Derniers Avis : Saw - Page 6

Saw se mets en scène grâce à son originalité et son inventivité. La tension monte crescendo et atteint son paroxysme à la dernière seconde.

Intelligent, diabolique, bien construit, réalisé avec 4 bouts de ficelles mais beaucoup d'inventivité, le premier Saw est une pépite gore. Dans le genre film d'horreur, dont je précise que ne suis pas un spécialiste, je le trouve plus intéressant que presque tout ce que j'avais vu avant. Parce qu'il mêle au genre horrifique un côté thriller bien ficelé, parce qu'il est oppressant et crédible dans son approche et qu'il ne donne jamais à sourire, enfonçant le clou jusqu'au final que je n'avais pas vu venir. Comme quoi, 2 personnages et un cadavre dans un espace clos peuvent suffire à faire quelque chose de bien et de marquant.

Un très bon thriller-polar psychologico-déglingué du type escape game, bien oppressant, qui lève le coeur par moments, et qui garde son secret jusqu'à la dernière scène. Saw est un modèle de ce qui se fait de mieux en matière de suspense hard-core, un Wan de tout premier ordre (à qui on doit aussi, entre autres, le fracassant The Conjuring en 2013). On peut à la rigueur regretter la faiblesse de certains effets spéciaux, mais le script est tellement bien pensé que le film n'en pâtit pas.
Notons parmi les acteurs la présence marquante de l'excellent Michael Emerson, un des héros de la série "Lost".

Le début d'une série de films d'horreur avec toujours la même construction de jeu diabolique et machiavélique de la mort dans ce décor angoissant, sale, crasseux d'ancien entrepôt ou usine désaffectée, oubliée, cachée, sous terrainne sans doute avec le génial inventeur capable d'imaginer les mécanismes les plus démoniaques. Ce premier opus se concentre sur 2 individus parfaitement inconnus et qui par flash back successifs de leur vie vont apparaître comme ayant un lien. Apprécier la vie est le fil conducteur et pour cela il faut être confronté à la mort de très très près, c'est le jeu proposé quitte à tuer l'autre ou se mutiler. Un vrai film d'horreur avec des scènes sanglantes très dures mais aussi un vrai film façon thriller pour découvrir ce génial monstre qui manipule tout jusqu'au coup de théâtre final jubilatoire.

Un film qui selon moi n'est pas considéré à ça juste valeur. En effet on dit souvent que c'est un bête défouloir. Au contraire, James Wan ici impose son style, sa patte et maitrise parfaitement son sujet. Avec un début angoissant et mystérieux et au moyens de nombreux flashbacks, l'histoire se dévoile peu à peu, habilement même, pour nous faire entrer dans un cauchemar. La mise en scène est calculé avec soins, la photographie impose un vrai style, avec des couleurs froides et sales, des décors rouillés. Quand vient le Climax (point culminant) qui bascule totalement notre perception de l'histoire, on reste bouche-bée et les mythiques notes de Charlie Clouser nous font comprendre, que le cauchemar est loin d'être terminé...

Ceci n'est qu'un pâle reflet pathétique de son auteur, qu'il entrera vite! pour ce bercer plus tard dans un monde qui vaille la peine qu'on s'y attarde.

Pourtant la scène d'ouverture nous semblait de bonne augure et laisser subtilement présager dans son prologue un parcours semé d’embûches qu'on aurait volontiers accepter d'affronter (sans contraintes) ce terrible! fardeau qui nous lie avec le destin tragique de ces deux hommes qui ont eu la malchance de tomber dans les mains d'un machiavélique maître criminel qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté un jour. Ces deux hommes se réveillent enchaînés au mur d'une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l'un doit absolument tuer l'autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux... Mais dès que l'intrigue se lance dans une antériorité (ma foi assommante), cela aura nettement sapé toute notre attention (le rythme se casse, puisqu'on sait déjà à quoi s'attendre) pour nous expédier dans un semblant d'enquêtes inintéressants qui nous laissera presque indifférent, reprenant les allures sabbatiques à huit clos d'un certain "Lethal Weapon" qui tourne en dérision les intentions du pauvre détective Tapp et son acolyte. Car l'inspecteur en question, chargé d'enquêter ici! sur les ''meurtres'' antérieurs de ce fou furieux, n'est autre que le pauvre Danny Glover.

