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Estonius
3 474 abonnés
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2,0
Publiée le 28 juin 2022
Un film ambitieux qui veut péter plus haut que son Q L'aspect thriller est confus à souhait et peu passionnant, les dialogues manquent singulièrement de naturel et en plus il faut subir des digressions malvenues à propos de certains romanciers. Ça fait déjà beaucoup, ensuite, il y la des facilités de scénario dont la plus gonflée est celle-ci : spoiler: Auteuil se rend chez son père, maison propre et bien rangée. Il est alors question d'une enveloppe reçu il y a 8 jours. L'enveloppe est en plein milieu de la table, donc dans un salon bien rangé on laisse trainer 8 jours une enveloppe au milieu de la table ! Il s'est relu le scénariste ou il est parti boire un coup ? Au niveau interprétation, Auteuil, Greta Scacchi et Michael Lonsdale sont bons, le jeune bellâtre est insupportable, quant à Anna Mouglalis très investie dans la première partie du film et non avare de ses charmes, elle aurait gagné à être mieux dirigée. Ajoutons-y une musique prétentieuse et on se demande comment noter tout ça, On peut hésiter entre moyen et pas terrible, ce sera "pas terrible".
Thriller psychologique rondement mené où Auteuil fait preuve une fois de plus de tout son professionnalisme même s’il donne malgré tout l’impression d’être moins habité qu’il y quelques années. Le voir jouer les séducteurs est assez peu crédible même si l’on sait que l’argent facilite bien des choses avec les jeunes femmes. Pris dans un engrenage infernal qui le mettra au prise avec son passé il finira par choisir de se suicider plutôt que de vivre après l’affront qu’il a infligé à sa femme aimante jouée par une Greta Saachi vieillie mais encore pleine de charme. La mise en scène convient parfa itement au genre. Glacial à souhait. On croirait du Patricia Highsmith. On note aussi quelque analogie avec le « Caché » de Haneke.
J’ai vu une chronique de ce film titrée ”original and involving”. Deux mots qui pourraient difficilement être plus opposés à ma conception de la création de Roberto Andò. « Il alla », nous dit son nom, comme une aposiopèse symbolisant son œuvre et sa recherche sempiternelle de la prochaine pièce du puzzle, comme un thriller qui oublie de reprendre son souffle ou une romance dont la scénarisation prend chair.
Chair qui s’échange dans un jeu lubrique et intéressé dont l’objectif est tenu trop longtemps secret pour éviter qu’on ne se perde dans ses scènes d’amour si plat et cru qu’on croirait une nature morte. Morte comme l’expression d’un Auteuil aussi amorphe que si l’on avait ajouté un F au début de son nom. Les peines sont invisibles dans l’œil de ces acteurs diglottes dont le travail semble avoir été d’accompagner l’intrigue dans sa chasse ennuyeuse d’un sens malsain. Immémorable. Comme ma critique.
Un polar pas désagréable, mais définitivement très compliqué. Anna Mouglalis est véritablement magnifique et envoutante, Daniel Auteuil est définitivement un bon acteur, mais que le scénario est embrouillé, c'est dommage, cela aurait pu être très bon, c'est juste bon.
Et un film de plus prenant comme "héros" un écrivain mystérieux. Il est ici très bien interprété par Daniel Auteuil qui apporte beaucoup à son personnage. Le point fort du film tient à son ambiance, assez trouble. Cette impression est renforcée par l'omniprésence d'une musique ressemblant fort aux compositions de Badalamenti. On est donc plutôt séduit, mais ensuite, le film ne décolle jamais vraiment. La faute en revient à une mise en scène peu inspirée et qui se limite trop souvent à des plans de téléfilm. De plus, le scénario n'est ni un thriller implacable (on devine le retournement de situation final assez rapidement) ni une véritable réflexion sur l'essence de l'écrivain qui n'existe que par la fiction qu'il crée. Finalement, on assiste à une projection agréable, souvent intéressante, mais qui laisse un goût d'inachevé : ni franchement trépidant, ni intellectuellement satisfaisant. Une coproduction bâtarde de plus.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 octobre 2020
Pour être honnête je n'ai vu qu'environ 40 minutes du film Le Prix du désir et j'ai abandonné parce que si peu de choses se passaient à part des regards énigmatiques, des relations amoureuses, des dialogues grinçants et une performance d'une femme principale à l'amour de soi flagrant. Après avoir établi qu'un auteur très réussi (Auteuil) a eu une aventure d'une nuit avec un mannequin obsédé par lui-même qui devient sa belle-fille. Il y a une demi-heure de rembourrage de scènes de sexe avec des personnages uniformément désagréables et un tout petit peu de progression de l'histoire. Pour une raison quelconque le modèle est toujours sexuellement obsédé par la masse égocentrique de l'auteur. Le reste du film a peut-être soudainement pris vie mais ce que j'ai vu ce sont des acteurs jouant comme des morts qui se battent pour de l'argent...
Très bon film. Aprés une semaine cinématographique assez décevante entre Banlieue 13 et Anacondas, ça fait plaisir de voir Daniel Auteil à l'écran dans un rôle qui lui va à merveille. Anna Mouglalis est superbe dans le film, on aimerait tous prendre la place de Daniel. L'intrigue est très bien ficelée et donne à réflechir, même après la sortie de la salle pour bien comprendre tout le film. Bref, si vous ne devez voir qu'un film cette semaine, n'hésitez plus : "Le prix du désir" vaut bien le prix d'une place de ciné !
Un beau film qui nous envoûte du début à la fin, en nous laissant découvrir peu à peu les desseins de chaque personnage et le piège machiavélique qui se referme au fur et à mesure sur le personnage principal.
Je ne pense pas être plus bête qu'une autre, mais honnêtement, je n'ai rien compris à l'intrigue. C'est long, c'est tiré par les cheveux, c'est simple tout en étant compliqué. J'aimerais qu'on m'explique l'histoire... Une très belle actrice qui a oublié qu'elle n'était pas sur un podium quand elle joue. Manque d'expressions du visages, je trouve cela fade. Je n'ai vraiment pas aimé.
Quel beau moment j'ai passé à voir ce film! Tout y est; l'intrigue bien ficelée, le jeu juste des acteurs, la musique qui nous transporte, les frissons du désir, le poids d'un mensonge,... et le talent fou de Daniel Auteuil (ah, ce qu'on aimerait être à la place de la superbe Anna Mouglalis!) J'ai adoré! Allez-y!
Jai loué ce film. Je lai visionné trois fois pour porter une opinion sur le sujet. Ce mélodrame biographique littéraire est difficile assimilé, pour les néophytes, les scènes et les approches sexuelles, très libertines font oublier le sujet principal. Je pense que le réalisateur a su faire passer « la pilule » . Lauteur de ce film doit penser que les gens ont le cerveau dans la culotte. Un Daniel AUTEUIL qui ma déçu dans son rôle de mélodrame. Je donnerai une note de 5/10 à ce film. Pour les autres acteurs pas de commentaire ?????