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Votre avis sur Les Bouchers verts ?
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Ce film est une vraie merveille ! Tout est extrêmement drôle si l'on apprécie l'humour noir et décalé : le personnage de Svend et sa coupe de cheveux, les problèmes de communication des deux bouchers, le frère jumeau attardé de Bjarne et sa passion pour les animaux (surtout lorsqu'il se promène avec une tête de cochon), les uniformes vert pâle, et surtout la spirale infernale qui entraîne les deux bouchers. Bref, encore un excellent film venu du nord !
Une comédie dramatique décalée, à ne pas rater ! Rien à redire !
Deux amis, l'ambitieux Svend et Bjarne le rêveur, décident de monter leur propre boucherie afin d'échapper à un patron étouffant. Ils créent accidentellement une recette "sauce maison", une viande à la saveur très originale mais à l'approvisionnement plus que délicat.
L'originalité anthropophage est servit sur un plat fin épicée à la plaisanterie caustique et attisée de réflexions sarcastiques.
Le Danois Anders Thomas Jensen est un précurseur de l'ascension scandinave du genre, déjà remarqué par ses courts métrages (Valgaften, Oscar 1999). Avec un style décalé et maitrisé Les bouchers verts obtient le prisé Méliès d'Or en 2003.
Aux saveurs froides pleines d'humours si délicieusement misanthrope charcutées entre Dellamorte Dellamore ou Delicatessen, libellé d'origine De Gronne slagtere atteint pour autant ses limites narratives et constructives.
Quelques passages creux et un sujet sous exploité irrite une farce bouchère plaisante et goûtu.
L'originalité anthropophage est servit sur un plat fin épicée à la plaisanterie caustique et attisée de réflexions sarcastiques.
Le Danois Anders Thomas Jensen est un précurseur de l'ascension scandinave du genre, déjà remarqué par ses courts métrages (Valgaften, Oscar 1999). Avec un style décalé et maitrisé Les bouchers verts obtient le prisé Méliès d'Or en 2003.
Aux saveurs froides pleines d'humours si délicieusement misanthrope charcutées entre Dellamorte Dellamore ou Delicatessen, libellé d'origine De Gronne slagtere atteint pour autant ses limites narratives et constructives.
Quelques passages creux et un sujet sous exploité irrite une farce bouchère plaisante et goûtu.
Une comédie dramatique plutôt originale et glauque. C'est vraiment décalé et malsain mais y'a quand même de quoi rigoler.
Félix F
Comédie sans saveur, très peu drôle. On commence a trouver le temps long et finalement rien ne se passe!!
Bien que l'idée soit original, le film est décevant.
Bien que l'idée soit original, le film est décevant.
🎬 RENGER 📼
Deux amis décident de quitter la boucherie qui les emploient pour monter leur propre business. Le succès de leur entreprise ne tiendra qu’à une seule et unique chose, des "volaillettes" dont la recette est un secret jalousement gardé…
Il s’agit du second long-métrage pour le réalisateur Anders Thomas Jensen (Riders of Justice - 2020), qui réunit pour l’occasion deux grands acteurs danois, à savoir Mads Mikkelsen & Nikolaj Lie Kaas, au cœur d’une comédie douce-amère, oscillant entre le drame social et la comédie noire.
On aurait voulu y croire à ces Bouchers verts (2005), sauf que cela ne sera pas le cas sur la durée. Le pitch de départ est intéressant, deux compères qui ouvrent une boucherie et qui vire à l’anthropophagie lorsqu’ils se rendent compte que le succès de leur commerce ne repose que sur de la viande humaine, laissant apparaître quelques scènes cocasses certes, mais c’est bien souvent en dents de scie. Sans parler des digressions nous écartant totalement du sujet principal et n’apportant que peu d’importance au film (le frère jumeau attardé qui sort de sa léthargie/coma).
