Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Vareche
41 abonnés
191 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 6 juin 2007
Tsai mingh liang sait tout faire. Du thriller contemporain et abstrait avec goodbye et la rivière, de l'épure romantique avec les rebelles..., mais voir avec quelle audace il s'amuse de la sexualité humaine est garant d'un moment unique dans son cinéma, l'humour satirique ravageur d'un artiste subtilement dérangé semble couler de son film de manière limpide et simple. Aucune fioritures. Pas de gras. Mais comme toujours du fond, une volonté de signifié, d'être dans la symbolique menacante, apocalyptique, ludique et jouissive. Le film permet de retrouver le rire originel, de pure joie, de fantaisie. C'est ce rire premier comme celui qu'on peut avoir devant les jeux des enfants, qui rend le film un peu primitif, trés outré et volontaire dans sa manière d'exposé une précarité violente et mélancolique (thème qui pour moi trace une ascèce dans son cinéma). La saveur fait rire, mais on se demande si ce rire fortuit ne joue pas en défaveur de la poésie d'un cinéaste que le burlesque n'éloigne pourtant pas du pessimisme le plus sombre. Rare cinéaste noir aura su osé si modestement changé radicalement notre vision du cinéma, et amené dans son bagage ambitieusement calfeutré, la lumière du rire.
Curieux film que cette Saveur de la Pastèque...Mon premier Tsai Ming-Liang me fait un drôle d'effet. Pour tout vous dire, un mélange de jubilation et de répulsion, de plaisir et de dégoût... Ce qui est incroyable avec ce film, c'est qu'il continue de me hanter encore aujourd'hui ( cela fait un mois que je l'ai vu ). Il est vrai que certaines scènes sont très excitantes ( je pense à la scène d'ouverture ) et que d'autres sont à la limite de la pornographie écoeurante ( horrible, la scène finale, où l'acteur porno s'acharne sur une femme inconsciente ! ).Les dialogues sont peu nombreux, ce qui pourra en dérouter certains, mais le sujet ne manque pas de saveur et d'originalité ( En effet: pour éviter de succomber à la sécheresse ayant lieu à Taïwan, un homme et une femme excités par la chaleur et le désir vont se rencontrer...). Sinon, les intermèdes musicaux sont assez amusants et viennent apporter une touche " second degré " à ce film ambigu, où le réalisateur semble jongler entre fantaisie érotique et film pour intellectuels...
Surprenant ! Atypique mais pas inclassable, "La saveur de la pastèque" pourrait se définir comme une fantaisie musicalo-érotique dramatique. La situation de pénurie deau confère au film une dimension anticipatoire. Cest létude de cette dernière perspective qui présente pour moi finalement le plus grand intérêt, le sens profond du reste mayant plusieurs fois échappé. Demblée la curiosité fait son effet sans pour autant empêcher lennui de poindre par moments. Colorées, humoristiques ou mélancoliques, les séquences de chansons créent un curieux mélange qui saccepte facilement (dommage quil y en ait où limpression de mauvais play-back prédomine). Ce type de démarche artistique originale recueille toujours mon approbation, cependant le résultat nest ici pas vraiment satisfaisant. Soulignons que la pornographie très prononcée mettra mal à laise certaines personnes. On retrouve, entre autres, de jolies petites touches soft plus ou moins fétichistes : un homme qui fume une cigarette entre les orteils dune femme, ou encore lors de lintro une torride dégustation de chair fruitière à même le corps Déjà vu évidemment, par exemple chez Andrew Blake, avec davantage de maestria. Dans pareil contexte social, dans les films X (dont un se tourne dans limmeuble de lhéroïne Shiang-chyi), la précieuse eau devient objet de fantasme (onanisme avec une bouteille etc). Etonnante performance demandée en tout cas à lactrice Sumomo Yozakura. Je conserverai une impression partagée de ce long-métrage taïwanais de Tsai Ming-liang. A voir ne serait-ce que pour se faire sa propre opinion.
