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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
On peut rire de toutes ses forces en allant voir ce film, n'empêche : les airs de la comédie musicale trottent dans la tête, les images sont des photographies, les acteurs sont (à tout point de vue) charismatiques, la pastèque est utilisée de manière déconcertante ! On peut être lassé néanmoins de plans un rien longuet...A voir si l'on est curieux.
Etrange mélange de burlesque, comédie-musicale et d'érotisme, La saveur de la pasteque est sans aucun doute un des nanars de l'année. Absolument rien à sauver de ce film pitoyable. Le réalisateur Tsai Ming-liang traite ici les difficultés du rapport amoureux (le couple se croise et se cherche sans jamais concrétiser leurs sentiments) à travers les péripéties d'un tournage de film pornographique...Les acteurs font de leur mieux mais pas une seconde je n'ai été pris par ce délire aux images et situations aussi nulles que laides. Les numéros de comédie-musicale sont malheureusement trop peu nombreux pour éveiller l'interet (d'ailleurs elles arrivent toujours quand la paupière se fait lourde) de ce film ovni qui ne touche jamais et qui en plus se termine par une scène vraiment très laide, sans aucune "saveur". Comme souvent les plans sont inter-minables, il ne se passe absolument rien et les baillements n'arretent pas. La saveur de la pastèque est donc un film qui n'a rien à dire, dont l'humour tombe à plat tant la réalisation est indigeste (la première et dernière scène sont assez immondes dans leur genre). Au final, on ne peut qu'apprécier la saveur de sortir de la salle de cinéma.
Transcendant, génial, tout simplement fabuleux. C'est tellement peu érotique qu'on pourrait supprimer la limite d'age ;). Tsai Ming-Liang use de la matière à la perfection et déconstruit le désir pour le mettre en regard de l'amour. C'est brillant, lucide et délicieusement cruel à l'égard de l'homme moderne et hypocrite.
Curieux film que cette Saveur de la Pastèque...Mon premier Tsai Ming-Liang me fait un drôle d'effet. Pour tout vous dire, un mélange de jubilation et de répulsion, de plaisir et de dégoût... Ce qui est incroyable avec ce film, c'est qu'il continue de me hanter encore aujourd'hui ( cela fait un mois que je l'ai vu ). Il est vrai que certaines scènes sont très excitantes ( je pense à la scène d'ouverture ) et que d'autres sont à la limite de la pornographie écoeurante ( horrible, la scène finale, où l'acteur porno s'acharne sur une femme inconsciente ! ).Les dialogues sont peu nombreux, ce qui pourra en dérouter certains, mais le sujet ne manque pas de saveur et d'originalité ( En effet: pour éviter de succomber à la sécheresse ayant lieu à Taïwan, un homme et une femme excités par la chaleur et le désir vont se rencontrer...). Sinon, les intermèdes musicaux sont assez amusants et viennent apporter une touche " second degré " à ce film ambigu, où le réalisateur semble jongler entre fantaisie érotique et film pour intellectuels...
Mon dieu que c'est ennuyeux!! Ca va dans tous les sens, des plans qui ne servent à rien, et un érotisme moche et inésthétique! Aucune liaison chez les personnages ni de logique à leur existence! Seules les scènes musicales sont agréables et les couleurs réveillent le spectateur qui regardait sa montre pour sortir...
Un triste délire, inventif, surprenant. Des scènes étirées, pratiquement sans aucun dialogue, mais avec un son très travaillé. Le tout ponctué de quelques trop rares scènes de comédie musicale dont une d'anthologie, largement présente dans la bande annonce. Mais parmi les trois personnages, deux sont acteurs de porno, et de la tristesse ambiante on passe au sordide pesant puis à l'immonde nauséeux. Évitez !
La première moitié du film m'a fait sourire, assez agréable. Le début avec la scène de la pastèque est très drôle ( sucré, juteux , trash ). L'interdiction aux -16 ans? bof! ne vous attendez pas à voir des "parties saillantes" ! Les interruptions musicales tombent toujours à point, assez drôles, fraîches et pétillantes. Le tout est très bien filmé : ça c'est irréprochable. On rit souvent, c'est sympathique. On se dit alors : " ouai, chouette, une comédie fraîche, trash et pétillante" ?! ..... mais le film s'enlise, pour devenir ennuyeux, Et puis c'est le drame, le mauvais goût et la vulgarité entrent en scène , avec l'actrice porno qui se retrouve filmée ( on se demande si elle est morte)... je n'en dis pas plus! ....c'est trop, c'est déplacé. dommage...
