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    Azur et Asmar
    Note moyenne
    4,0
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    299 critiques spectateurs

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    Alexis D.
    Alexis D.

    107 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Depuis le succès inattendu et phénoménal de l’étonnant "Kirikou et la sorcière", Michel Ocelot prouve à chaque nouvelle aventure qu’il est toujours aussi inventif. Avec "Azur et Asmar" il use pour la première fois de l’image de synthèse. Entre 2D et 3D, il narre les aventures de deux frères de lait, le blond Azur, le brun Asmar en Europe puis en Afrique et en plein cœur du Moyen-Age. Du décor dessiné aux personnages animés, le thème de la fraternité est d’une telle touchante simplicité qu’on se plaît à croire, pour une fois, à la princesse des Djinns. Les préoccupations thématiques du cinéaste se retrouvent ainsi très rapidement : du sortilège qui emprisonne le bonheur à l’importante tradition orale, la bonté, non dénuée de ruse, mais ruse toujours malicieuse, a raison de la perversité des hommes. Comme Kirikou, Azur est tour à tour naïf et subtil et s’il croit à la princesse des Djinns, il ne saurait en être autrement. Et pour trouver les trois clés qui mènent à elle, il use de tous ses sens pour y parvenir. Et là réside une des forces du travail de Michel Ocelot : ne jamais laisser ses personnages animés sans aucune sensation : le toucher, l’ouïe, la vue, le goût, l’odorat, le cinéaste articule son histoire autour des cinq sens. Le monde est à découvrir mais c’est bel et bien le corps qui le découvre et pour parvenir à la princesse, une princesse légère et sans attache terrestre, le blond Azur doit se découvrir lui-même et s’attacher aux plaisirs plus prosaïques (du couscous au marché aux épices). Le sortilège qui emprisonne la jolie princesse éclate avec une réelle ironie lorsque Azur et Asmar apprennent que la gente dame a fait le choix de son prince et que pour gagner son cœur, il fallait aussi qu’elle aime. Les épreuves traversées n’étaient donc qu’un jeu. Les ballades et les chansons déclinent à leur tour l’histoire : la tradition orale et cette référence explicite aux contes des Mille et une nuits rappellent les contes africains qui bercent Kirikou. De même, le style d'Ocelot est reconnaissable de suite : la silhouette élancée des personnages, l’utilisation récurrente d’ombres chinoises, le dentelé des ornements architecturaux inspiré des miniatures persanes, jusqu’aux Djinns. Ce souci de rendre en détail bijoux, fleurs, jardins, assure un vrai équilibre aux personnages si lisses d’Azur et Asmar. L’étonnante vision d’un palais dessiné en noir et blanc et seulement en noir et blanc montre et démontre la virtuosité de ces animateurs venus de tous les pays pour dessiner Azur et Asmar. Et ce choix de transposer le conte dans un pays arabe se retrouve évidemment dans la richesse d’une architecture fascinante et qui accuse le brio, dans le choix également de ces femmes qui peignent leur visage, leurs mains, dans cette abondance de couleurs qui ne saurait être inventée. C'est ainsi que ce film d'animation est vraiment pas mal, même s'il reste extrêmement ennuyant
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    81 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Azur est un gentil petit blanc, Asmar est un gentil petit noir. Ils sont élevés ensemble par la même femme, nourrice de l'un, mère de l'autre. Devenu grand, le petit blanc, qui est très gentil, il part chercher la fée des djinns. Et là je me suis aperçue que j'avais 70 ans de trop, et j'ai laissé ça aux tout petits qui avaient l'air ravis. C'est beaucoup moins bien, je vous le dis tout de suite, que Kirikou. Faut pas exagérer, c'est pas si génial que ça, hein. C'était formidable, Kirikou. Là, c'est plat, comme image, je trouve.
    T-Tiff
    T-Tiff