Etrange mélange de burlesque, comédie-musicale et d'érotisme, La saveur de la pasteque est sans aucun doute un des nanars de l'année. Absolument rien à sauver de ce film pitoyable. Le réalisateur Tsai Ming-liang traite ici les difficultés du rapport amoureux (le couple se croise et se cherche sans jamais concrétiser leurs sentiments) à travers les péripéties d'un tournage de film pornographique...Les acteurs font de leur mieux mais pas une seconde je n'ai été pris par ce délire aux images et situations aussi nulles que laides. Les numéros de comédie-musicale sont malheureusement trop peu nombreux pour éveiller l'interet (d'ailleurs elles arrivent toujours quand la paupière se fait lourde) de ce film ovni qui ne touche jamais et qui en plus se termine par une scène vraiment très laide, sans aucune "saveur". Comme souvent les plans sont inter-minables, il ne se passe absolument rien et les baillements n'arretent pas. La saveur de la pastèque est donc un film qui n'a rien à dire, dont l'humour tombe à plat tant la réalisation est indigeste (la première et dernière scène sont assez immondes dans leur genre). Au final, on ne peut qu'apprécier la saveur de sortir de la salle de cinéma.
Non je n'adhère pas du tout, je n'ai pas compris , je m'attendais a une comédie musicale, a tout sauf a ça !! et pourtant les critiques etaient bonnes J'ai vraiement eu du mal a regarder le film jusqu'au bout, c'etait sans interet et ennuyeux. plus jamais !!
4 568 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 29 juin 2021
Si le postulat est la sécheresse pourquoi voit-on des paysages urbains avec des arbres verts en fleurs. Je me demande si cela était censé signifier quelque chose dans le contexte métaphorique du film dans lequel la soif notifie le besoin d'intimité et la pastèque est le substitut trivial du sexe. Ou bien il ne s'agit que d'un film mal fait qui se fiche éperdument d'être cohérent pour le spectateur. Nous ne savons pas ce qui est arrivé à l'actrice porno pourquoi elle est inconsciente ou vraisemblablement morte. Cela semble être une question sans importance tant que le message d'aliénation suprême est délivré avec succès mais rétrospectivement son corps inerte s'avère être un gadget dramaturgique bon marché et un prétexte tout aussi gratuit et aussi exploité que l'activité à laquelle elle est employée. Les numéros musicaux ressemblent à l'idée que se fait un lycéen d'un contrepoint artistique exécuté avec le même niveau d'habileté que celui d'un lycéen et si c'était le but le but c'est réussi...
Spécial, lent et peu de dialogues. Je n'ai pas vraiment accroché et ai eu du mal à aller jusqu'à la fin de ce film. On ne peut pourtant pas dire qu'il manque d'intérêt...
Corps en mouvement, giclées de pastèque, bouteilles deau au sol et dans le frigo, corps nus frénétiques dans une baignoire, un bouchon qui se perd dans un vagin puis dans un entrelacs descaliers, un verre de jus de pastèque puis deux, un homme très actif dans une baignoire, des crabes qui se carapatent dans la cuisine, une « actrice » nue et inconsciente qui subit des assauts, STOP ! INTERLUDE ! des extraits de comédie musicale délirante dont la dernière dans des toilettes publiques Un homme, vedette du X qui se cherche, une jeune femme amoureuse de lui, une autre femme, elle Japonaise, également dans le porno. Pauvre Japonaise qui, totalement inconsciente, est transportée dans les couloirs puis tourne la dernière scène porno du film à son insu. Tout cela na aucun sens, est choquant et ridicule. Cest fait pour ? Pour montrer que tous ces personnages ne sont plus que des objets de sexe ? Les scènes sont longues et ennuyeuses et incohérentes (comédie musicale alterne avec scènes hard). Les prises de vues quoique variées napportent pas grandchose et le réalisateur sappesantit beaucoup sur les couloirs et autres plans. Si vous aimez « disséquer » un film pour le comprendre, alors allez voir LA SAVEUR DE LA PASTEQUE.
