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Un visiteur
3,5
Publiée le 29 avril 2013
Un bon film sur l'une des plus grandes reines de l'Histoire. Mais je mettrais un seul bémol, c'est la représentation de Philippe II d'Espagne. Le film le présente comme un fanatique religieux, stupide et borné. Rien n'est plus faux. Il a sans doute été le plus grand roi qu'ait connu l'Espagne, le pays était à son apogée sous son règne, il était un véritable Louis XIV Espagnol !
Largement supérieur au premier opus, "Elizabeth : l'âge d'or" bénéficie de beaux décors et costumes et est bien réalisé. Cependant, le film est trop bavard et Cate Blanchett manque toujours de crédibilité; elle a plus l'allure d'une rock star que d'une reine. Par ailleurs, il y a trop de raccourcis historiques, certains faits et personnages majeurs ne sont pas évoqués. De plus, l'accent est plus mis sur la romance que sur l'intrigue, ce qui en fait un film superficiel. Malgré ses défauts, le film vaut largement le détour.
Fresque historique sur un des plus grands souverains d'Angleterre où la modernité du personnage contraste avec l'epoque. Interprétée par une grande actrice le réalisateur nous plonge dans les conflits de l'époque. 15/20
On l'a assez dit : neuf ans après "Elizabeth", Kapur remet le couvert avec une nouvelle mise en scène de Cate Blanchett dans le rôle de la fameuse souveraine. Un film plus épuré autour de son interprète principale : moins beau esthétiquement, moins riche au niveau du casting, moins convaincant même au niveau du scénario (ça n'était déjà pas le grand point fort du film précédent, mais au moins, il rendait, lui, plutôt bien l'ambiance historique et sociale du 16ème siècle). A l'inverse, Blanchett livre ici une performance plus dense, plus tortueuse. Son gain de maturité artistique est clairement ce qui vient justifier ce nouveau film, autrement un peu décevant par rapport à son prédécesseur.
Neuf ans après « Elizabeth » où il racontait sa difficile accession au trône, Shekhar Kapur reprend le court de la narration pour nous offrir dans "Elizabeth l'âge d'or" une Elizabeth reine, plus sûre d’elle en proie aux tourments du pouvoir et de l’amour. Si le réalisateur nous offre un spectacle à l’esthétique travaillée et époustouflante de beauté – notamment ce plan d’Elizabeth au sommet des falaises regardant la flotte de Philippe II d’Espagne brûler dans le lointain – il peine à dépeindre les émotions et nous offre un film à la dramatique froide. On suit avec un grand détachement les évènements qui se déroulent devant nous sans jamais nous sentir ému un tant soit peu pour les personnages ni pour cette reine dont le pouvoir l’isole des gens et encore plus de ceux dont elle voudrait l’amour. Kate Blanchett nous offre une interprétation convaincante sans pour autant retrouver la grâce du premier voler et nous donner autre chose qu’une reine aussi rigide et formelle que les robes à corsets qu’elle porte. Un film qui tend vers un souffle épique à travers une esthétique de mise en scène, mais qui du fait d’une narration plate et une absence d’émotion ne donne rien qu’un froid spectacle intéressant, mais ni palpitant ni complètement captivant. À voir pour l’esthétique luxueuse et Kate Blanchett toujours formidable même en petite forme.
Je viens de le revoir pour la énième fois et je ne m'en lasse pas. Un film éblouissant sur tous les plans, interprétation, décors, costumes, faits historiques. Rien à redire. Chaque plan, visuellement, est un véritable tableau irréprochable. Mérite amplement le succès qu'il a eu ainsi que les récompenses obtenues.
Voilà neuf ans que l'on attendait une suite à Elizabeth, neuf ans que l'on espérait et que l'on ne savait que penser de cette suite. Kapur fut à la hauteur des espérances qu'il nous distribua en 1998. Elizabeth, l'age d'or est tout simplement magnifique. De la première image à la dernière, l'on ne peut qu'etre happé par la beauté des décors, des costumes, des musiques et des effets parvenant à nous plonger dans un XVIème siècle, digne de son nom. Kapur a su trouver les moyens de pouvoir donner une véritable forme à sa vision du monde. S'il est vrai que le film reste truffé d'incohérences historiques, l'on ne peut que pardonner à Shekhar ses transgressions, car devant l'époustouflante prestation de Cate Blanchett, l'on reste naturellement pantois. Plus discrets, les personnages secondaires ne sont pas en reste: entre une Marie Stuart partagée entre ambition, espoir et désillusion, un Francis Walsingham déchiré entre son devoir et sa vie personnelle et un Walter Raleigh dont on ne sait s'il est ambitieux ou aimant, l'on possède un beau tableau des émotions et aspirations humaines. L'on pourrait aussi s'étendre sur la ferveur aveugle magnifiquement interprétée par Jordi Molla. Une épopée, certes idéalisée mais sans doute fidèle à ce que les contemporains de Gloriana pensaient d'elle, qui ne peut que nous laisser dans un semi-flottement une fois la dernière note achevée.
