Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
BirdyNumNum
1 abonné
26 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Peu ordinaire et sans concession. C'est à la fois beau et dur, sensuel et cru. Certaines scènes, dont la dernière surtout, s'étirent jusqu'au malaise, maltraitant vos sentiments et me laissant pour ma part dubitatif. On a envie de crir stop ! C'est du rarement vu au cinéma, c'est osé, douloureux mais très beau.
Les critiques promettent beaucoup d'humour, à tort, et on se retrouve devant un film avec finalement beaucoup de cul et très peu de sentiments, avec une fin morbide.
Cinéaste de l’économie et du signifiant, Tsai Min-Liang reprend son meilleur film, « The Hole » mais cette fois en version « hard ». Même ambiance glauque et déserte, même insertions musicales, même protagonistes, voisins gênés d’être attirés l’un vers l’autre. Mais ici, l’eau, principale inspiration chez le taiwanais, est mélangée avec le liquide séminal et le jus de pastèque, lui-même associé aux sécrétions vaginales et tout le film est contaminé par le désir, finalement assouvi dans une dernière séquence mémorable.
Transcendant, génial, tout simplement fabuleux. C'est tellement peu érotique qu'on pourrait supprimer la limite d'age ;). Tsai Ming-Liang use de la matière à la perfection et déconstruit le désir pour le mettre en regard de l'amour. C'est brillant, lucide et délicieusement cruel à l'égard de l'homme moderne et hypocrite.
La première moitié du film m'a fait sourire, assez agréable. Le début avec la scène de la pastèque est très drôle ( sucré, juteux , trash ). L'interdiction aux -16 ans? bof! ne vous attendez pas à voir des "parties saillantes" ! Les interruptions musicales tombent toujours à point, assez drôles, fraîches et pétillantes. Le tout est très bien filmé : ça c'est irréprochable. On rit souvent, c'est sympathique. On se dit alors : " ouai, chouette, une comédie fraîche, trash et pétillante" ?! ..... mais le film s'enlise, pour devenir ennuyeux, Et puis c'est le drame, le mauvais goût et la vulgarité entrent en scène , avec l'actrice porno qui se retrouve filmée ( on se demande si elle est morte)... je n'en dis pas plus! ....c'est trop, c'est déplacé. dommage...
De très belles images, mais j'ai eu énormement de mal à accrocher au film et il restera énormement de choses que je n'aurais pas (du tout) compris... 2 étoiles tout de même pour la beauté de l'image et la douceur de ses plans de camera (chose que j'adore dans les films asiatiques). Mais le scénario me restera un mystère...
Je n'aime pas la cuisine d'assemblage. C'est tricher avec le gourmet. Ici, on a quelques idées fortes, interprétées et dirigées magistralement, sans souci d'esthétique (ce qui est une qualité pour moi), mais le mélange ne prend pas. Le seul lien, c'est la pastèque, et c'est un peu mince pour constituer un sujet. On s'ennuie ferme pendant tout le film, y compris pendant les scènes musicales, recyclables dans n'importe quel assemblage de cet acabit(e). La bande son est parfaite, les images, les focales, la lumière sont maîtrisées, mais le rythme est absent, et le propos inexistant. Rien d'étonnant que l'intelligentsia parisienne du cinéma encense cette vacuité. Et que dire de la scène de fin? rien.
On peut rire de toutes ses forces en allant voir ce film, n'empêche : les airs de la comédie musicale trottent dans la tête, les images sont des photographies, les acteurs sont (à tout point de vue) charismatiques, la pastèque est utilisée de manière déconcertante ! On peut être lassé néanmoins de plans un rien longuet...A voir si l'on est curieux.
Je suis parti aux deux-tiers ; et c'est bien la première fois que ça m'est arrivé, moi qui suis d'ordinaire patient et bon public. C'est selon moi le type même du film pseudo-intellectuello-chiant qui ne fascine que ceux qui font semblant de le comprendre. N'étant pas spécialiste du cinéma coréen, j'espère me tromper dans ma vision du film - car sinon, je me demande bien qui pourrait produire une daube pareille. En tout cas, je ne vois pas ce qu'un coréen qui se livre à des ébats amoureux avec une demi-pastèque sur la tête en guise de casque peut inspirer comme réaction chez le spectateur à part un éclat de rire ; ce qui n'était pas le cas des gens dans la salle, qui ne riaient pas, se retournaient d'un air indigné et toussotaient très fort quand j'avais le malheur de m'adresser en chuchotant à ma copine. J'ai d'ailleurs regretté amèrement de l'avoir fait à un moment où l'acteur principal disait une phrase à l'actrice principale : j'avais du coup raté environ 50% des dialogues du film. Résumé : fuyez.