Le réalisateur taiwanais Tsai Ming-liang est capable du meilleur comme du pire, parfois dans le même film. Certaines oeuvres sont même à la limite du foutage de gueule. Multipliant les plans fixes qui durent une éternité, le cinéaste ne change pas sa manière de tourner. Par contre, il ajoute de nombreuses scènes musicales particulièrement kitsch et ridicules. Les amateurs de séquences Z apprécieront. Sinon, son sujet sur l'incommunicabilité est particulièrement bien traité dans un film qui ose suggérer des scènes de sexe hot. La dernière scène du film est même franchement émouvante, quoique assez glauque, comme souvent avec cet auteur. Il faut que les spectateurs soient quand même prévenus : c'est une oeuvre vraiment étrange, extrèmement lente et contemplative, difficile d'accès, mais passionnante lorsqu'elle se livre enfin.
Désir de cinéma, puissance de création, violence des émotions : "La Saveur de la pastèque" est, dans le sens plein du terme, une uvre inouïe. Aucun spectateur ne réchappera dailleurs à la beauté sidérante de la résolution offerte par la dernière scène. Aucun spectateur, dois-je ajouter, ne devrait sen priver
Absolument succulent !! Cave glauque sur fond de néon glauque ... Impressionne alors l'aisance avec laquelle Tsai, à partir d'un geste ou d'un accessoire, transforme ses saynètes comiques en petites fables allégoriques. Le cinéaste continue de surprendre et d'édifier des films mirifiques qui ressemblent à toutes ces choses étranges et indéfinissables qui circulent dans nos têtes, qu'on pense uniques et qui en réalité traduisent un même besoin universel. Superbe. La Saveur de la pastèque, un jus de derrière les roseaux, extrait d'une cascade de mélanges improbables : sexe et comique, grotesque et mélancolie, comédie musicale et pornographie, science-fiction et burlesque, allégorie politique et composition poétique. Si Tsai Ming-Liang creuse une fois de plus le sillon de la solitude et de l'aliénation urbaine, il le fait avec une puissance et une précision qu'il n'avait encore jamais atteintes ; une reflexion plus fouillée méritait d'être développée quant au rapport entre ce qu'on appelle (pour faire vite) le cinéma d'Extrême-Orient et la catégorie esthétique du formalisme.
Je n'aime pas la cuisine d'assemblage. C'est tricher avec le gourmet. Ici, on a quelques idées fortes, interprétées et dirigées magistralement, sans souci d'esthétique (ce qui est une qualité pour moi), mais le mélange ne prend pas. Le seul lien, c'est la pastèque, et c'est un peu mince pour constituer un sujet. On s'ennuie ferme pendant tout le film, y compris pendant les scènes musicales, recyclables dans n'importe quel assemblage de cet acabit(e). La bande son est parfaite, les images, les focales, la lumière sont maîtrisées, mais le rythme est absent, et le propos inexistant. Rien d'étonnant que l'intelligentsia parisienne du cinéma encense cette vacuité. Et que dire de la scène de fin? rien.
J'allais voir ce film à reculons puisqu'il m'avait été donné à voir par mes professeurs de cinéma, mais au fur et à mesure que le film avançait, je me sentais de mieux en mieux dans l'univers de Tsai Ming Liang, j'en suis même arrivée à rire, rarissime lorsqu'il s'agit d'un film que je suis obligée d'aller voir ! Et tout à coup, la dernière partie du film gache totalement cette impression de fraicheur assez drôle par une scène de violence, dont, avouons le, on aurait bien pu se passer. Tsai Ming Liang nous explique comment passer d'un film frais tout en étant sérieux, à une horreur pornographique écoeurante. Je suis sortie du film totalement déçue et écoeurée.
film étrange, qui mélange les genres. les scénes de comédie musicales sont très drôles, ainsi que certaines scénes de tournage du porno, avec tous les problémes techniques, mais il y a également beaucoup de longueur, et la scéne où l'actrice porno est dans un état proche du coma est dérangeante, à la limite du malsain. si vous aimez les films qui sortent du schéma habituel, ce film est fait pour vous.
Je n'avais qu 'une hâte sortir de la salle tellement le film m'ennuyait. D'ailleurs je l'aurai fait si je n'avais pas été au milieu d'une rangée au risque de faire bouger les spectateurs endormis.
Après une pseudo entrée en matière minimaliste à forte connotation sexuelle, la "Sdlp" bascule dans un genre chafouin, mêlant voyeurisme et porno soft. Et ce n’est pas avec ses quelques chorégraphies rocambolesques, ses dialogues de sourds et encore moins ses rares mais stridents gémissements que cet indigeste navet remonte le niveau. Pour être franc, c’est carrément du n’importe quoi ; un film classé "X" aurait à la limite remporté plus de suffrages. Aussi amis lecteurs, en vérité je vous le dis, à la décadence romaine succédera la décadence asiatique (cf. Kim Ki-Duk, Jang Sun-Woo, Ryu Murakami).