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Caine78
6 677 abonnés
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3,0
Publiée le 9 février 2012
De bons dialogues, de bons acteurs... et c'est à peu près tout. En effet, à l'image des forts sympathiques «Le Cave se rebiffe » et « Les Tontons flingueurs » (bien que le film se situe tout de même un cran en-dessous de ces derniers), c'est avant tout par ses répliques et le jeu de ces excellents comédiens que « La Métamorphose des cloportes » se distingue, a contrario d'un scénario très moyen et franchement banal, ainsi que d'une réalisation un peu laborieuse. Le plaisir est toutefois un minimum là, tant l'entreprise s'avère en définitive modeste et honnête dans ce qu'elle prétend offrir, à savoir une bonne comédie policière, ni plus ni moins. A noter au passage une fin vraiment savoureuse, où le talent de Lino Ventura devant la caméra et de Michel Audiard à l'écriture trouve une parfaite osmose, offrant à l'oeuvre une de ses toutes meilleures scènes... Pas un grand cru donc, mais pas non plus déplaisante cette « Métamorphose ».
Un bon vieux film bien ficelé avec un final assez surprenant, toutefois on est un peu déçu que ventura une fois sorti de prison ne distribue pas plus de baffes. Bref c'est pas mal mais sans plus.
un film qui ce n'est pas intéressant durant les 40 premières minutes le film commence vraiment à nous passionner et nous intéresser à partir de 45 minutes avant c'est vrai que c'est pas terrible il ne se passe rien de bien passionnant même les dialogues sont faible pour un scénario et des dialogues de Michel Audiard en revanche une fois ce temps écoulé on regarde avec plaisir ce film qui commence vraiment à hausser le niveau écriture de ton et meme l' interprétation de ces acteurs à ce moment là ça devient intéressant. interprétation de Lino Ventura et Charles Aznavour d'excellente qualité et de haut niveau comme toujours avec eux quelques second rôles connu par la suite vient de faire une apparition ici comme c'est le cas de Jean Carmet mais aussi de Henri Guybert . résumer :
Alphonse (Lino Ventura), dit « Le Malin », un habile voleur de tableaux, de vendre un tableau de Braque pour avancer les fonds et de se joindre à eux, en lui faisant miroiter un magot bien plus gros qu'il ne l'est réellement : le coffre contiendrait cent « briques » !
mais ce dernier se fait arrêter il se retrouve en prison et se rencontre que aucun de ses amis ne lui a écrit ainsi qui n'a reçu aucun colis et visite il décide donc à sa sortie de retrouver son magot et se venger
Polar français assez atypique où Lino Ventura semble déjà affuter un personnage voisin de celui qu'il nous livrera un an plus tard dans LE DEUXIEME SOUFFLE, même si là, on est quand même loin de la tonalité melvilienne. Il campe ici un truand endurci et revanchard qui nous prépare quelque peu à Gu Minda du DEUXIEME...George Geret est à la fois succulent dans son personnage mais aussi quelque peu irritant dans son jeu, mais c'est là une opinion personnelle. Des situations assez peu banales, comme celle où Géret, se sentant traqué par Ventura, va directos le trouver à son magasin d'antiquité pour lui prouver son amitié - regardez alors la tronche de Ventura, qui s'attend à tout sauf à ça. Surprnant, non? et rarement vu au cinoche. Et ensuite Ventura qui apporte son soutien à Géret lorsque ce dernier lui apprend la mort de son épouse; Ventura alors déclare qu'il ne savait pas, comme qq pris en faute. Pour quelques minutes plus tard dans le film aller spoiler: liquider Géret sur son manège....Rupture de ton du personnage qui n'a en fait rien oublié de son obsession de vengeance. Un perso de gangster revanchard qui finalement spoiler: se fait avoir comme un gros bouffon; et là on est à mille lieues du DEUXIEME SOUFFLE. Oui, c'est réellement un petit bijou du polar français à redécouvrir. Avec toutefois des scènes que l'on oublie rapidement, mais compensées par d'autres qui nous enchantent littéralement de par la nostalgie et la tendresse qu'elles dégagent; notamment celles avec Françoise Rosay.
Un vrai polar de la grande époque. En noir et blanc comme il se doit. Mais compte tenu du casting de première, Ventura, Aznavour, Maurice Biraud et Pierre Brasseur, on est forcément un peu déçu. Surtout qu'ils se sont mis à 4, les cadors, pour pondre ce scénario : Simonin, Boudard, Pierre Granier-Deferre et Audiard. Et pour les dialogues, on peut pas dire que ce soit les meilleurs du grand Michel.
Jeu des acteurs Ventura et Aznavour excellent. Scenario sans surprise mais bien construit. Dialogues d'Audiard : un vrai régal avec une mention spéciale à la scène avec la prostituée qui se termine par un "... sinon, je te commence à coups de lattes et je te termine au rasoir !"