En fin de compte, s’il y a bien une chose à retenir de ce film, ce sont les interprétations du duo Mikkelsen / Lie Kaas, interprétant respectivement Svend "la sueur" et Bjarne / Eigil. Tous deux s’en sortent parfaitement, face un scénario qui s’éternise. Cela aurait pu faire un excellent moyen-métrage, au lieu de cela, on se retrouve avec une comédie noire très mitigée et clairement pas assez aboutie sur toute la durée pour pleinement satisfaire.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Il s’agit du second long-métrage pour le réalisateur Anders Thomas Jensen (Riders of Justice - 2020), qui réunit pour l’occasion deux grands acteurs danois, à savoir Mads Mikkelsen & Nikolaj Lie Kaas, au cœur d’une comédie douce-amère, oscillant entre le drame social et la comédie noire.
On aurait voulu y croire à ces Bouchers verts (2005), sauf que cela ne sera pas le cas sur la durée. Le pitch de départ est intéressant, deux compères qui ouvrent une boucherie et qui vire à l’anthropophagie lorsqu’ils se rendent compte que le succès de leur commerce ne repose que sur de la viande humaine, laissant apparaître quelques scènes cocasses certes, mais c’est bien souvent en dents de scie. Sans parler des digressions nous écartant totalement du sujet principal et n’apportant que peu d’importance au film (le frère jumeau attardé qui sort de sa léthargie/coma).
En fin de compte, s’il y a bien une chose à retenir de ce film, ce sont les interprétations du duo Mikkelsen / Lie Kaas, interprétant respectivement Svend "la sueur" et Bjarne / Eigil. Tous deux s’en sortent parfaitement, face un scénario qui s’éternise. Cela aurait pu faire un excellent moyen-métrage, au lieu de cela, on se retrouve avec une comédie noire très mitigée et clairement pas assez aboutie sur toute la durée pour pleinement satisfaire.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
"Les bouchers verts" est un film que je voulais voir depuis longtemps, pour plusieurs raisons :
1 : Mads Mikkelsen (certes, ici loin d'être à son avantage physiquement)
2 : Le réalisateur Anders Thomas Jensen, qui m'avait déjà séduit avec les très bons "Adam's apples" et "Riders of Justice".
3 : L'affiche, que je trouve personnellement réussie et dont le sous-titre "Ils sauront vous attendrir" me fait bien rire.
Je m'attendais donc à une comédie noire grinçante, dans la lignée d'un "Delicatessen" ou dans le style d'un "Barbaque" de Fabrice Eboué. Le thème des bouchers qui servent de la viande humaine n'est pas nouveau mais promet toujours des films sortant des standards politiquement corrects. Hélas, ici on est plus dans le drame que dans la comédie, et même si certains passages font quand même sourire et s'il y a quelques bonnes réparties, elles sont vite rattrapées par des répliques plus terre-à-terre et par un déroulement plutôt banal. Les personnages sont bien creusés, mais peut-être un peu trop, et l'on se perd parfois dans des digressions évitables. Bref, cela reste plaisant, mais pour un film de bouchers, ça manque un peu de tranchant...
1 : Mads Mikkelsen (certes, ici loin d'être à son avantage physiquement)
2 : Le réalisateur Anders Thomas Jensen, qui m'avait déjà séduit avec les très bons "Adam's apples" et "Riders of Justice".
3 : L'affiche, que je trouve personnellement réussie et dont le sous-titre "Ils sauront vous attendrir" me fait bien rire.
Je m'attendais donc à une comédie noire grinçante, dans la lignée d'un "Delicatessen" ou dans le style d'un "Barbaque" de Fabrice Eboué. Le thème des bouchers qui servent de la viande humaine n'est pas nouveau mais promet toujours des films sortant des standards politiquement corrects. Hélas, ici on est plus dans le drame que dans la comédie, et même si certains passages font quand même sourire et s'il y a quelques bonnes réparties, elles sont vite rattrapées par des répliques plus terre-à-terre et par un déroulement plutôt banal. Les personnages sont bien creusés, mais peut-être un peu trop, et l'on se perd parfois dans des digressions évitables. Bref, cela reste plaisant, mais pour un film de bouchers, ça manque un peu de tranchant...