Hélas! tout ceci sera directement expédié avec une naïveté implacable! qu'il laissera transparaître dans son sillage ce genre de conviction et de dynamisme qui permettra de vous retenir de vos sièges (vous aurez l'impression d'y croire fortement). Et lorsqu'on approche des instants fatidiques, Saw fera preuve d'une ''prouesse'' scénaristique qui fera illusion d'une cohérence salvatrice! très louable , pour enfin s'achever sur une conclusion spectaculaire, introuvable et perverse. Quel exploit!

Les quelques scènes de frayeur (habilement menées) laisseront sous-entendre des mains très prometteuses de son réalisateur, un futur James Wan au summum de son art. Et la réalité actuelle n'a fait que confirmer ce funeste présage.

Pourtant nous qui sommes en position de démiurge devrions être mieux placés pour contempler l'imagination grandissante
chez Leight Whannell (depuis ce premier saw en passant par les ressentes productions: les deux derniers insidious) : elle fait souvent écho à une forme de sadisme écrasant! (envers et contre tout), répondant instinctivement aux exigences
''d'une seule volonté'' centré sur un désir conflictuel exacerbant! (souvent répétitive) entre un dominant et un dominé que la critique populaire voudra bien identifier comme du nihilisme.

Sanglant, poignant, efficace. Ce premier film est une réussite visuelle. Une histoire originale, une réalisation lourde et des acteurs convaincants. Le scénario est magistralement écrit avec des rebondissements et un final choquant et inattendu. Des scènes gores et durs à voir, mais le film est un pur produit de thriller psychologique. Un film à voir pour son originalité, sa dureté rare et ses révélations époustouflants.

Voila un film que l on pourrait plus qualifié de thriller qui offre un film au twist final bien travaillé. Quelques scene gore mais une histoire faisant reflechir. Ou le réalisateur qui je pense ne savait pas le succes qui suivrait n avait pensé a autant de suite qui pourtant tienne la route meme si il faut réfléchir et a chaque episode un twist imprevu et toujours surprenant. Rare sont les sagas d horreur entre guillemets ou les suites ont réellement une histoire ou un lien. Sans penser que cela n irait aussi loin il a pourtant réussi en tout point meme si comme a chaque film quelques faiblesses subsistent. Une des sagas les plus abouti ou le 1er du nom n a que par ses suites commencaient a se faire un nom. A partir du 2 ou plutot du 3 qui plus ait interdit - 18ans... Mais carton plein en salle. Et le reste a suivi..

Un thriller horrifique parfaitement huilé qui s'appuie sur un scénario intelligent.
Avec un budget minuscule d'1 million, James Wan parvient à livrer un film original qui bouscule les habitudes.
Avec une musique inoubliable et un casting réussi, Saw s'impose comme un grand classique de l'horreur mais qui aurait mieux fait d'être un stand-alone.

Les lecteurs de Stephen King (en ce qui concerne ses meilleurs livres) savent que, sans images, on crée "l'atmosphère". Ici, le scénario est déjà au raz des pâquerettes et au fil des images, ça tombe carrément dans le NAVET INTEGRAL.

Un film incroyable pour un si petit budget (1 000 000 de dollars)ce qui est petit pour un film qui nous tiens en haleine tout au long du film malgré certaine longueur on ressens parfaitement l'aspect clostrophobique et horrifique SAW ne fait pas "peur" mais il est dérangeant et stréssant ayant regarde ce film alors que je n'était qu'un gosse me rappel une énorme nostalgie bref SAW c'est une enquête incroyable qui vous mets "sur le cul" et des scène terrifiante il mérite amplement 5étoile même si je ne le considère pas comme un film d'horreur.

Bienvenue en enfer ! Un très bon thriller horrifique. Saw est le bon exemple du film ou le gore sert le scénario et non l’inverse. Ambiance glauque dans un genre de huit clos angoissant, sombre et surprenant. Des acteurs inconnus mais qui font le boulot avec un scénario maîtrisé du début jusqu’à la fin.

