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I'm A Rocket Man
298 abonnés
3 156 critiques
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2,5
Publiée le 10 juillet 2020
Quel dommage !! Ce film avait tout pour plaire car ses thèmes (réinsertion sociale, danse & mal être adolescent) étaient super attirants mais malheureusement le rendu est décevant et je n'ai pas accroché aux dialogues ni au rythme et c'est fâcheux car habituellement j'aime tous les films québécois mais là ce n'est pas passé ! Tabarnouche !
C'est indéfinissable. Je n'ai jamais aimé le caractère et la "folie" de Carole Laure, donc ce film était sur le fil du rasoir avant la projection ! Mais dès les premières séquences, à force d'anticonformisme soixante-huitard, de compassion humaniste, de scénario inexistant qui finit par se révéler, le charme opère. La fille Furey est moins belle que sa mère, mais elle garde ses yeux indomptables, et un corps insultant de jeunesse et de perfection, d'où quelques scènes qui mettent mal à l'aise, quand l'on sait qui est derrière la caméra. Barr est un peu simpliste, mais parfait, la danseuse rasta est impressionnante, et l'ensemble s'en sort plus qu'honorablement. L'histoire est simple, les scènes de danses sont filmées sans génie, mais le film repose justement sur une simplicité sans erreurs où l'on sent toute l'attention de Laure sur sa fille et la danse en général. Et c'est un bel hommage qui sort des critères habituels appliqués raisonnablement à un film. Bien plus réussi que le dernier Altman.
Film à l'histoire plutôt maladroite (bons sentiments, incohérences et ficelles un peu grosses), c'est la très belle prestation de l'actrice principale qui sauve le tout. Car si les scènes de danse sont nombreuses, Carole Laure, en quête d'esthétisme visuel, ne parvient pas à atteindre son but. Filmé sans virtuosité, musique quasi inexistante, chorégraphies syncopées peu sensuelles, on pouvait s'attendre à bien mieux sur ce point. Heureusement, la prestation pleine d'énergie et de révolte de Clara Furey (sa fille) donne une véritable épaisseur à son personnage, seul point fort de ce film.
Encore une histoire d'adolescente révoltée car mal dans sa peau? Que nenni! "Tout près du sol" se révèle beaucoup plus psychologique qu'il n'y paraît et suscite un intérêt croissant jusqu'à la dernière minute... Bravo donc à Carole Laure, nouvelle réalisatrice dont on ne soupçonnait pas un tel talent...
Une n-ième histoire d'adolescente mal dans sa peau, dans une intrigue répétitive à redondance pléonasmique vue et revue, même que ça s'est déjà fait. Trop de passages de danse également, qui amènent le spectateur à une saturation psychologico-auditive aggravant le malaise déjà dû à la faiblesse du scénario et du jeu d'acteurs. Seul J.-M. Barr est relativement crédible dans son second rôle quasi-inexsitant. Seule la beauté particulière de Clara Furey permet de passer le temps.
Ce n'est pas le film du siècle, mais c'est un film enrichissant. Sur le point de la curiosité générale, c'est une très bonne approche de la danse contemporaine, remarquablement bien filmée, et surtout, remarquablement bien dansée. On se retrouve un peu, du moins dans nos frustrations qu'on n'ose pas exacerber, dans l'aboutissement et la passion que met l'héroïne dans sa danse. On en sort un peu changé, je ne saurais donc que le conseiller. Osez !!
En dépit d'une forme inexistante et d'une complaisance affichée, ce film commet un crime impardonnable, appelé "les gesticulations staracadémiesque de Clara Furey de la danse contemporaine". Que Carole Laure écrive une lettre d'excuse à Pina Baush !
Je suis étonnée d'avoir vu des pouffes dans une salle de cinéma diffusant un film intelligent, beau, sensible, etc ... Le fond de musique et de danse sur lequel ce film se pose donne un nouveau charme à ce genre d'histoire qui a été maintes fois repris. BrAvO