeants terroristes palestiniens séjournant dans différents pays devront être abattus en toute discrétion. Munich est un film mouvementé, un dossier secret qui s'inspire des écrits du livre " Vengeance" de George Jonas, basé sur les confessions d'un ancien agent du Mossad. Une histoire scénarisée à partir de faits réels, racontant les mécanismes d'une mission meurtrière. Un monde fait de secrets qui s'entrecroisent, d'informateurs douteux, une guerre muette entre diverses organisations (Mossad, KGB, C.I.A…) où la mort peut surprendre à tout instant. Encore une fois, Steven Spielberg nous montre qu'il peut s'attaquer à des sujets sérieux. Une mise en scène plus que parfaite, un suspense constant, riche en rebondissements, des scènes d'actions criantes de réalité, des informations au plus près de la vérité, une B.O rythmée comme un cœur angoissé. On suivra les filatures de ces soldats de l'ombre grâce à des acteurs très impliqués: Eric Bana chef de l'organisation secrète, Daniel Craig un tueur fonceur, Mathieu Kassovitz l'artificier israélien, Mathieu Amalric l'informateur mystérieux, Michael Lonsdale le patriarche d'une famille très particulière, et bien d'autres…Un film qui montrera les coulisses d'une politique Israélienne/Palestinienne des années 1970 dont les dialogues de paix seront remplacés par la violence. Une course-poursuite minutieuse à travers le monde, longue, mais très instructif. Une excellente réalisation, mes respects Monsieur Spielberg.
Spielberg est un réalisateur qui compte dans notre temps et avec ce film il prouve qu'il peut prendre des risques avec un sujet brûlant d'actualité traité avec soin.Les acteurs sont géniaux et certaines scènes relèvent de la parfaite maîtrise de mise en scène.Le tout est saisissant et on ne peut qu'applaudir la morale certes peut être déjà vue mais tellement bien traitée ici: où mène la vengeance?
Dans la galerie des films à caractère politique de Spielberg, Munich n'est pas la plus brillante de ses réussites mais s'avère un solide film d'espionnage, très psychologique et détaillant avec précision les doutes et pensées de ces hommes de l'ombre. Les interprètes sont sobres comme il convient et la mise en scène impeccable. Bel ouvrage que l'on aurait souhaité un peu moins long mais qui demeure prenant.
J'ai été quelque peu inquiet au début en voyant le rythme terriblement chiant que nous donnait Spielberg! Heureusement lorsqu'on rentre dans le vif du sujet le suspense s'installe, les scènes d'actions assez saisissantes presque façon Scorsese arrivent, l'histoire devient intéressante! Mais on fini très vite par tourner en rond, les dialoguent n'arrivent pas a nous posséder entièrement et la fin qui s'étire pour une apothéose qui n'arrive, pas nous déçoit un peu ; enfin pour ma part!
Une belle mise en scène, un film long qui conserve sa qualité sur la longueur où on ne s'ennuie pas grâce à une tension et une action soutenue. Belle reconstitution des années 70 dans de nombreux pays. Sujet assez bien traité où les terroristes une fois que l'on rentre dans leur intimité s'avère être des gens affables et cultivés, qui eux aussi mènent leur guerre avec les mêmes techniques d'espionnage et de contre-espionnage, utilisant les mêmes réseaux d'informateur. Un scénario qui se tend peu peu puisque simplement venger la prise d'otage de Munich et s'arrêter là devient trés vite impossible, chaque acte de représailles entraîne des réponses, de nouveaux attentats et une radicalisation terroriste qui ne font que durcir la situation. Voici une mission qui dépassera trés vite ceux embauchés pour l'accomplir. Les limites de la mission claires au départ deviennent de plus en plus floues. Une bonne approche du conflit israëlo-palestinien qui en montre toute la complexité. Pas de gentils, pas de méchants, pas de véritable salaud, juste une escalade de la violence justifiée légitimement de part et d'autre par la réponse aux actes de violence commis de part et d'autres. Oeil pour oeil, dent pour dent. Le règlement du conflit n'est pas pour demain et nous comprenons mieux pourquoi.