A vouloir faire trop intello, un film perd toute sa saveur
Une comédie musicale dans un film erotico-porno burlesque, c'est ce curieux métissage des genres qui m'a convaincu de regarde La saveur de la pastèque. Personnellement le résultat ne m'a plu du tout. Les scènes sont infiniment longues, lorsque un personnage allume une cigarette, il a le temps de la fumer avant le plan suivant. Beaucoup de plan fixe de plus d'une minute rendent le film très monotone. Quel est l'intérêt d'un tel film? Choquer, endormir, offrir un œuvre au amoureux de l'abstrait et des films incompréhensibles. De mon point vue, je ne cris pas au chef-d'oeuvre et bien au contraire. La dernière scène est particulièrement grossière et défigure définitivement le film en une quinzaine de minutes. Autant d'obscénité que dans un porno amateur qu'on trouverai sur le Web, dégradant pour la gante féminine. Une scène à éviter ! J'ai tout de même lutter pour le regarder entièrement pour élucider le mystère de ses bonnes critiques notamment de la presse. J'aurais du stopper la film dès les quinze premières minutes. Seule point positive, la qualité de la réalisation, belle prise de vue et décors très minimalistes. En trois mots : Ennui, obscène, inintéressant.
Après une pseudo entrée en matière minimaliste à forte connotation sexuelle, la "Sdlp" bascule dans un genre chafouin, mêlant voyeurisme et porno soft. Et ce n’est pas avec ses quelques chorégraphies rocambolesques, ses dialogues de sourds et encore moins ses rares mais stridents gémissements que cet indigeste navet remonte le niveau. Pour être franc, c’est carrément du n’importe quoi ; un film classé "X" aurait à la limite remporté plus de suffrages. Aussi amis lecteurs, en vérité je vous le dis, à la décadence romaine succédera la décadence asiatique (cf. Kim Ki-Duk, Jang Sun-Woo, Ryu Murakami).
AAAAAAH !!! Oh si, ne croyez pas que c'est un cri de peur, non, au contraire. Ce film est bizarre, incompréhensible et insignifiant, mais on ne peut pas s'empecher de le ragarder, il attire l'oeil.
Je le déconseille seulement aux personnes qui adorent la pastèque ! ^^
Comment intellectualiser le porno ? Telle est la question de ce film, qui pourrait être réussi si sa volonté d en montrer beaucoup ne l'emportait pas. La scène de la masturbation est déja suffisament dégradante pour l'acteur, on voit sa souffrance, quel besoin de montrer son éjaculation sur la vitre ? 1 étoile pour les chansons, vraiment trippantes.
Comme beaucoup l'ont dit, il y avait moyen de faire un grand film, mais tout est résumé dans la bande annonce.
La scène finale est particulièrement trash, dénonçant parfaitement l'horreur du milieu du porno. mais bon, comme toujours, le réalisateur insiste lourdement dessus, on a compris, c'est de la nécrophilie, pas besoin de rester 15 minutes dessus.
Le realisateur veut nous faire passer un message mais à force de s'égarer entre scènes burlesques, érotiques et musicales, on s'y perd ! Un peu plus de dialogues, de scènes sans arrière pensée, voilà qui aurait donné un peu plus de saveur à ce film.
Un film saugrenu, dans le bon sens du terme. Beaucoup de scènes touchantes du film sont fortes et uniques, et les mots ne suffisent pas à dire ce qu'elles transmettent. C'est une grande qualité à l'heure où le cinéma contemporain a de plus en plus de mal à surprendre.
Le film alterne scène pornographique, scène touchante de relation ou de solitude, et scène de comédie musicale. Le jeux des acteurs est remarcables dans les scènes où il joue avec les pastèques ou la nourriture. Les décors moches trouvent une esthétique beauté, de même la lumière joue sur les corps, la peau.
On comprend vite que le film n'a ni queu ni tête, et on se laisse porter à l'aveugle par celui-ci sans trop s'ennuyer, pour peu qu'on sache supporter la vue de scènes très pornographiques ou tendancieuses.