Vous avez envie d'une bonne viande Bio ? Vous allez alors tout comme moi vous régaler avec "Les bouchers verts" !
Dans la même lignée que Barbaque (sortie en 2021), ce film danois qui propose un duo de bouchers touchant et sympathique au cœur d'une atypique comédie noire et très dramatique.
Par contre, l'humour est assez subtil, et contrairement à ce que l'on peut croire, il n'en fait pas des caisses malgré l'extravagance du scénario. Quant à l'ambiance et la réalisation, elles sont assez moroses, et pour tout vous dire, le film est même à ma grande surprise assez émouvant dans le fond.
Dans la même lignée que Barbaque (sortie en 2021), ce film danois qui propose un duo de bouchers touchant et sympathique au cœur d'une atypique comédie noire et très dramatique.
Par contre, l'humour est assez subtil, et contrairement à ce que l'on peut croire, il n'en fait pas des caisses malgré l'extravagance du scénario. Quant à l'ambiance et la réalisation, elles sont assez moroses, et pour tout vous dire, le film est même à ma grande surprise assez émouvant dans le fond.
Fable sur la cruauté de la condition humaine, ces bouchers verts sont décapants. Mi-comédie absurde, mi-drame, le film réussit dans les deux aspects. Tout ça saupoudré par cet étrange "esprit danois", ça donne tout simplement un excellent met!
Nicothrash
Une farce macabre bien appréciable où se sont donné rendez-vous humour noir et cynisme pour le plus grand plaisir des amateurs de comédie dramatique au sens premier du terme. Les dialogues sont assez savoureux et les acteurs particulièrement inspirés, notamment Mads Mikkelsen qui n'hésite pas à écorner son image avec entre autre une coupe de cheveux improbable et une sudation excessive. Nikolaj Lie Kaas, aperçu par la suite dans la saga "Les enquêtes du département V" n'est pas en reste non plus avec un double rôle parfaitement tenu et un style désenchanté qui fait mouche. L'intrigue quant à elle est aussi amusante que décalée et glauque mais surtout elle tient en haleine et en émoi jusqu'au bout avec des ressentiments complexes et contradictoires pour le spectateur, ce n'en est que plus intéressant d'ailleurs. Franchement, "Les bouchers verts" constitue pour moi une bonne surprise, un vrai petit régal de comédie noire, à voir assurément.
Voici une petite étrangeté danoise qui n'est pas sans rappeler un certain "Delicatessen". Je découvre Anders-Thomas Jensen et sa mise en scène n'est franchement pas mauvaise, sorte de croisement entre Tim Burton et Jean-Pierre Jeunet et son univers très proche de ces derniers dans ce drôle de film. Une oeuvre multi genre qu'il sera difficile de qualifier, ce n'est pas vraiment une comédie, pas vraiment un drame, on sourit de temps en temps mais on ne peut pas dire que je me sois tenu les cotes ni sorti un mouchoir. Je reste mitigé car j'ai senti de nombreuses longueurs et un peu de confusion dans ce scénario mais n'hésitez pas à découvrir Madds Mickelsen en boucher qui transpire, il est repoussant à souhait...
Une comédie originale et sympathique qui part du réel pour se muer en fable un peu sombre. On apprécie les contrastes forts entre les personnages ainsi que les dialogues bien dotés en humour noir.
Julien D
En amateur d'ADAM’S APPLES, le précédent film de Anders Thomas Jensen, j'ai voulu voir ce que l'on m'avait annoncé comme une nouvelle comédie scandinave à l'humour froid... Or, je n'ai rien trouvé de subversivement drôle ni dans son scénario morne ni dans ses dialogues plats. Il n’y a finalement que la mise en scène que je peux qualifier de froide. Cette farce à l’ambition glauque fut donc une triste déception!
