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rogertg2
31 abonnés
762 critiques
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1,0
Publiée le 9 octobre 2007
Un film touchant mais ennuyeux. Il ne se passe rien d'autre qu'une histoire d'amour toute simple qui peut arriver à n'importe qui, donc inutile d'en faire un film. Y-a-t'il d'ailleurs un scénario ?
Yolande Moreau troque son registre de « bedachon » pour cette histoire d’amour pleine de fraîcheur, de sensibilité et de tendresse. Deux solitudes se croisent, donnent du rêve aux autres et finissent par rêver ensemble. Les regards sont expressifs, les silences en disent long. Une complicité est née laissant libre court aux sentiments. Entre la fiction de son spectacle et la réalité, il n’y a qu’un pas à franchir. Mais quand la mer monte…, le vent tourne. Qu’importe ! Carpé Diem !
Je viens à peine (mai 2007, jai honte, jai honte) de visionner cette histoire qui ma laissé exsangue ; de quoi surprendre, non ? Il faut dire que, dès le début, je me doutais que ça se terminerait par un meurtre. Vous, Gilles et Yolande, avez-vous pensé au Bajazzo de Leoncavallo ou bien nest-ce quune coïncidence ? Et si cest le cas, merci de votre bon goût : cest la Traviata quon entendait et pas Paillasse, ce qui aurait souligné au marqueur la tragédie annoncée. Dailleurs, quelle finesse, là aussi, que de léviter résolument dans le dénouement. Ainsi ai-je été angoissé par certains regards glacés de lhéroïne ou par les scènes denfant abandonné que lui faisait son « poussin ». Quel chef duvre ! Félicitations ! Seul bémol à mes yeux, le titre, alors même que cette chanson apporte une note de détente. En tout état de cause, un film magnifique.
Touchant, parfois drôle et emouvant, ce film est une reussite. En revanche je comprends les avis de ceux qui ne l'ont pas aimé. Il est certain que ce genre de film d'auteur,concentré essentiellement sur les coutumes et le peuple d'une region plait beaucoup plus a ceux qui y habite. Donc mon avis n'est pas très objectif mais ce film m'a quelque part touché et il mérite amplement les bonnes critiques qu'il a eut.
Quel ennui!Le personnage de Yolande est difficile d'acces avec un humour trop particulier pour se la rendre attachante. Je ne suis pas du tout rentré dans ce film qui a un univers trop singulier pour y rentrer car il ne s'élève pas vers un message d'amour plus généraliste et universel.
Cest un « petit film », cest à dire à petit budget, mais qui contient des tonnes dintelligence, de finesse, une sincérité fantastique, beaucoup de poésie. Cest aussi un bel hommage à tous les saltimbanques qui parcourent des kms pour trouver leur public dans les centres culturels, les maisons de retraites, les petits théâtres, les petits festivals du rire, qui sont parfois à pleurer. Il y a du Tati, du Fellini, beaucoup de Deschiens dans les longs silences tellement parlant. Le couple formé par la femme clown et le jeune gars du nord, porteur de « géants », rappelle Bagdad Café (Pallance/ Sagebrecht), car dans les deux cas, lamour improbable met à jour la magie des êtres. Au final, ce road-movie prolo chez les chtimis (frontière franco-belge ?) est un bijou démotions, malgré quelques longueurs. Les séquences (en live, Sale affaire) de Moreau sur scène (elle vient de tuer son mari, a les mains et les bras rouges de sang et se confie au public) entrent en résonance avec lhistoire amoureuse quelle va partager avec le jeune homme. Vie réelle et vie rêvée, réalisme et onirisme vont ainsi alterner, simproviser et permettre un échange de répliques ciselées. Scènes mémorables, entre autres : quand elle apparaît les seins nus dans le cadre kitsch de fleurs, et quand le jeune homme crée son personnage de « géant », à la fin du film...
Une belle poésie, et avec la SIMPLICITÉ qui s'accorde à la beauté des paysages, c'est assez rare. Superbes images sous la lumière de la Belgique si cher à des grands peintres. Bravo. J'y vois une certaine éloge de la lenteur, du silence.
Que de lourdeurs et combien le rythme manque dans ce premier film de l'excellente Yolande Moreau... Du coup, on s'ennuie ferme et regrette que celui-ci ne soit pas plus abouti. Une vraie déception... pourtant "césarisée" sans juste(s) motif(s)!... Mais connaissant les goûts de l'Académie des Césars, doit-on réellement s'en étonner?!
Quand je vois qu'il n'y a pas une seule critique en dessous de trois étoiles pour ce film, je me dis qu'il y a un souci. Non pas que Quand la mer monte soit un mauvais film. On sent un réel investissement de Yolande Moreau dans ce film et l'ensemble est sincère et sympa, mais il est vrai qu'on s'ennuie tout de même pas mal dans ce film qui manque cruellement de rythme. Tout ceci est néanmoins honorable et il faut encourager ce genre de films indépendants à se faire une place au soleil, mais il me parait tout de même peu logique de le couvrir de prix alors qu'il est un film honorable, mais dont on ne sort tout de même pas enthousiasmé tant sans faux. Sympa mais tout de même assez décevant.
Eh oui, on peut ne pas avoir la plastique de superstars américaines et faire vivre une magnifique histoire d'amour qui vous chavire le coeur. Yolande Moreau et Wim Willaert sont stupéfiants de sincérité et de justesse. C'est émouvant mais c'est drôle aussi. Enfin, les singularités typiques de ce Nord pourtant si proche sont particulièrement bien évoquées.
A l'ombre des géants, ce pourrait être le sous titre de cette chronique surprenante de Yolande Moreau. Réduite à son image loufoque, la comédienne s'éloigne des clichés et de la production traditionnelle pour s'échapper dans le Nord de la France. Elle s'y ressource visiblement en décrivant le quotidien d'une comédienne et de son spectacle. Elle y scrute toutes les interactions entre la vie et l'art. Elle montre ce que cache les rires et la bouffonnerie. Elle rend hommage à la valeur du théâtre et de l'art en général. Son film, très indépendant, s'agrippe à cette femme qui révèle l'importance de la culture et surtout la culture populaire. La vision du Nord de la France est alors vraiment touchante! Son film transperce le coeur grâce à une émotion juste et un plaisir sincère. Quand la mer monte... l'actrice se met à nue, et d'une manière tout à fait subtile.