Un bon thriller à voir, avec un concept intéressant. L'environnement est très sombre mais aussi très prenant. Le twist final est assez surprenant !

Premier épisode de la saga , réalisé par l’excellent James WAN, SAW part sur une idée originale : mettre des personnes en face de leur vice dans des situations d extrême cruauté envers eux mêmes.
Et ça marche car on tremble , on sursaute devant toute cette horreur .
Minute après minute on ne sait pas ce qui va se passer . Le film est un vrai puzzle où on doit trouver la bonne pièce à tout moment pour faire avancer le jeu machiavélique.
Un must du thriller . James WAN signe un premier film qui fera date dans l histoire du cinéma et lancera sa carrière formidablement .

Je me souviens avoir découvert "Saw" lors de sa sortie en salles, bien avant le buzz qu'il avait pu susciter, juste parce que je m'ennuyais et que ce film était le seul que je pouvais caser dans mon emploi du temps à ce moment-là. Je me rappelle qu'à l'époque, ce fut une claque pour moi et depuis, je prends du plaisir à le revoir comme ce fut le cas récemment.

J'ai beau l'avoir vu plusieurs fois, je suis toujours aussi fan de ce scénario écrit par James Wan et Leigh Whannell. Lors de mon premier visionnage, je me suis vraiment laissé prendre au jeu sans deviner le twist final que je trouve particulièrement jouissif. Depuis, la surprise à bien sûr disparu et je me rends compte qu'il y a plusieurs grosses ficelles pour deviner cette fin (facile après coup) mais le plaisir est toujours intact.

Ce genre de serial killer bien barré, c'est vraiment le type de personnage que j'adore suivre au cinéma. Il y a une recherche dans leur psychologie et dans ce qui les poussent à agir ainsi que je trouve très intéressante. Ici, notre Tueur au puzzle à vraiment tout pour devenir une icône et il est assez facile de comprendre pourquoi Jigsaw a su marquer de son empreinte le cinéma horrifique.

Pourtant, bien avant de tourner dans l'horreur pure et dure, ce premier volet flirte davantage avec le thriller. Il y a bien sûr quelques moments un peu gore (jamais gratuit pour autant) mais la peur que l'on ressent dans ce récit et plus axé sur la psychologie. En tant que spectateur, je me laisse prendre au piège avec cette volonté farouche de vouloir m'en sortir tout en me demandant qui a pu concocter ce plan macabre.

Une fois le film terminé, je trouve ça vraiment bien amené les motivations de ce psychopathe. Il y a un discours que l'on ne cautionne pas bien sûr mais dont le fond tient la route et c'est l'une des forces de ce scénario. On veut que les gentils s'en sortent (même si ils sont parfois tête à claque) mais on éprouve une certaine empathie malsaine envers le discours du méchant.

De plus, ce piège mortel, c'est quand même le pied cinématographiquement parlant. On se demande tous ce que l'on ferait dans cette situation. J'ai bien aimé aussi la façon de nous présenter le tueur avec un retour en arrière sur l'enquête qui permet de nous donner quelques indices sans forcément tout mettre dès le début rendant le final encore plus percutant.

Au casting, Cary Elwes (Le Docteur Lawrence Gordon) s'en sort plutôt bien. On le trouve un peu louche au début, son calme est presque suspect mais confiné dans ce piège, petit à petit, je me suis mis à le trouver sympathique. Il incarne ce médecin de façon plutôt convaincante et même si niveau charisme, on a déjà vu mieux, le comédien fait ce qu'il faut pour nous convaincre sans nous faire sortir du film.

A ses côtés, j'ai eu un peu plus de mal au début avec Leigh Whannell (Adam). Le co-scénariste de ce long métrage qui se voit également acteur m'ait vite apparu assez antipathique. Je pense que cela vient de son traitement mais j'ai tout de suite eu envie de lui mettre des claques. C'est aussi pour cela que j'apprécie son évolution. Il nous fait découvrir son personnage petit à petit, lui aussi à ses défauts, et au final, on a quand même bien envie qu'il s'en sorte.

