Saw - La Découpe de l'Horreur en Tranches Subtiles
Si Saw était un gâteau, il serait le résultat d'une tentative désespérée de cuisiner avec les fonds de tiroir, et James Wan et Leigh Whannell auraient vendu leur âme au Diable pour un mixeur de qualité. Avec un budget plus maigre qu'un cosplayer au régime, les scénaristes ont dû sacrifier leur salaire au profit de la création, car les producteurs, tel Gollum protégeant son précieux anneau, refusaient de mettre un sou dans cette pépite cinématographique. Mais finalement, un producteur visionnaire a vu la maquette du film, a eu un sursaut de lucidité (ou d'irrationalité) et a dit : "Pourquoi pas ?" C'est ainsi que notre voyage macabre a commencé, avec 1,2 million de dollars et l'espoir que cela suffirait pour payer la note du médecin psychiatre après le visionnage.
Vous voulez savoir ce qui rend Saw plus glauque qu'un manga non censuré ? C'est l'atmosphère, mes amis. Dès le début, vous vous sentirez aussi à l'aise qu'un stormtrooper à qui l'on demande de toucher une cible à deux mètres. Les décors, aussi chaleureux qu'un donjon de Jumanji, contribuent à cette ambiance cauchemardesque. Et n'oublions pas la petite cerise sur le gâteau - la musique, qui vous fera frissonner plus fort que la première fois que vous avez entendu "Winter is coming" dans Game of Thrones.
Le scénario de Saw, c'est comme essayer de comprendre la chronologie de la saga X-Men. Au début, ça semble simple, mais plus vous avancez, plus c'est compliqué, et vous finissez par vous demander si tout cela a du sens. Les flash-backs sont jetés dans l'histoire comme des pièces de monnaie dans une fontaine de vœux, et vous devrez faire preuve d'une logique digne de Sherlock Holmes pour tout reconstituer. C'est un thriller psychologique qui vous fera réfléchir plus que si vous étiez coincé dans une partie d'échecs contre l'ordinateur de Deep Blue.
Tout comme dans une partie de Jenga, Saw vous tiendra en haleine en enlevant progressivement les morceaux de votre confiance en votre propre compréhension. Vous pensez avoir tout compris, que le film se résume à deux mecs coincés dans une salle de bains avec une scie rouillée, mais détrompez-vous ! À un moment donné, tout s'accélère plus vite qu'une fusée dans un film de science-fiction, et chaque petit détail que vous aviez négligé vous sautera à la gorge. La fin est tellement inattendue que même un génie du jeu vidéo comme Mario n'aurait pas pu la prévoir.
Maintenant, abordons le sujet délicat des acteurs. Leigh Whannell et Cary Elwes jouent comme s'ils essayaient de gagner un Oscar dans une compétition de qui peut surjouer le plus. Mais heureusement, Danny Glover est là pour sauver la mise, tel un justicier de Gotham City, avec une performance si convaincante qu'il mérite une médaille du mérite pour avoir navigué avec succès dans cette histoire plus tordue que les timelines de Star Trek.
En fin de compte, Saw est comme un escape game cinématographique où chaque indice est aussi précieux qu'un trésor dans la caverne d'Ali Baba. C'est un film qui vous accroche plus fort qu'un joueur de World of Warcraft accro à la caféine. Alors, accrochez-vous bien à votre siège, préparez-vous à perdre votre foi en l'humanité, et souvenez-vous qu'après avoir vu cette saga, vous regarderez vos clés Allen d'un tout autre œil. Saw est un joyau d'horreur qui vous hantera longtemps après que les lumières se sont éteintes, comme un fantôme qui hante la cave de votre maison. Alors, à tous les amateurs de suspense, de frissons et de casses-tête cinématographiques, Saw est votre festin macabre à ne pas manquer.
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