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bbjulien
34 abonnés
337 critiques
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1,0
Publiée le 31 octobre 2006
Avant tout ce film d'animation est certes, dépaysant, mais il s'adresse à un public jeune, trop jeune!!! Par ailleurs ne pas adhérer à la patte graphique du père de Kirikou (déjà parcouru en livre) ne permet pas de l'apprécier. Mais surtout un film prônant la tolérance cela n'est pas suffisant, le tout doit tenir sur un scénario cohérent et bien ficelé, avec des doubleurs qui croient en ce qu'ils disent. Il faut de la passion, du rêve ou un minimum d'intérêt pour que cela porte ses fruits. Et non pas une vaste palette de couleurs et des échanges verbaux (dialogues) insignifiants. Enfin il est difficile de retrouver son âme d'enfant ou d'y croire un instant avec des personnages stéréotypés, et inexpressifs. Un film qui se serait contenté d'une sortie vidéo voir d'une adaptation en livre. Peut être dépaysant mais bien trop fade et naïf pour plaire. On aime ou pas il n'y a pas de juste mesure!! Chacun choisira son camp!!
Pourquoi une étoile alors ? Pour les animaux mythiques qui ont un bon rendu et pour la sortie du quotidien qu'il offre et encore!!!
D'une belle beauté. Même si les graphismes ne sont pas toujours excellent, le scénario est parfait et mélange culture, origine, éducation, mythe, légende, séparation... enfin tout sorte de fait sont abordé et le film est émouvant mais il y a aussi du suspense. Bon bref, à voir.
Un film formidable qui (cest le cas de le dire) porte haut les couleurs du cinéma danimation. Parce que sur le plan des couleurs, justement, cest rien de dire que cest un bonheur sans mélange: du Fra Angelico cinématographique !! De bout en bout, on est sidéré par la beauté de chaque plan, par le chatoiement de ces coloris crus qui saccordent admirablement et se répondent dans un tournoiement incessant. Et puis quel sens de la composition picturale! Une imagerie un peu naïve inspirée des enluminures dun grimoire médiéval, une animation toute en finesse et sans esbroufe, une mise en scène simple mais dune belle efficacité, de limagination à revendre, dexcellents choix musicaux... Michel Ocelot est un grand monsieur! Lhistoire est un conte de fées classique qui plaira aux enfants sans ennuyer les grands. Son message de tolérance est admirablement servi par un parti pris audacieux : se passer de sous-titres pour toutes les (nombreuses) répliques en arabe. Dépaysement garanti... et plaisir supplémentaire! Un grand bravo pour cette admirable réussite.
Ce qui impressionne avant tout dans ce film est sa très très grande beauté, l'extrême élégance de son animation, mais aussi sa magnifique histoire, conte de fée moderne dans lequel on retrouve, fidèle en cela à l'esprit de Michel Ocelot, ses préoccupations humanistes : une certaine naïveté toujours mêlée de malice réjouissante (dont la princesse Chamsous Sabah est la personnification très réussie :joviale, finaude, maligne et délurée). Par rapport aux histoires de KIRIKOU, celle-ci est beaucoup plus complexe (ne serait-ce que ce pari incroyable : parvenir à faire réciter un tiers des dialogues en arabe non sous-titré, tout en conservant à l'histoire toute sa clarté !), et même si les premières scènes sont un peu faibles (l'enfance des héros se réduisant vite à l'affrontement un peu lassant des deux garnements), elles permettent d'autant mieux apprécier les merveilles qui viennent ensuite. Car cette histoire est aussi un magistral travail graphique, original et délicat, qui renvoie constamment aux cultures graphiques orientales : traitant les costumes en aplats de couleurs (se référant au style des miniatures persanes), et les décors en «millefleurs» (qui rappelle alors aussi l'esthétique des tapisseries médiévales et des illustrateurs russes comme Ivan Bilibine ou Erté). Un spectacle enchanteur et intelligent, hautement conseillé à tous... de 3 à 93 ans.
En 1998, Michel Ocelot bousculait le monde (trop tranquille) de lanimation française avec Kirikou et la sorcière. Cest en 2005 quil récidive de plus belle avec un second opus : Kirikou et les bêtes sauvages. Toujours aussi splendide, lumineux, flamboyant et magique. Un an plus tard, il nous fait rêver une troisième fois avec Azur et Asmar. Changement de registre, cette fois-ci, puisquil est question de deux enfants, lun blond aux yeux bleus, fils de châtelain, lautre brun aux yeux noir, fils de la nourrice. Deux enfants que tout oppose : lun est occidental, lautre est oriental. Vous laurez donc compris, Azur et Asmar est là pour faire passer un message, celui de la tolérance et des différences culturelles. Dès les toutes premières minutes du film, on tombe sous le charme de ce « poème visuel », son univers oriental, parsemé dépices, de couleurs et damour. Une merveille de lanimation, nous prouvant une fois de plus que fasse aux grosses industries américaines (Pixar, DreamWorks), lanimation française a de beaux jours devant elle ! !