J'allais voir ce film à reculons puisqu'il m'avait été donné à voir par mes professeurs de cinéma, mais au fur et à mesure que le film avançait, je me sentais de mieux en mieux dans l'univers de Tsai Ming Liang, j'en suis même arrivée à rire, rarissime lorsqu'il s'agit d'un film que je suis obligée d'aller voir ! Et tout à coup, la dernière partie du film gache totalement cette impression de fraicheur assez drôle par une scène de violence, dont, avouons le, on aurait bien pu se passer. Tsai Ming Liang nous explique comment passer d'un film frais tout en étant sérieux, à une horreur pornographique écoeurante. Je suis sortie du film totalement déçue et écoeurée.
Que dire de ce film atypique. La saveur de la pasteque est avant tout un film d'amour racontant les retrouvailles d'un encien couple sur fond de satir du milieu porno amateur. Le film melange des scenes a l'humour décalé, des scenes musicales tres kitch ou les acteurs nous raconte leurs pensées et des scenes assaient violente. Lui l'aime mais n'ose pas lui avouer qu'il est acteur de porno, ce non dit l'empeche de lui faire l'amour jusqu'au jour ou elle trouve le cadavre d'une jeune femme dans son ascenseur. Malgres elle, elle va participer au film et Ce qu'elle va voir va lui couter la vie.
en bref le film est dur mais fabuleux, les dialogue sont minimaliste et la comprehension de l'histoire passe par l'image et le non dit. Que du bonheur un vrai plaisir pour les cinéphiles
film étrange, qui mélange les genres. les scénes de comédie musicales sont très drôles, ainsi que certaines scénes de tournage du porno, avec tous les problémes techniques, mais il y a également beaucoup de longueur, et la scéne où l'actrice porno est dans un état proche du coma est dérangeante, à la limite du malsain. si vous aimez les films qui sortent du schéma habituel, ce film est fait pour vous.
Désir de cinéma, puissance de création, violence des émotions : "La Saveur de la pastèque" est, dans le sens plein du terme, une uvre inouïe. Aucun spectateur ne réchappera dailleurs à la beauté sidérante de la résolution offerte par la dernière scène. Aucun spectateur, dois-je ajouter, ne devrait sen priver
Absolument succulent !! Cave glauque sur fond de néon glauque ... Impressionne alors l'aisance avec laquelle Tsai, à partir d'un geste ou d'un accessoire, transforme ses saynètes comiques en petites fables allégoriques. Le cinéaste continue de surprendre et d'édifier des films mirifiques qui ressemblent à toutes ces choses étranges et indéfinissables qui circulent dans nos têtes, qu'on pense uniques et qui en réalité traduisent un même besoin universel. Superbe. La Saveur de la pastèque, un jus de derrière les roseaux, extrait d'une cascade de mélanges improbables : sexe et comique, grotesque et mélancolie, comédie musicale et pornographie, science-fiction et burlesque, allégorie politique et composition poétique. Si Tsai Ming-Liang creuse une fois de plus le sillon de la solitude et de l'aliénation urbaine, il le fait avec une puissance et une précision qu'il n'avait encore jamais atteintes ; une reflexion plus fouillée méritait d'être développée quant au rapport entre ce qu'on appelle (pour faire vite) le cinéma d'Extrême-Orient et la catégorie esthétique du formalisme.
Je ne m'attendais pas à ça... J'avoue ne pas trop avoir compris l'intérêt du film et soit je suis idiot ( ce qui n'est pas à exclure) soit quelque chose m'a échappé.
L'impression que j'ai eu à la sortie du film: " allibi culturel pour faire une film érotique". Qu'on se comprenne bien, je n'ai rien contre, mais honnêtement, je me répète, Je n'en ai pas vu l'intéret. Ce n'est même pas esthétique.