Dans cette 1ere co-realisation de Davaa ,l'on retrouve le meme theme present dans le + recent Chien Jaune de Mongolie ,a savoir l'evocation de la vie rude des nomades mongols pris entre tradition et modernisme.Pour ce faire ,elle utilise comme base de son histoire ,un vieux rituel qu'elle melange a la description du quotidien d'une famille ,ce qui donne pour resultat une sorte de docu-fiction pauvre en dialogues et au rythme tres (trop?) lent ou les acteurs d'un jour interpretent leurs propres roles.Il y a heureusement la beauté sauvage de paysages desertiques et quelques scenes fortes comme celle impressionnante de la mise-bas de la chamelle ou encore l'adorable petit garcon revant d'une télé symbole parfait de nos civilisations modernes .En resumé ,ce film/doc possede les meme qualités et defauts que le Chien Jaune.
Voilà un film parabole : une famille vivant heureuse dans une situation matérielle proche du dénuement. Ils vivent dans un milieu hostile, une nature dont l'avarice n'est qu'apparente. Ces gens respectent la nature, ils sont soucieux les uns des autres et sont suffisamment humains pour s'émouvoir de la souffrance d'une mère et de son petit chameau. Ils accordent suffisamment de prix à toute forme de vie pour que le bien-être de ces 2 animaux devienne le centre de leur propre existence. Ils n'exploitent pas les ressources naturelles jusqu'à l'épuisement, ils prélèvent ce dont ils ont besoin pour vivre. Ils n'ont pas besoin d'internet, des jeux video et du téléphone car leur vie est remplie de bienveillance. Ils sont dans l'être et pas dans l'avoir. Le rituel musical montre que l'amour, la patience et la beauté sont les meilleures réponses à la souffrance plutôt que les psychotropes. La musique du film, c'est le chant de l'aube du monde. A voir, à méditer, à imiter.
Un film soporifique. Une histoire inintéressante. Des personnages infantilisés. Une culture montrée primitive, arriérée et simpliste. Bien loin du Chien jaune de Mongolie que je vous conseille plutôt.
Pour un film sans moyen le chameau qui pleure est une réssite. Il prouve que le cinema n'est pas seulement une histoire de budget. Il parvient,de manière filmée à réaliser un véritable conte dominé par la poésie et toutefois pas mal de lenteur. Interressant et didactique sur la vie mongole et assez émouvant. On ne peut cependant pas parler de chef d'oeuvre lorsqu'il n'y a aucun souci de réalisation(un enchaînement d'épisodes sans réel objectifs si ce n'est le déroulement du récit et l'exposition du quotidien de paysans Mongoles)
Un chameau qui pleure... on avait jamais vu ça ! Malgré les (rares) gags mongoliens et cette histoire de chameaux originale , le film endort le spectateur tout ça pour voir quelques larmes couler... Navrant.
Un film tout à fait charmant. A voir avec des yeux d'enfants pour en profiter pleinement. Ou a voir avec des yeux de voyageur pour découvrir un pays magnifique, j'ai nommé la Mongolie. Certains trouverons ce film long mais c'est parce qu'ils n'auront pas su l'apprécier à sa juste valeur. Pas d'effets spéciaux, pas de scénario rocambolesque, juste une belle histoire, un beau conte raconté de la plus jolie des façons. Ouvrez vos yeux et vos oreilles et laissez vous emporter.
Dans un beau décor de paysage,on découvre une des traditions mongols.Interressant et attachant. Ce film tout simple et fait pour ceux qui voyage et qui aime à découvrir les peuples du monde. A conseiller de voir en V.O .
enfin un film intéréssant loin de tous ces films pour attirer la masse, on est qu'en meme plus près de l'artisanal qu'autre chose; une touche de comique et les films américain à gros budget n'ont plus qu'à se r'habiller! par contre, la version française est horrible, mieux vaut regarder la v.o.
Dire qu'il s'agit d'un film pour enfants est assez stupéfiant. C'est aussi et avant tout un film pour adultes. Outre la poésie, la beauté des images, le saisissement des chameaux par le cithare du musicien, et le reste ce qui change des films habituels ça donne une dimension absente du dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, "De Chair et d'Âme", qui est tout à fait passionnant. Entre le couple de la mère et du jeune, c'est bien plus qu'une "résilience" : c'est le dépassement du conflit et la guérison du traumatisme. La tradition mongole est encore en avance, et de loin, sur le psychologie occidentale. Stupéfiant.
le film du chameau qui pleure est une superbe métaphore de l'accueil difficile d'un enfant, enfant handicapé par exemple, ce qui est très beau , c'est que c'est de la mamn qu'il faut prendre soin , qu'il faut entourer , porter, pour qu'elle puisse accueillir son enfant j'ai beaucoup aimé