Personne jusqu'à maintenant n'avait osé aborder le sujet et pourtant il y avait matière à discuter des évènements de l'époque. Preuve en est de Steven Spielberg qui s'en sort à très bon compte. Une vendetta emmenée par Eric Bana, visant à rendre à l'ennemi le nombre de morts qu'ils ont sur la conscience. En réunissant une pléiade d'acteurs de toutes origines, dont Daniel Craig et Mathieu Kassovitz, on a du coup des personnalités très opposées, mais toutes ont le même but. A base de conspirations, pièges et explosions, Spielberg régale en respectant tout à fait le contexte historique et politique, en centrant le tout sur un Eric Bana parfaitement dans le ton. Il fallait avoir du culot pour envisager une adaptation, mais le principal est le résultat, très bon et sans parti pris.
Depuis La guerre des Mondes, Spielberg a abordé un nouveau virage dans sa carrière. Fini l'optimisme, la naïveté et place à la noirceur, au sang, à la dureté. Dans Munich, Spielberg nous donne, enfin, son point de vue sur le conflit israélo-palestinien sans jamais prendre parti ou tomber dans un manichéisme qui n'a évidemment pas lieu d'être. Après une présentation de l'événement qui nous intéresse, à savoir la prise et l'execution d'athlètes Israèliens par un commando terroriste palestinien lors des JO de Munich en 1972, le film se résume à une gigantesque chasse à l'homme de près de deux heures s'étalant sur toute la planète, une équipe de cinq hommes dirigé par Avner, agent du Mossad (Eric Bana), devant traquer et abattre les auteurs de l'attentat. Thriller intelligent, efficace, utilisant la violence à bon escient, sans en rajouter dans le gore comme Il faut sauver le soldat Ryan, Spielberg dénonce la bétîse des médias inventant des informations de toutes pièces lorsqu'ils ne savent rien, se contredisant par la suite, accuse les gouvernements Israéliens et Palestiniens de répondre par la violence à la violence et ce alors que les populations sont pacifiques et n'aspirent qu'à vivre dans la paix et la sérénité et enfin fustige l'inaction de la communauté internationale, les montrant également en train de traiter par intérêt avec l'une ou l'autre des parties. Le plan final sur les Twins Towers est un parallèle saisissant sur ce qui attendra l'Amérique pratiquement 30 ans plus tard et leur réponse en conséquence. Eclairage précieux sur un point précis de ce conflit plus que jamais d'actualité par le meilleur cinéaste de son temps.
Je vais faire l'impasse sur la représentation caricaturale des capitales européennes, la longueur exagérée du film, et la prestation médiocre du principal acteur parce que, visiblement, cela n'était l'ambition du film. En revanche, ce film qui se veut basé sur des faits réels approche de manière très déséquilibrée et partial un conflit aussi complexe que celui de la Palestine. Déséquiblrée, parce que même en affirmant que le côté israélien a liquidé ceux qu'il jugeait responsable de l'enlèvement de ses sportifs, il a très bien souligné leur humanisme, ce à quoi les palestiniens n'ont pas eu le moindre droit. Exemple, la flagrante scène où cette fille décroche le téléphone piégé, ou alors quand les agents d'Avner se disputent (103e min). Ben oui! il faut dire qu'ils sont obligés et que c'est à cause des autres! au cas où nous serions tentés d'avoir une pensée déviante. Du côté palestinien, que du négatif! Rien n'est venu équilibré la balance! Eux, ils agissent pas pur cruauté! N'est ce pas stevy?! Et dire après que le réalisateur a été critiqué parce qu'il est du côté des faibles! Le pauvre! Lui qui a mis toute sa bonne volonté, que pouvait-il faire de plus?!! Bref, film décevant, très orienté, donc pas d'intérêt à le regarder.
