Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 14 novembre 2008
Heureusement que j'ai lu le synopsis, sinon, je pigeais que couic...(y a-t-il plus qu'un COUIC?) A voir en accéléré, sauf peut-être pour les moments dansés et niqués
Non je n'adhère pas du tout, je n'ai pas compris , je m'attendais a une comédie musicale, a tout sauf a ça !! et pourtant les critiques etaient bonnes J'ai vraiement eu du mal a regarder le film jusqu'au bout, c'etait sans interet et ennuyeux. plus jamais !!
Décalé et complètement barré, le nouveau film de Tsai Ming-liang a de quoi satisfaire les amateurs de son cinéma. En effet, le pari était encore très risqué : allier tous les genres possibles en une seule oeuvre, passant de la comédie musicale au cinéma érotique. Néanmoins, l'ensemble est assez homogène et le montage est assez bien huilé pour donner le minimum de cohérence à un un sujet qui risque de déranger beaucoup de novices. En effet, le cinéaste nous parle de pornographie. Tabou, le sujet l'est encore beaucoup (trop ?) dans notre cinéma. Et c'est avec une allégorie poétique que le réçit nous emporte dans un tourbillon de tortures morales sur la recherche d'une identité corporelle et de l'effet de solitude. Et c'est le principal défaut (si on peut dire) de cette pastèque qui risque malheureusement d'être savourer par un public très réduit. A la fois philosophique mais provocant, Tsai Ming-liang ne fera pas l'unanimité. Mais il mérite d'être salué par son virtuose du risque et de cette belle leçon de liberté cinématographique. Bilan mitigé donc, le visionnage vaut néanmoins le coup d'oeil. Pour public avertit.
Cinéaste de l’économie et du signifiant, Tsai Min-Liang reprend son meilleur film, « The Hole » mais cette fois en version « hard ». Même ambiance glauque et déserte, même insertions musicales, même protagonistes, voisins gênés d’être attirés l’un vers l’autre. Mais ici, l’eau, principale inspiration chez le taiwanais, est mélangée avec le liquide séminal et le jus de pastèque, lui-même associé aux sécrétions vaginales et tout le film est contaminé par le désir, finalement assouvi dans une dernière séquence mémorable.
Extraordinaire film aux antipodes des genres, transcendant tour à tour l'érotisme, la comédie, la comédie musicale, et la chronique de moeurs sentimentale, le tout dans un mélange que seul Tsai-Ming Liang aurait pus concentrer avec autant de maestria.
Un film saugrenu, dans le bon sens du terme. Beaucoup de scènes touchantes du film sont fortes et uniques, et les mots ne suffisent pas à dire ce qu'elles transmettent. C'est une grande qualité à l'heure où le cinéma contemporain a de plus en plus de mal à surprendre.
Le film alterne scène pornographique, scène touchante de relation ou de solitude, et scène de comédie musicale. Le jeux des acteurs est remarcables dans les scènes où il joue avec les pastèques ou la nourriture. Les décors moches trouvent une esthétique beauté, de même la lumière joue sur les corps, la peau.
On comprend vite que le film n'a ni queu ni tête, et on se laisse porter à l'aveugle par celui-ci sans trop s'ennuyer, pour peu qu'on sache supporter la vue de scènes très pornographiques ou tendancieuses.
Une comédie musicale dans un film erotico-porno burlesque, c'est ce curieux métissage des genres qui m'a convaincu de regarde La saveur de la pastèque. Personnellement le résultat ne m'a plu du tout. Les scènes sont infiniment longues, lorsque un personnage allume une cigarette, il a le temps de la fumer avant le plan suivant. Beaucoup de plan fixe de plus d'une minute rendent le film très monotone. Quel est l'intérêt d'un tel film? Choquer, endormir, offrir un œuvre au amoureux de l'abstrait et des films incompréhensibles. De mon point vue, je ne cris pas au chef-d'oeuvre et bien au contraire. La dernière scène est particulièrement grossière et défigure définitivement le film en une quinzaine de minutes. Autant d'obscénité que dans un porno amateur qu'on trouverai sur le Web, dégradant pour la gante féminine. Une scène à éviter ! J'ai tout de même lutter pour le regarder entièrement pour élucider le mystère de ses bonnes critiques notamment de la presse. J'aurais du stopper la film dès les quinze premières minutes. Seule point positive, la qualité de la réalisation, belle prise de vue et décors très minimalistes. En trois mots : Ennui, obscène, inintéressant.
