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xxLaurent
6 abonnés
120 critiques
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1,0
Publiée le 26 février 2024
Les personnages sont bien joués chacune dans leur extrême mais le scénario est vide. Jusqu'à à la fin on attend un événement une évolution mais non rien. Affreux
Ce film m'a semblé être plutôt un drame qu'une comédie. J'imagine qu'il y a des personnes qui ont un caractère aussi exécrable que ce que l'on voit dans ce film. Donc cela ne semble pas être une caricature mais un portrait sombre et réaliste de certains êtres peut-être mal dans leur peau et névrosés. Et on a beaucoup d'empathie pour le personnage joué par Catherine Frot qui subi tout cela et s'en sort avec beaucoup de courage et d'intelligence.
4 521 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 21 mai 2021
Alexandra Leclère a réalisé un merveilleux film pour un premier long métrage. J'ai été diverti tout au long de ce film drôle et parfois amer sur une femme provinciale quelque peu naïve et ouverte sur le plan émotionnel (Catherine Frot) qui rend visite à sa sœur aînée (Huppert) qui vit avec son mari et son fils à Paris. Martine ne supporte pas la gaucherie de Louise son étourderie elle oublie son portefeuille à la maison avant de se rendre dans un magasin de vêtements et la façon dont Louise ouvre son cœur aux étrangers est merveilleuse. Le dîner dans l'appartement de Martine est merveilleux Louise parle aux invités de son amour passé tandis que Martine devient de plus en plus ivre et agressive. J'ai déjà eu des mots durs à l'égard d'Isabelle Huppert par le passé mais ici elle est merveilleuse. Elle joue à la perfection la jalousie frénétique de son personnage il y a une scène où Martine lit la lettre de leur mère à Louise dans laquelle la mère rejette ses filles disant qu'elle ne veut plus les voir ni les entendre. La colère triomphante de Martine et la détresse de Louise sont palpables a l'écran...
la caricature des parisiens et des provinciaux est assez insupportable....Isabelle huppert est insupportable ..on aurait envie de traverser l écran pour lui en coller une ... Catherine frot tout juste passable si elel n'en faisait pas des caisses à faire la nunuche ... l histoire de ses deux sœurs est limite inintéressante ...bref un.film mauvais avec des rôles mauvais ...
Isabelle Huppert interprète ici le prototype de la sœur qu'on ne veut pas avoir, de la parisienne caricaturale, hautaine, désagréable, méprisante et donc méprisable. Elle joue tellement bien qu'on a envie de la claquer ! A l'inverse Catherine Frot joue la naïveté provinciale à merveille, joviale, s'émerveillant des beaux bâtiments, des beaux magasins, et des moments simples en famille. Le contraste entre les deux fonctionne bien, sur fond d'une relation de couple étrange entre Isabelle Huppert et François Berléand. L'ensemble se regarde avec plaisir, mais on se demande ce que l'on peut tirer de ce film.
Bien que les deux actrices campent assez bien leurs roles. Le film prete plus a sourire qu'a rire. Le rythme monotone y est surement pour quelque chose.
Les Sœurs fâchées part d’une opposition géographique – Paris contre la Province – pour mieux orchestrer une opposition de caractères entre deux individualités qui se complètent en se rejetant : chacune des sœurs dispose d’une charge contraire, l’une est positive, modeste et enjouée, l’autre cultive son malheur et porte sur le monde un regard désabusé. Aussi le film d’Alexandra Leclère interroge-t-il la famille en tant qu’unité, lancé pendant toute sa durée dans une quête de liens qui puissent tenir ensemble deux êtres qui ne partagent rien d’autre qu’un nom, qu’une mère devenue sujet tabou. Il frappe par ses ruptures de tons, surprend par la cruauté de certaines de ses scènes, impressionne par la prestation de ses deux actrices principales, formidables parce qu’elles sont capables de susciter le rire, l’émotion ou l’effroi. Est utilisée ici toute la palette de l’humain saisi dans sa cruauté et son désarroi essentiels ; car les deux personnages disent chacun quelque chose de l’existence, portent sur elle un regard qui peut soit être enchanteur et candide – celui de Catherine Frot – soit heurter par sa froideur clinique. La mise en scène traduit la conviction chère à la réalisatrice d’une énergie positive placée en la vie : sa caméra s’engage dans des mouvements précis et amples qui semblent empruntés aux adaptations de contes de fée ou aux divertissements destinés à la famille ; dit autrement, elle s’émerveille de ce spectacle de la chaleur et de la cruauté mêlées, sans jamais tomber dans la complaisance ni donner raison au mépris parisien à l’égard de la provinciale. Le long métrage constitue donc un hommage et une réponse au film de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort, dont la chanson bien connue est reprise par les deux actrices puis réactualisée lors du générique en clausule : deux sœurs jumelles non parce qu’elles sont nées sous le signe des gémeaux mais en raison de leur opposition radicale de caractère qui ne trouvent un équilibre que dans le conflit et le décentrement qu’il occasionne.