Cette suite, tournée neuf ans après le premier à plus de souffle, et nous montre la puissance de l'Angleterre sous le règne de cette Reine, d'une belle façon. De plus, c'est un plaisir de retrouver Cate Blanchett et Goeffrey Rush dans des rôles qui leur vont si bien.
"Elizabeth : L'Âge d'or" possède un scénario assez nase qui se focalise surtout sur une espèce de relation triangulaire inintéressante au sein de laquelle Clive Owen interprète un marin de charme d'une manière anachronique (on aurait dû lui expliquer qu'il jouait un aristocrate du 16ème siècle, pas un playboy de plage du 21ème) mais comme le film impressionne beaucoup avec une esthétique sublime à laquelle se joint une musique qui ne l'est pas moins (l'espèce de clip baroque/onirique illustrant la bataille contre l'Invincible Armada - qui serait une victoire espagnole, au passage, selon Wikipédia - déchire trop à donf, comme diraient les wesh qui parlent en bas de chez moi), comme le film possède une grande dimension artistique, donc, je chante ses louanges encore et encore en jetant mon manteau à ses pieds pour éviter qu'il salisse ses chaussures à cinq cents euros la paire.
Neuf ans après le premier "Elizabeth", Shekhar Kapur filme la suite du règne de celle qui se faisait appeler la reine vierge et cette fois-ci elle doit affronter une armada espagnole et les tourments de son cœur qui la mène vers Walter Raleigh, pirate séducteur interprété par le charismatique Clive Owen. Sur le plan de l'intrigue, les histoires politiques sont bien plus intéressantes que les histoires de cœur de la reine, toujours superbement jouée par Cate Blanchett et épaulée par Geoffrey Rush. Le film manque de rythme dans son scénario qui n'est pas toujours clair mais s'est amélioré au niveau de la mise en scène qui atteint son apogée lors du dernier quart d'heure.
Un clip de presque 2 heures. Shekhar Kapur veut nous en mettre plein la vue et on lui en a donné les moyens, certains plans sont donc sublimes mais beaucoup trop sont extrêmement vilains, d'un mauvais goût franchement douteux. Ici on donne dans le pompier à tout va : mise en scène « grandiose », photographie léchée jusqu'à l'excès, musique tonitruante, acteurs qui posent, sentiments lyriques exacerbés, patriotisme infantile avec discours intense devant les soldats (« l'Angleterre est le pays de la liberté de penser »), etc... Cate Blanchett a bien de la peine à tirer son épingle du jeu, bridée par un rôle superficiellement traité et relevant souvent du cliché. C'est pourtant elle qui porte tout le film, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle possède la prestance d'une Elizabeth. Hélas, les scénaristes ont gaché leur matériau en faisant peu à peu basculer le récit d'un règne fameux vers la simple chronique sentimentale déjà vue et revue mille fois (la reine qui ne peut aimer comme les autres d'un amour simple et charnel du fait de sa position). Le rôle de Marie Stuart est tout autant digne d'intérêt, mais là aussi est privilégié le vernis clinquant de surface (voir le moment de sa mort, ralentie au maximum avec chant pseudo-grégorien en fond sonore) et l'on se surprend à soupçonner un révisionnisme douteux de la part des auteurs. Certes l'époque est tout de même bien reconstituée et l'ennui ne frappe que ponctuellement, mais il est quand même navrant de voir peu à peu sombrer le long métrage dans l'orgie visuelle et le vide scénaristique avec aussi peu de retenue. Un film grossièrement conçu qui laisse sur sa faim, même s'il existe de bien pires longs métrages dans le genre (ce qui ne l'exonère en rien de ses nombreux défauts). [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
C’est déjà pas exceptionnel au début mais ça devient de pire en pire pour aboutir à une dernière demi-heure entre le risible et le pitoyable. N’en faîtes pas trop, Mr Kapur, ça se voit trop…
J'ai vu un film... exceptionnel. Avec une Cate Blanchett vraiment époustouflante de densité et un Geoffrey Rush superbe... La réalisation est réellement maîtrisée, contrôlée, encadrée pour laisser libre cours au talent des comédiens. Les enjeux sont clairement reconstitués, ainsi que les sentiments humains d'une reine éloignée de la Vie pour se consacrer à son royaume. Je recommande ce film, ainsi que le précédent de la série... Il serait judicieux de demander au réalisateur d'une réaliser un tous les quinze pour suivre ce personnage fascinant, campé par une comédienne qui l'est tout autant, et totalement méconnaissable d'un film à l'autre.
Trés bon film historique. Remarquable prestation de Cate Blanchett, elle n'incarne pas la reine Elizabeth Iére, Elle est Elizabeth Iére !! une reine désespérement seule face à son destin, à ce quotidien royal dont les responsabilités sont parfois si ce n'est souvent pesantes ! On notera aussi la présence de Geoffrey Rush dans le rôle du conseiller et proche de la reine, et de Clive Owen dans le rôle de l'aventurier solitaire débarqué à la cour d'Angleterre, partagé entre l'amour qu'il voue à l'une des courtisanes royale et celui qu'il voue à la reine elle même !