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Raw Moon Show
140 abonnés
836 critiques
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1,5
Publiée le 20 juillet 2014
POSITIF a bien résumé à l'époque un film intéressant dans son exposition, dans une séquence d'introduction qui donne envie de voir la suite. Parce qu'on pense à Cube (1997) de V. Natali "entre non-sens métaphysique et analyse psychologique". Mais tout s'écroule quand le monde extérieur reprend ses droits, que le métaphysique s'évapore pour laisser une intrigue ultra bateau s'installer avec un Danny Glover qui honnêtement s'est rarement montré aussi mauvais... "Il ne reste aussitôt plus rien de ce thriller dont les ridicules incohérences, ainsi objectivées, crèvent désormais les yeux". Guillaume Loison dans CHRONIC'ART enfonce divinement le clou : "(...) Imbibé jusqu'à la moelle par la bêtise de son dispositif de collégien boutonneux, Saw est aspiré dans la galaxie des nanars hargneux qui se refusent à prendre conscience de l'ampleur du désastre". Je classe volontiers Saw parmi ces daubes horrifiques tant les incohérences dont il est parsemé sont légions et gâchent le résultat... Saw ou comment prendre les gens pour des cons ! Voilà le seul vrai piège que recelait ce pétard mouillé !
Le meilleur Thriller Gore depuis Seven où ce film réinvente un nouveau genre entre le film d'horreur et le thriller bien pausé. Le final est tout simplement un véritable coup de maître, la mise en scène accompagné avec justesse avec une musique de fond angoissante... Enfin à voir absolument et incontournable, cela devient LE film culte de l'année où ce film est sortie en salle. La série des Saw est vraiment bien jusqu'au 2 qui arrive à vous surprendre là encore, mais tous ceux qui ont suivie à partir du saw 3 qui est acceptable tombe dans un cliché qui devient plus de gore gratuit. Les premiers SAW sont du gore réfléchis avec une véritable intrigue. Pour ceux qui pensent que ces un simple film d'horreur, ils ont totalement faux. Depuis déjà des années nous avons bien plus de catégorie de film qui rentre dans chaque case. Saw jusqu'au 3 (à la rigueur) sont tout bonnement des "thrillers gores" comme on les appels. Tant dis que tous les saw qui suivent deviennent plus une surenchère et un prétexte aux scènes de tortures gratuites. Ce qui sombre d'en le côté affligeant et c'est bien dommage.
Une belle surprise, un thriller redoutablement efficace même si il n'égale pas le chef d'œuvre Se7en de David Fincher, la fin peut paraître un peu grosse.
Mon film d'horreur préféré ( casse toi scream ) malgré des suites de plus en plus nul ( à pars le 2 que je trouve bon ) tout est bon , à pars les incohérences que je trouve trop nombreuses et qui gâche un peu le film mais dans la globalité ce film est très bon .
Durant les 10 premières minutes, on peut se laisser aller à trouver ça intéressant. Une fois le dispositif mis en place, le film s'avère n'être rien d'autre qu'une devinette mollement gory pour adolescents en manque de palpitations. C'est dur la puberté et on en oublie à quel point ça rend crétin. Pour que le public visé puisse se sentir en empathie avec les personnages, les deux gusses enfermés ensemble (dont un chirurgien qui a dû gagner son diplome dans une fête foraine et qui n'a décidément pas la mémoire des visages soit dit en passant) sont lancés dans un concours d'imbécilité assez incroyable, aucun des deux n'ayant la présence d'esprit à quelque moment que ce soit de se demander ce que fout un cadavre dans la pièce et qui cela peut-il être. Par contre, si demain je me retrouvais enfermé dans une pièce à devoir regarder la suite de cette ânerie, filez-moi une scie que je me délivre de ce supplice.
" Saw " est un long métrage mélangeant le thriller et l'horreur de manière habile et possédant un scénario d'une rare intelligence dans le genre, mais aussi une subtil mise en scène remplie de suspense, des personnages attachants, quelques séquences gores d'une belle réussite et un twist final mémorable. Quand on visionne cette série B, on ne peut s'empêcher de penser à certains Giallo de la bonne époque ( ceux de Dario Argento notamment ) ou encore à l'univers de Clive Barker ( le meurtre se déroulant dans la cage remplies de barbelés fait inévitablement penser à Hellraiser ). Il s'agit sans aucun doute, d'un des film de genre le plus novateur de ces dernières années et qui reste à ce jour le meilleur opus de la saga.
Grosse dose de gore ! Cette saga ne prend pas une ride. Ambiance malsaine, jeux sadiques, suspense incroyable, et des acteurs ultra convaincants. Toujours aussi efficace, un film au top dans le genre.
Ce film n'est pas si gore que ça, mais tout de même, c'est même mieux, car il a d'autres qualités que d'être un film d'horreur, la fin est surprenante, je pensais ne pas m'être fait prendre par le piège du scénario, mais j'ai été eu, et tant mieux, ça fait plaisir quand un film grand public tel que celui ci arrive encore à nous surprendre, les acteurs sont sympa, mais c'est surtout danny glover en flic (tiens encore ?) qui est franchement bon !
On s'ennuie du début à la fin, c'est super mal foutu (et je pèse mes mots). Certes c'est un film d'horreur dans la lignée des films de Ed Wood, dans la lignée des films tellement mal fait qu'ils font rire, mais dans le genre on a EVIL DEAD. Une perte de temps et d'argent et je ne comprends pas pourquoi les critiques sont aussi bonnes...