    100 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    "Azur et Asmar", le nouveau film d’animation de Michel Ocelot, nous en met plein la vue grâce aux très belles images et aux multiples couleurs de ces paysages africains que le cinéaste aime tant. On peut alors rentrer dans ce monde féerique au scénario ultra simpliste, car, en effet, le réalisateur a oublié ce détail. Aligner des idées les unes à la suite des autres sans leur donner un sens concret ce n'est pas ce qu'on appelle une histoire, et c'est pourtant de cela dont raffole les enfants, public majoritaire de ce dessin-animé, ils veulent un conte qui les transportent dans l'univers inventé visuellement par Ocelot, c'est pourquoi on est un peu déçu par "Azur et Asmar", qui reste cependant un dessin-animé plaisant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 octobre 2006
    Désolé mais j'accroche pas ... les personnages sont épurés et l'animation moyenne, ça manque clairement de punch ...

    le message sur la tolérance est bon mais franchement le film ne vaut pas vraiment le coup qu'on s'y attarde.
    Vutib
    Vutib

    139 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2011
    Après le succès de l'excellent Kirikou et la sorcière, Michel Ocelot tente de renouer avec les les traditions orientales et le monde délirant et presque imaginaire de ses œuvres. Cependant la sauce ne prend pas et l'ennui s'installe rapidement, d'autant plus qu'au niveau technique, c'est pas très agréable à voir. Heureusement que l'univers chatoyant, recherché et singulier du film sauvent la mise.
    A voir, mais malheureusement à oublier, car décevant face au talent incontestable de Michel Ocelot.
    LucasdeGrasse
    LucasdeGrasse

    91 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2010
    Réfractaire aux premières minutes par l'originalité extrême de l'animation, j'ai très vite été émerveillé par la beauté des images, la palette de couleurs éclatantes et les desseins architecturaux typiquement orientaux. Un très beau conte pour petits et grands avec en moral, un bel hymne au courage et à la tolérance.
    lograt
    lograt

    11 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    graphiquement je trouve ce film vraiment horrible avec une mauvaise 3d par ordinateur à plat. pour le reste c'est correct sans plus.
    alouet29
    alouet29

    77 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2016
    Ce film est un plaidoyer pour le droit à la différence, pour l'entraide, contre le racisme et les préjugés. Mais tout cela est amené de manière naturelle, compréhensible facilement des enfants, mais aussi plein de la profondeur nécessaire que nécessite une vision adulte.
    On est bien au delà de la poésie ou du conte !
    En résumé, belle réussite de Michel Ocelot !
    Caine78
    Caine78

    6 830 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2006
    Somptueux! Le nouveau dessin animé de Michel Ocelot est une pure merveille, féérique, enchanté, brillante, touchante... Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ce bijou de l'animation, qui nous replonge en enfance de la manière la plus poétique et la plus brillante qui soit. Le scénario nous fait passer aux contes d'antan, mélange de merveilleux, de fantastique, d'aventure et d'amitié. Le racisme est évoqué ici de manière subtil et particulièrement intelligente, ce qui rend ce film encore plus important. Le doublage est lui impeccable, même si le personnage que double Patrick Timsit est un peu excessif. On peut seulement regretter un dénouement un tout petit peu trop long, bien que nécessaire. Bref, une oeuvre sensationnelle, aux couleurs divines et à l'imagination indescriptible. Courez-y!
    Legid
    Legid