Qui dit sujet délicat, donc généralement inspiré d'une histoire vraie comme c'est bien sûr le cas ici, dit forcément demande un traitement délicat. Choisir le point de vue d'agents du Mossad était une très bonne idée mais qui demandait une véritable prouesse d'équilibriste : suivre leurs agissements ce qui donne lieu inévitablement à de l'empathie tout en y mettant une certaine distance pour bien montrer qu'Israël aussi a beaucoup de sang palestinien sur les mains. Il y a bien une ou deux scènes pour aller dans ce sens mais elles arrivent de manière trop abrupte pour convaincre. Résultat pour réaliser un film sur le sujet des événements de Munich en 1972 et surtout de ses conséquences, il aurait fallu un réalisateur d'une grande subtilité mais autant Spielberg est un génie du divertissement, autant pour des histoires graves il y va avec des gros sabots. Et là on ne peut s'empêcher d'être gêné par un certain côté pro-Israël. En-dehors de tout cela, Eric Bana est trop fade pour pouvoir être un acteur spielbergien solide et Daniel Craig n'a jamais paru aussi transparent. Donc du côté de l'interprétation, les bonnes surprises sont plutôt à chercher du côté des seconds rôles : Mathieu Amalric s'en sort avec tous les honneurs, idem pour Michael Lonsdale et Marie-Josée Croze pour leurs quelques apparitions. Autrement, on a heureusement quelques bonnes traces du talent du cinéaste à travers un bon rythme et une mise en scène un peu lisse mais élégante. Mais la déception est là, l'histoire aurait été idéal pour un réalisateur volontiers plus subtil.
Apologie du Mossad ? On n'en est pas très loin. Si les agents israéliens sont humanisés et se voit conférés d'une mission presque humaniste et d’intérêt mondial, l'autre camp est tout simplement ignoré, mis de côté, et sert uniquement à raviver les pulsions pavloviens de l'ignorant de base, se laissant désinformer le sourire aux lèvres. Propagande des actions lâches, justification d'assassinats ciblés, humanisation des chiens de garde les plus dociles et formatés du monde. De la part d'Hollywood et de Spielberg, cela ne doit pas étonner outre mesure.
Vraiment très bon! Spielberg nous en met plein la vue, avec un casting de supers acteurs. Eric Bana est fait pour le rôle, et le film aborde un thème délicat dans une vue d'ensemble. La réalisation, les décors, l'ambiance, tout est bien calculé. Un des meilleurs Spielberg.
On peut dire que la réputation du Maussad en prend un sacré coup! Spielberg met, paresseusement en scène des agents Israéliens se raprochants plus de "Pinot, simple flic" que de Jason Bourne. Le concept scolaire qu'est "la violence n'engendre que la violence" n'est que rabaissé et tombe complètement à plat sur le fond d'une grande plainte musicale de l'âme humaine. Monsieur Spielberg, vous nous avez habitué à mieux.
On a beau lire Spielberg à coté du mot réalisateur, cela n'engage pas forcement a passer un bon moment, loin de là. Je ne suis pas un "adorateur" de Spielberg. J'aime certains de ses films mais peu quand on visualise l'ampleur de sa filmographie. Munich rejoint donc la liste de ces potentiels chef d’œuvres minés par le manque d'inspiration du frileux réalisateur. Miné par une réalisation fade et sans idée, le film est bien trop long pour se passer de grands rebondissement. Le parti pris du film pour la lutte des combattants juifs est intéressant car rare à l'écran et Eric Bana s'en sort bien mais Munich ne sort pas du lot des films d'espion sans saveur ni charisme.
Du très bon Spielberg. Le sujet est parfaitement traité, et les enjeux complexes qui ont qui ont engendrer ce drame sont bien retranscrits. Le résultat est un film intense, prenat de la première à la dernière minute.