Cette comédie qui repose en grande partie sur le face-à-face Isabelle Huppert/Catherine Frot est un brin caricaturale dans la description de ces deux personnalités résolument antagonistes. Malgré cela, le film est plutôt agréable et souvent drôle. Sous ses airs de farce, il sonde avec pertinence la nature humaine. Il décrit avec acuité la frustration de l’aînée, Parisienne possédant tous les signes extérieurs de réussite mais qui n’est jamais parvenue à se réaliser (Huppert, évidemment). Au contraire de sa cadette (Frot), « provinciale » venue quelques jours à Paris, cruche d’apparence mais bien plus épanouie, et dont la présence mettra cruellement en lumière la superficialité de la vie de la première. Car n’en doutons pas : les apparences sont souvent trompeuses. Sympathique.
A croire que ce film a été écrit pour Isabelle Huppert et Catherine Frot dont le duo fonctionne parfaitement dans ce portrait familial à la fois drôle et cruel de deux sœurs que tout oppose.
Un très bon film dans lequel deux grandes actrices se retrouvent au coeur d'une intrigue très captivante qui peut illustrer un fait de la vie quotidienne. Isabelle Huppert a encore une fois interprété son rôle à la perfection et donne de nouveaux horizons pour la vision du spectateur car son rôle est encore une fois très glauque aux côtés de Catherine Frot qui interprète la sœur adorable pleine de vie venant de Province.
Catherine Frot et Isabelle Hupert sont formidables. Le film réussit à captiver le spectateur grâce à leur interprétation touchante de vérité alliant méchanceté, jalousie bipolarité (i. Huppert) et générosité, obsequiosité, altruisme et engouement quelque peu agaçant (c. Frot). Le coupage de certaines scènes casse un peu le suspense à mon goût, une réalisation un peu vieillotte des fims des années 80. Et au final le spectateur reste un peu sur sa fin, le dénouement se retrouve succinct, abrégé. On s'attend à plus de dénouement tragique ou comique. Les questions se posent en final de film. Je n ai mis que 3 etoiles a cause de ca car j ai ete déçu de la fin, mais cela aurait pu être 5 etoiles dommage !
J' ai beaucoup aimé ce film où je me suis reconnue BEAUCOUP en Catherine Frot quand j' ai débarquée à Paris venant de ma province en 1966. Je me revois à la caisse d' un cinéma des Champs Elysées qui jouait LE GRAND MEAULNES demander au caissier s' il me fallait repayer un ticket n' ayant pas vu la première partie du film étant arrivée en retard au début de la séance ! Et aussi appeler dans le métro à voix haute une amie de l' autre côté du quai, en face ! Et puis m' émerveiller d' à peu près tout avec mes " gros sabots " de provinciale fraîchement débarquée. Depuis je sais ce qu' est un cinéma permanent et je ne " hurle " plus devenue une vraie parisienne y compris dans le comportement parfois " odieux " d' Isabelle Huppert dans lequel je viens, UN PEU, de me reconnaître étant souvent très fâchée de la vie parisienne telle qu' elle est devenue en 2019 ! Ma cousine vient me voir de temps en temps et c' est une Catherine Frot n°2 !