    37 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2013
    Un film d'animation atypique pour plusieurs raisons qui font sa réussite.
    Ce qui saute aux yeux dès le début est le design et la direction artistique très inhabituels. Les décors et backgrounds sont magnifiques grâce aux choix des couleurs et aux détails qui forcent le respect. J'ai par contre moins adhéré au design photoréaliste des personnages et à leur animation très raide qui contrebalance la beauté de l'univers.
    Passé cet aspect formel, le scénario se montre à la fois passionnant et intelligent. En mélangeant la magie et la légèreté d'un conte avec sa quête d'une fée et le chemin semé d'embuches qui y mène, Michel Ocelot y insère un message de tolérance et de respect de la différence entre les deux peuples qui n'alourdit pas le récit mais le complète. La psychologie et l'évolution du personnage de Crapou (très bien doublé par Patrick Timsit) symbolise d'ailleurs tout à fait le message envoyé.
    Le film a donc plusieurs niveaux de lectures. Un simple film d'aventure très bien mené pour les plus jeunes accompagné d'un message engagé pour les plus vieux.
    L'animation française tient là un très joli représentant !
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    31 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2012
    Michel Ocelot continue de nous faire rêver en nous expédiant dans des contrées toujours plus exotiques les unes que les autres. Azur et Asmar est de loin son oeuvre la plus vaste, la plus ambitieuse. Un de ses choix que je ne peux cependant pas expliquer, c'est ces personnages. Ou plutôt leur apparence. Alors que les paysages sont merveilleux, comme toujours, Ocelot s'est risqué à un chara-design plus que douteux entre Le Pôle-Express et les Sims. Heureusement, plus on avance dans l'histoire et plus on apprécie (ou plus on oublie). C'est là la seule chose que je peux reprocher à cette petite merveille tout à fait magique.
    Ti Nou
    Ti Nou

    511 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2006
    Un hymne à la tolérance, en forme de conte pour enfant, très réussi de la part du créateur de "Kirikou et la sorcière", et malgré une animation qui manque parfois un peu de finesse, on est émerveillé.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    211 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2006
    Ce que l'on retiendra surtout de "Azur et Asmar", nouvelle tentative de Michel Ocelot d'emmener l'animation vers des territoires thématiques et graphiques inexplorés par les studios américains comme par l'anime japonaise, c'est l'incroyable beauté de ses images, amalgame improbable d'univers stylistiques hétérogènes (à la croisée de l'Orient et de l'Occident, puisque c'est le sujet du film) : le passage à la 3-D des personnages se fait ici sans rien perdre de cette grâce mystérieuse qui illuminait les à plats de "Kirikou", tandis que l'utilisation de la couleur, moins strictement codifiée, apporte mille sensations parfois bouleversantes (on pense au moment littéralement magique où Azur ouvre les yeux pour que sa nourrice le reconnaisse !). Si la limite du film est sans doute l'aspect assez lourdement démonstratif d'un scénario qui se veut leçon de tolérance, il convient néanmoins de ne pas sous-estimer la difficulté d'un message aussi ouvertement humaniste et pro-arabe dans notre monde actuel.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2006
    J'ai envie de dire que Michel Ocelot est un réalisateur attiré par l'expressionisme. Regardez attentivement la chambre des enfants au début du film, étrange avec ces jouets qui semblent les toiser. Regardez le décor de la plage où échoue Azur, avec ces rochers tordus et sombres, telles des décors du cinéma expressioniste. En contrepoint de ce goût pour l'étrange, une histoire simple, fluide, de quête pour deux jeunes hommes de race différentes, mais qui ont apris la tolérance en étant élevés ensemble par la même nourrice qui leur a rempli la tête d'une fable concernant une fée orientale prisonnière dans une grotte. Pour un passage un peu plus faible (Lorsqu'Azur devient adulte, puis son départ sur un bateau), beaucoup de moment réjouissants. Toute la première partie dans le château médiéval en particulier, et surtout le passage qui concerne la petite princesse dans la ville orientale. Le graphisme peut parfois paraître un peu raide, à l'image de la démarche lente des protagonistes. Mais les décors sont souvent d'un excellent goût, et la caractérisation des personnages est suffisante pour rendre l'histoire passionante. Une nouvelle réussite pour le créateur de Kirikou.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 juillet 2011
    Michel Ocelot est un conteur doté d'un esthétisme très personnel. Mais là où cela fonctionnait sans peine dans ses précédents films, ici une certaine lassitude prend place. La faute à la deuxième partie du film bâclée alors que la première promettait monts et merveilles.
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