Les Bouchers verts, drame comique danois mené par un Mads Mikkelsen qui porte bien son prénom, et Thomas Jensen dont la patte est bien affirmé, reconnaissable aussi dans Adam's Apples. L'auteur fait ainsi de l'impolitesse la petite folie humaine dont la grande folie est toute proche, un relief donné à l'affection qu'il dissémine spartiatement. Plus si difficile, alors, de croire que l'histoire a des points communs avec Sweeney Todd dans son inhumanité et son absurdité volontaire.
Peut-être pas difficile mais pas pour autant réussi : on n'est pas assez dans le registre du grotesque ni du drame pour accepter ce qu'il va se produire. Les justificatifs manquent d'épaisseur, comme s'il manquait à l'atmosphère malsaine l'exutoire qu'elle se trouvera dans la poésie, toujours en ce qui concerne Adam's Apples. On se questionne un peu trop sur les raisons d'être de ces protagonistes ne vivant que pour leurs souvenirs ou la fuite de leurs souvenirs. Il y a un tel vide derrière le raisonnement de l'histoire que cette dernière ne peut s'empêcher de puiser dans les ressources du "miracle", délieur de nœuds scénaristiques depuis Méliès. Et quand ledit miracle ne vient pas ouvrir de nouvelles possibilités, les dialogues tournent un peu en boucle autour des constantes des personnages.
[Spoilers] Des possibilités qui sont par ailleurs aussi bien traitées que le reste, car il ne faudrait tout de même pas dire que De grønne slagtere est une hybridation dramatico-comique choquante et ratée où l'on arrive rien à admettre ; non. Le réalisateur a une conception unique du mélange des genres le conduisant à des réflexions quasi-œcuméniques sur le cinéma, qu'il met bellement en image et avec un propos qui, sans faire réfléchir, arrive à étonner. Il semble simplement avoir oublié un ingrédient, mais cela ne l'empêche pas non plus de se sortir de la déshumanisation (trop simple pour ne pas être blessante) en faisant jaillir un happy end inattendu.
septiemeartetdemi.com
Peut-être pas difficile mais pas pour autant réussi : on n'est pas assez dans le registre du grotesque ni du drame pour accepter ce qu'il va se produire. Les justificatifs manquent d'épaisseur, comme s'il manquait à l'atmosphère malsaine l'exutoire qu'elle se trouvera dans la poésie, toujours en ce qui concerne Adam's Apples. On se questionne un peu trop sur les raisons d'être de ces protagonistes ne vivant que pour leurs souvenirs ou la fuite de leurs souvenirs. Il y a un tel vide derrière le raisonnement de l'histoire que cette dernière ne peut s'empêcher de puiser dans les ressources du "miracle", délieur de nœuds scénaristiques depuis Méliès. Et quand ledit miracle ne vient pas ouvrir de nouvelles possibilités, les dialogues tournent un peu en boucle autour des constantes des personnages.
[Spoilers] Des possibilités qui sont par ailleurs aussi bien traitées que le reste, car il ne faudrait tout de même pas dire que De grønne slagtere est une hybridation dramatico-comique choquante et ratée où l'on arrive rien à admettre ; non. Le réalisateur a une conception unique du mélange des genres le conduisant à des réflexions quasi-œcuméniques sur le cinéma, qu'il met bellement en image et avec un propos qui, sans faire réfléchir, arrive à étonner. Il semble simplement avoir oublié un ingrédient, mais cela ne l'empêche pas non plus de se sortir de la déshumanisation (trop simple pour ne pas être blessante) en faisant jaillir un happy end inattendu.
septiemeartetdemi.com
Film insupportable à suivre au-delà du premier quart d'heure. Totalement incohérent, le scénario n'a rien d'une comédie, les acteurs sont affreux, les dialogues nuls. Une réalisation aussi froide que mortelle.
Rien à voir avec Delicatessen !
Rien à voir avec Delicatessen !
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