Un film originale,étonnant...et parfois pas facile à comprendre.Une sorte de film conceptuel qui mélange comédie musicale et histoire d'amour,ou plutot de sexe.Contrairement à d'autres,je n'ai pas trouvé le film chiant ou dégoutant,je l'ai trouvé plutot plaisant à suivre,des films aussi originaux et intelligents que ceux-ci devenant rare.La réalisation,principale cause de l'impression de lenteur du fim,nous offre tout de meme des plans parfois sublimes et une très belle photografie.Acteurs dans le ton de leurs personnages,j'ai trouvé la scène de comédie musicale dans les toilettes plutot drole et seule la(longue)scène de fin est quelques peu difficile à suivre(mais exellente,cela dit).Le seul reproche est du à la longueur des plans,qui rende parfois la scène ennuyeuse au bout d'un moment(en particulier un plan fixe qui dure environ 5 minutes).Particulier mais intéressant,donc(et je trouve que le film restitue à merveille la chaleur et la canicule qu peuvent régner durant l'été).
Tsai Ming-liang nous propose une "Saveur" assez délirante qui mélange passages musicaux un brin kitsch survenant après de long silences, séquences érotiques plutôt étranges, et plans fixes remarquablement bien cadrés. Cette fable emplie de métaphores fruitées, tantôt drôle, tantôt dure, peut être interprétée comme une évocation du mal-être du XXIème siècle, où les sentiments amoureux disparaissent peu à peu pour laisser place aux plaisirs parfois irrationnels. Une réussite, mais vu son caractère particulier, on l'aime... ou pas.
Le realisateur veut nous faire passer un message mais à force de s'égarer entre scènes burlesques, érotiques et musicales, on s'y perd ! Un peu plus de dialogues, de scènes sans arrière pensée, voilà qui aurait donné un peu plus de saveur à ce film.
On m'a prévenu que cela n'est pas vraiment descriptible... Alors je vais faire simple, l'humour est vraiment drôle mais pas toujours décelable, les acteurs sont bon, le film est plat voir un peu longuet mais je suppose que cela dépend des goûts, par contre c'est vraiment bien filmé et chaque plan photo est plus beau que le précédent ! Mais à chacun de le voir pour avoir son propre avis sur ce film
Le film commencé, on se demande quel est donc ce métrage! Film porno-soft? Comédie musicale? Romance caniculaire? Alors on aime tel passage , on rit sur l'autre , on s'agace sur le suivant , on s'exalte devant les plans d'une rafraichissante longueur , puis le générique de fin arrive. Donc quatre étoiles parce qu'il fallait oser le faire, et surtout bien le faire!
13 735 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 26 février 2012
"Le jus de pastèque est très rentable, plus que l'eau minèrale"...Oeuvre caniculaire à bien des ègards (l'eau est ici coupèe de 14 à 22h), Tsai Ming-Liang signe une comèdie musicale torride avec force pastèques, un acteur de films X et sa jolie voisine comme personnages principaux! Taïwan en toile de fond et une sècheresse accablante pour prètexte ? Pourquoi pas! Presque sans dialogues, ce film juteux et très fruitè alterne des scènes surprenantes, on chante des tubes taïwanais sous des ombrelles couleur pastèque, on fait l'amour avec un quartier de pastèque! Bref, il n'y en a que pour la pastèque! Les acteurs ne parlent pas, ou presque, la camèra de Tsai Ming-liang s'alanguit sur les corps engluès dans la canicule, mais tout est dit sur l'errance existentielle des hèros avec un final particulièrement trash! Un dèlire hot et kitsch qui a raflè l'Ours d'argent à Berlin en 2005 et provoquè un sacrè scandale dans son pays! Vous reprendrez bien une petite part de pastèque ?
Spécial, lent et peu de dialogues. Je n'ai pas vraiment accroché et ai eu du mal à aller jusqu'à la fin de ce film. On ne peut pourtant pas dire qu'il manque d'intérêt...