A l'époque, j'avais adoré retrouver sur grand écran Danny Glover (Le Détective David Tapp). Je regrette vraiment qu'il se fasse plus discret ses dernières années au cinéma. Ici, il est vraiment excellent. Il fait un très bon flic et j'ai beaucoup aimé sa façon de tomber petit à petit dans la folie sans jamais pour autant trop en faire.

Il forme un bon duo avec Ken Leung (Le Détective Steven Sing). C'est aussi un comédien que j'aime bien voir au cinéma. Il forme avec Danny Glover un duo de flics qui fonctionne bien. Après, c'est dommage que Ken Leung soit un peu trop en retrait (une mise en retrait que je comprends au niveau du scénario) mais les apparitions de l'acteur n'en demeure pas moins très bonne.

Quand on parle de cette franchise, il est difficile également de ne pas nommer l'excellent Tobin Bell (John Kramer). Ce n’est pas dans ce volet qu'il va prendre son envol, mais il montre déjà un sacré charisme avec un énorme potentiel. C'est aussi sympa de voir les premiers pas dans cet univers de Shawnee Smith (Amanda), très discrète mais qui saura prendre son envol aussi.

Dans le reste de la distribution, chacun sait très bien ce qu'il a à faire. Si Monica Potter (Alison Gordon) et Makenzie Vega (Diana Gordon) font plus de la figuration qu'autre chose, j'ai aimé le portrait que l'on nous présente de Michael Emerson (Zep Hindle). Le comédien possède la tête de l'emploi, on l'exploite juste comme il faut pour garder une part de suspense et il reste agréable à suivre.

C'est en tout cas avec ce long métrage que j'ai pu découvrir James Wan qui depuis m'a offert d'autres long métrage que j'apprécie énormément même si je n'ai pas la prétention de dire que j'ai vu toute sa filmographie. Dès mon premier visionnage, je suis tombé sous le charme de cette mise en scène très sobre et diablement efficace.

Avec son petit budget, il démontre à travers ce film que la simplicité peut-être payante et offrir même une petite authenticité à ses propos qui lui donne tout son charme. Avec un tel sujet, il y a bien sûr du sang mais contrairement à ce que va devenir la franchise au fil de ses épisodes, je trouve ça vraiment génial qu'ici, on ne tombe pas dans la facilité du gore simpliste mais qu'on nous propose plutôt un thriller palpitant.

La réalisation est très soignée avec des angles de vue parfait et une ambiance lourde qui fait que je me sens vraiment pris au piège. Si parfois on s’aère un peu pour voir les évolutions de la chasse au tueur, les scènes dans cette miteuse salle de bain qui sert de piège possède ce qu'il faut pour nous oppresser et nous donner une sensation de claustrophobie.

La photographie est très belle également. J'aime beaucoup le jeu sur la lumière. Il y a un grain à l'image que je trouve appréciable, qui rend le film encore plus brut. On sent l'aspect "film fait avec les moyens du bords" qui ne le rend pas aseptisé. Tourné en à peine 20 jours, le résultat à l'écran est vraiment bluffant.

Les décors sont eux aussi très bons avec une excellente exploitation tandis que les effets visuels m'ont vraiment convaincu à un point que même plus de dix ans après sa sortie, je trouve que le film fait toujours son petit effet et compense la surprise qui a disparu depuis chez moi. J'adore aussi la bande originale composée par Charlie Clouser, bien oppressante aussi, avec un thème phare qui deviendra mythique depuis dans la franchise et qui lui aussi, a son petit effet sur moi lorsque je l'entends.

Pour résumer, bien que depuis sa sortie la surprise du scénario ait disparu, je ne me lasse toujours pas de ce "Saw". C'est typiquement le genre de thriller avec serial killer mémorable que j'adore. Le piège est bien tordu, le récit efficace et même si parfois il y a un peu de légèreté dans l'interprétation chez certains, la mise en scène parfaite font qu'on se laisse prendre au jeu. Une fois le twist final connu, le plaisir pourrait s'estomper mais il en n'est rien chez moi. Le plaisir est toujours là et je rentre dans ce jeu avec joie.

Mr Vladdy – 8 avril 2016.