Les spécialistes le disent enfin : les adultes nont plus à rougir daimer les films danimation. Cela tombe bien, je navais pas dalibi ! Les images dune beauté fulgurante, alliant l'art du XVème siècle européen (Très Riches Heures du Duc de Berry ou personnages des peintres flamands aux décors gothiques) aux reproductions des palais du Maghreb médiéval avec leurs zelliges, marquetterie de faïence émaillée, nous entraînent avec émerveillement sur les traces des deux frères de lait Azur et Asmar et de leur nourrice sarrasine Jenane, dessinés en aplats (Michel Ocelot y tenait). Un miracle accompli entièrement dans un petit studio parisien. Les plus graves problèmes du réalisateur pour sortir son film dans certains pays furent labsence (volontaire) de sous-titres des dialogues en arabe et la vision fugitive du sein nu de la nourrice ! Le régal visuel permanent sert de messager à un conte idéaliste et pur, aux éléments traditionnels : les fées, les épreuves, lamour. Il faudra braver des préjugés personnifiés par le truculent et non moins antipathique Crapoux auquel Patrick Timsit prête fabuleusement sa voix. Ce qui a frappé les enfants, nous dit le réal, cest « la solidarité dans les épreuves et les bagarres quand tout va bien ». Cest ce qui nous séduit : le message tout simple de tolérance, sans compromis, servi par un conte à lancienne, bien élaboré et qui est bien à même dêtre accueilli par les enfants. Il est essentiel de garder lespoir quand cest lintolérance qui semble dominer, et de rappeler quil nen a pas toujours été ainsi : la coexistence de la mosquée, de léglise et de la synagogue en Orient est évoquée, puis lon voit une église byzantine en ruines avec une icône du Christ tombée à terre. Le réal ne cherche pas à éluder cette question religieuse. Lesthétisme de ces images est universel et rapproche les hommes sans abolir les différences. Quon ne prétende plus jamais que le film d'animation est un art mineur!
Chef-d'oeuvre du cinéma d'animation. Un graphisme élégant, un message humaniste, des personnages attachants. Michel Ocelot est bien notre nouveau Paul Grimault.
Présentez deux jouets à un enfant: le premier est en plastique et plus "fun", le second est en bois, plus esthétique: l'enfant choisira systématiquement le jouet en plastique. Le jouet en plastique, c'est le film d'animation de base, type Shrek! Le jouet en bois, plus ouvragé, c'est le film d'animation "façon Ocelot", type Azur et Asmar! Ce film est un cran au dessus de tous les autres! C'est d'abord une beauté visuelle, jamais égalée! Des couleurs féériques! Chaque image est une oeuvre d'art, un ravissement pour les yeux! Il n'y a pas une seule faute de goût! Un film d'animation "réllement intelligent", ce qui n'enlève rien à l'humour. Merci Monsieur Ocelot de m'avoir fait écarquiller les yeux pendant 1h30!
Michel Ocelot retranscrit un monde de rêve aux milles couleurs chatoyantes, aux quêtes pleines d'embûches, aux peronnages attachants ou drôles et aux fins heureuses...Tout comme les contes de notre enfance. Avec son message de tolérance qui vient à point dans le contexte de "malaise des banlieues", "Azur et Asmar" séduit petits mais aussi grands en nous emmenant dans le labyrinthe de notre enfance oubliée, mais toujours aussi belle...Un grand rêve plein d'espoirs.
Très beau dessin animé où la splendeur des décor dépasse tout ce que l'on pourrait imaginer dans un dessin animé. L'histoire bien que traiter un peu trop rapidement fait rêver. Seul bémol, les personnages sont parfois un peu trop statiques.
Michel Ocelot était attendu au tournant avec son nouveau dessin animé prônant la tolérance , il déçoit quelque peu en nous servant comme d'habitude un dessin animé au dessin toujours aussi désanimé (j'adhère très peu à ce genre de dessin) et du coup c'est un petit peu ennuyeux , bien pensant pour tout le monde ce qui est néanmoins bien pour les enfants qui y gagneront en tolérance , pour les adultes en revanche ça déborde un peu trop de naiveté mais on se laisse quand même embarquer par le final totalement enchanteur , beaucoup plus beau que la majeure partie du film , mais aussitôt fini , c'est un dessin animé vite oublié et on demande à passer à quelque chose d'autre. C'est honnête , c'est parfait pour les enfants (et encore..) , c'est féérique seulement sur le final qui vaut vraiment le détour. Mais le mieux c'est de regarder Kirikou et la sorcière le meilleur d'Ocelot.