Pierre Granier-Deferre s'aventure dans un genre où on ne l'attendait pas forcément. Le film est un nouvel avatar de la série noire parodique où la dramaturgie et la violence de la pègre s'effacent au profit de personnages démythifiant le gangster-type et perpétuant la tradition du petit truand audiardien, médiocre et maladroit. "La métamorphose des cloportes", d'après Alphonse Boudard, c'est l'enrichissement sans scrupules de petits braqueurs au détriment de leur complice emprisonné. En attendant le règlement des comptes. Et comme on sait que le complice spolié est Lino Ventura, on peut s'attendre à du brutal. Ventura, le justicier, et les seconds rôles dont il est bien entouré servent avec une jubilation visible les dialogues d'Audiard. Il faut d'ailleurs bien admettre que seuls les textes procurent un réel amusement. On peut trouver le scénario un peu simpliste et la mise en scène de Granier-Deferre assez terne, sans personnalité ni idées qui, par conséquent, supporte la comparaison avec les meilleures réussites de Lautner, l'expert en matière de parodie de polar.
Un bon film policier, distrayant. Les acteurs sont tous excellents, mais nous n'avons pas le droit, dans ce film, aux envolées habituelles de Michel Audiard.
Excellent polar dont les années 60 avaient le secret. Il nous fait côtoyer un monde ignoré ou les voyous abondent et les règlements de compte une coutume. Le scénario est classique dans ses débuts mais finit par bien se corser pour le plaisir de tous. Je regrette juste une fin un peu trop triste tristounette ; j'aurai préféré une fin ou la jeune fille se retrouvait en prison prise à son propre piège par un vieux bien plus retors qu'elle ne l'imaginait. Mais c'est ainsi, on ne peut pas refaire un film. A voir par tous les amateurs de polar, et de Lino Ventura toujours aussi charismatique dans un rôle de truand.
Un très bon film grâce aux fameux dialogues d'Audiard et à la présence de Lino Ventura bien épaulé par d'excellents seconds rôles. La fin est tout bonnement réussie. Un polar assez méconnu qui vaut quand même d'être vu.
« Ah pour les mômes, l’école, c’est plus dangereux que tout. »
Avec une réalisation à l’ancienne (Pierre Granier-Deferre, dont ce n’est pourtant que le second long métrage), sans innovation, avec des dialogues et un scénario qui glorifient l’homophobie et les gifles assénées aux femmes, avec des acteurs qui en font des caisses (notamment Aznavour et Géret), la première partie de ce film nous indique que celui-ci a beaucoup beaucoup vieilli. Peut-être le style d’Audiard avait-il du charme à l’époque, le parfum suranné de la gouaille parisienne d’autrefois, mais sans les envolées magnifiques et le comique de situation des Tontons Flingueurs, ça tombe souvent très à plat. Heureusement, il reste le sobre et trop rare Maurice Biraud, un Pierre Brasseur en contre-emploi pleurnichard et un Lino Ventura parfait. Côté scénario, plutôt bien soutenu par une musique de fond rythmée, on notera le trio des pieds nickelés qui se rêvent mousquetaires.
Tout change à la demi-heure, spoiler: quand Alphonse se fait serrer. Le temps de son passage en prison, égrainé par les actualités entre philosophie de comptoir et humour de répétition, et on bascule dans un tout autre film, à la réalisation résolument plus moderne, à l’image du monde qui a changé spoiler: à la sortie d’Alphonse . Les dialogues s’espacent pour donner plus d’amplitude à l’image, au mouvement, à un Paris métamorphosé, à un soupçon de poésie même. Pierre Granier-Deferre donne alors le meilleur de lui-même.
La dernière partie, enfin traîne en longueur et ne raconte plus rien, n’exhale plus aucune émotion, ni le rire, ni la surprise, ni même la tendresse fugace de la précédente. On sent le scénario écrit à la va-vite, qui peut faire les grands romans (comme celui dont est inspiré cette œuvre) mais demande autrement plus de talent pour en faire un film qui tient la route. D’autant que l’homophobie et le culte des violences sur les femmes demeure, ce qui est, malgré le recul, un vrai problème.
Cspoiler: omédie triviale qui vire au drame, c ette Métamorphose des Cloportes aurait pu être un film culte s’il avait bénéficié d’un grand scénariste, ce que ne fut pas Albert Simonin, qui a par ailleurs travaillé pour un journal collaborationniste et fut condamné à 5 ans de réclusion à la Libération.
Le type même du vieux film policier en noir et blanc à la française, un film de gangster plutôt, dans la veine des "Tontons flingueurs" ou des "Barbouzes" avec une distribution haut de gamme sur une histoire tout de même basique du malfrat qui écope d'une peine de prison et qui veut régler ses comptes avec ses ex-comparses qui eux y ont échappé et se sont insérés dans la vie civile en l'oubliant derrière les barreaux. Mais c'est servi par des dialogues ciselés comme on n'en entend plus, parce que les codes dialectiques sont changé... ou plus vraisemblablement parce qu'on ne sait plus faire quelque chose d'enlevé, d'élégant et de chargé en signification. Evidemment le spectacle ne ravira pas ceux qui n'attendent que le l'action. ici c'est la situation et le dialogue qui priment. On pourra noter également la partition jazz entêtante - et pénible pour ma part - mais qui sied finalement bien à l'atmosphère.
Excellent, le film se regarde rien que pour les dialogues et la justesse des acteurs (un paquet de seconds rôles brillants dont un flic hilarant). Scénario classique mais bien monté, musique jazzy, image sobre, humour décalé…bref un très bon moment.
Un film de vengeance et de gangster à la française. Du grand casting, Lino Ventura, Charles Aznavour, Pierre Brasseur.... Servi par la poésie et le charme de Michel Audiard. Ce film est un bon plaisir à consommer sans modération.