Le premier film de la saga, sorti il y a maintenant dix ans, a marqué les esprits. C'est effectivement un excellent film mêlant le gore sadique (mais un peu moins que les opus suivants) et surtout le thriller à gros suspens. Captivant.
En 2005, un petit film d'horreur destiné au marché de la vidéo sort par miracle (et peut-être un petit coup de pouce du destin) sur les écrans de cinéma. Doté d'un budget ultra-serré d'1,2 million de dollars, « Saw » est tourné en 18 jours à peine par James Wan, un jeune réalisateur visionnaire. Il y imprime son style direct et sans concession qui ravit immédiatement tous les amateurs de « gore »... Le succès est immédiat et fulgurant, les spectateurs se ruent dans les salles obscures et le film rapporte la modique somme de 55 millions de dollars US, ce qui en fait une des plus grandes réussites financières de tous les temps. La saga est désormais lancée... Côté scénario, il faut reconnaître que la réussite est méritée. Le suspense est omniprésent et s'amplifie tout au long du film pour atteindre une tension quasi insoutenable dans la scène finale. Au fur et à mesure que l'on découvre chaque personnage, les rouages se mettent en place dans le sang et la douleur. Les effets gores sont d'ailleurs parfaitement maîtrisés et l'ensemble paraît terriblement crédible, ce qui ajoute à l'horreur de la situation. Bref, ce petit bijou de tension brute est la preuve indiscutable que la réussite tient bien plus à une bonne idée, bien exploitée qu'à un gros chèque sans âme. A méditer !
En 2005, James Wan se faisait connaitre du grand public, à l'aube d'une très belle carrière, en nous faisant découvrir le premier "Saw", point de départ d'une saga à la qualité déclinante avec le temps mais qui marquera le monde du thriller horrifique à jamais. "Saw" premier du nom, sorti de nul part à l'époque, a fait explosé le curseur en matière de glauque, c'est lugubre et tordu à souhait et le machiavélisme du scénario n'a d'égal que l'inventivité des mises à mort. Malgré un budget dérisoire, Wan fait exploser son talent au grand jour, ses plans, ses idées, sa mise en scène, son sens du détail et du spectacle font mouche ainsi que le montage final qui nous promène constamment de fausses pistes en fausses pistes, l'intrigue à tiroir ne manque jamais de rebondissements et on se retrouve complètement happé dans ce jeu sanglant en se triturant les méninges et bien malin celui qui aurait deviné le twist final ... Certes, ce n'est pas à mettre entre toutes les mains car "Saw" peut s'avérer assez traumatisant de par son esthétique, sa dose d'angoisse ou même son amoralité forcenée, pour autant il reste l'un des moins gore de la saga et surtout le plus intelligent dans sa narration et son scénario. Par ailleurs, même lorsque l'on connait l'incroyable fin, c'est toujours un régal de le revoir et de l'entendre, car oui l'ambiance sonore est également excellente, tout simplement un must du genre.
C'est pas si commun de voir un film d'horreur devenir culte si vite ! Et pourtant, "Saw" n'a pas volé ce statut tant il révolutionne les codes connus jusqu'à présent en matière de film d'horreur (la période des "Scream" semble d'un seul coup bien lointaine...). Dès les 1eres images, le film annonce la couleur : la mise en scène sera travaillée et le ton sera particulièrement trash sans pour autant être complaisant avec la violence montrée à l'écran. Car le film a l'intelligence de s'être alloué un scénario particulièrement retors, tant sur le plan de l'intrigue principale (2 hommes enfermés dans une pièce qui doivent obéir à un tueur invisible), que des sujets abordés (la culpabilité, la pénitence, la rédemption, le droit de punir, le sacrifice...) et des différents pièges particulièrement traumatisants concoctés par le tueur. Mais "Saw" doit son statut de film culte à son incroyable twist final qui a immédiatement trouvé sa place aux côtés des fins de "Usual Suspect" et autres "Sixième Sens". Le casting est l'autre bonne nouvelle du film puisqu'il permet de retrouver les vieilles connaissances (comme Cary Elwes méconnaissable en médecin, le trop rare Danny Glover en flic sur le fil ou encore Monica Potter en épouse) mais également de découvrir de nouvelles têtes parmi lesquelles Leigh Whannell (également co-scénariste du film), Michael Emerson en psychopathe, Shawnee Smith en survivante sans oublier Tobin Bell qui n'a quasiment que sa voix pour exister. On pourra toujours reprocher au film de faire l'apologie de la violence mais, au vu de ses suites (de moins en moins réussies) qui se laisseront aller à une surenchère gore, on se dit que ce 1er épisode (ainsi que le 2nd dans une moindre mesure) a le mérite de ne pas se complaire dans cette violence. Chaque "jeu" prend pour cible un vrai "coupable" (selon les critères de Jigsaw) et offre un véritable alternative sans obligatoirement sombrer dans la torture poussé à l'extrême par plaisir malsain (ce que les derniers épisodes feront). Quoi qu'il en soit, "Saw" ne doit pas souffrir de la qualité discutable des autres opus de la saga et reste une date incontournable dans l'histoire du cinéma d'horreur qui a su décomplexer pas mal de réalisateurs (Eli Roth et Alexandre Aja en tête).