Derniers Avis : Combien tu m'aimes ? - Page 12

Ca ne m'était jamais arrivé... j'ai quitté la salle avant l'heure... Navrant

drôle, sensuel, énervant, déjanté, frustrant, subtil, mystérieux, décalé; autant de détails pour représenter un film qui détient un charme fou. Les acteurs sont bons (mension spéciale pour Daroussin et Beart. On est parfois offusqué par l'originalité ou le scénario, mais on se régale.

Il ne suffit pas d'avoir un joli minois pour se prétendre comédienne. Hélas triple fois Hélas Monica Belluci n'a dans ses bagages de "comédienne" qu'une seule expression celle de faire la belle avec une moue toujours boudeuse...Mon Dieu quel ennui! Ne véhiculant aucune émotion ce film est sauvé par la prestation (trop courte) d'un Depardieu en pleine forme. Mysogine au possible, il serait bon de référencer le nombre de fois où Blier nous a fait le plaisir de faire prononcer à ses acteurs le mot"pute". Que de poésie! Et que dire de l'apparition totalement inutile d'Edouard Baer???!!!! Bref un film qui se laisse tout de même regarder..un dimanche soir en deuxième partie sur une chaîne hertzienne!

Combien tu me donnes popur rester jusqu'à la fin ? C'est un peu la question que l'on se pose au sortir de la salle, après s'être ennuyée ferme devant les atermoiements de la Monica et le sempiternel étalage des phantasmes du cinéaste, qui nous ont fait rire et jubiler, mais c'était il y a si longtemps... On ne sait pas trop de quoi il s'agit, si ce n'est de montrer Monica Bellucci sous toutes les coutures de son accueillante plastique. Il faudra quand même un jour expliquer aux réalisateurs qui l'emploient qu'en dehors de cela, elle n'a aucun talent et que le cinéma ne se résume pas à des plans de mamelles généreuses. Bernard Campan, qui décidément insiste dans le registre

Du grand Blier!! Un univers décalé, des dialogues qui font mouche..... Et Monica Belluci es impressionante!

18h00. 9 personnes en début de séance, 8 à la fin. Et non, je ne suis pas la personne qui a eu la présence d'esprit de partir. Je suis restée jusqu'à la fin pour bien affirmer que ce film est nul! Lent, sombre, mou, un jeu de lumière affreux, des dialogues plats. Une Monica Belluci qui, à certains moments crie, on se demande bien pourquoi, a sans doute oublié le manuel de "comment bien jouer la comédie en ayant l'air naturelle",essaie de nous emmener dans une pseudo-histoire inintéressante, et où l'on cherche désespérément la signification de la fin abracadabrante du film... Seul le jeu de Bernard Campand relève un peu tout ça. On perd du temps, de l'argent, on s'ennuie vraiment...

Le meilleur Blier depuis "Trop belle pour toi"; je m’attendais au pire vue le clinquant de l’affiche (le fond rouge) et ses derniers films que je n’avais pas aimés. Mais tout n’est qu’humour, poésie, tendresse. Presque rien n'est inattendu par rapports aux précédents Blier et pourtant je marche à fond car il y a un vrai rythme: dans la façon de bouger des acteurs, les mouvements d’appareils, la musique. Rarement la musique n’aura été aussi émotionnelle par rapport à l’état mental des personnages et de l’auteur.

C'est si rare de voir un film avec un vrai rythme dans chaque plan. Personne à part quelqu'uns (Kubrick ou Godard) sait imprimer une telle poésie dans chaque plan, par la vitesse des mouvements de caméra, la diction et le déplacement des acteurs. Tout y est cohérent pour créer un climat dont on ne sort que plusieurs heures après avoir vu le film. Le lendemain matin, j’ai encore le film dans la tête, il m’a accompagné toute la nuit. J’en ai rêvé.

Mais la grande surprise pour moi reste la mise en scène et la façon d’utiliser le décor, le décor de l’appartement de Campan se découvre à mesure que l’histoire avance. Nous partons d’une scène avec un décor réduit fauteuil-canapé pour arriver à découvrir tout un palier d’étage avec une verrière, une voisine, un escalier par où arrive les collègues de bureau.

C’est une des grandes leçons d’Hitchcock que de ne pas gaspiller le décor et de s’en servir dramatiquement; dans ce film Blier le fait à merveille jusqu’au corps de Belucci que je m’attendais à découvrir lorsque Campan la ramène chez lui et que l’on découvre finalement dans son intégralité pour la première fois lorsqu’il cause la mort du docteur Daroussin et le choc au spectateur. Evident pourtant après coup mais génial!

Du grand cinéma.

J'ai trouvé ça plutôt sympa même si à la fin ça devient un peu lourd, des sourires suivis de moments très sérieux, en résumé une agréable surprise même si le corps de Monica ne me fait vraiment pas fantasmer !!!
4 étoiles pour CAMPAN !

Bertrand Blier démontre avec Combien tu m'aimes ? que Monica Bellucci n'a véritablement aucun talent d'actrice. Quelques dialogues font sourire et bien que les comédiens semblent s'amuser, on ne peut qu'être déçu par ce film. Ode à la Bellucci dont la voix et le jeu restent aussi monotones qu'une annonce sur un répondeur. Jean-Pierre Darroussin est celui qui tire son épingle du jeu et on regrette de ne pas le voir plus. Bernard Campan est correct mais ne semble pas vraiment dans le ton Blier. Gérard Depardieu vieux complice du réalisateur est parfait. On pense souvent à un soap, à du mauvais théatre. Combien tu m'aimes est un film sur le fantasme, sur l'inaccessible, sur le désir et (thème cher à Blier) sur la relation hommes-femmes. A part ça on rit souvent malgré nous devant le jeu vraiment mauvais de la Bellucci, mannequin jouant à l'actrice qui joue un rôle de mannequin qui joue la comédie de couple. La réalisation est bonne, Blier a l'air d'aimer ses acteurs. La fin est une des plus absurdes vues cette année au cinéma. Un film qui se laisse voir mais par son coté crétin, surjoué où on se demande pourquoi une telle ribambelle d'acteurs est venue s'y fourvoyer. Le cinéma de Bertrand Blier semble périmé. Enfin, faites que Monica Bellucci arrête le cinéma !

Grosse déception..Je m attendais a voir enfin un vrai bon film aujourdhui, autour du theme du pouvoir des femmes et de l argent. Le début est d ailleurs plaisant, mais ensuite ca tourne au n importe quoi, avec l apparition de plusieurs personnages secondaires sans saveur. Monica Bellucci n est pas vraiment convaincante dans son role de prostituée de luxe, elle joue tout sur son image alors qu elle aurait sans doute du donner plus de profondeur et de coeur a son personnage. Les autres acteurs s en sortent pas mal, notamment Campan( vraiment un grand) et Depardieu( lui on savait deja qu il était grand), meme si sur certaines scenes l interpretation est un peu trop théatrale a mon gout. Certaines longueurs en plus, un comble pour un film assez court(1h35). Déception, quand tu nous tiens...

B. Campan le disait lui-même "C'est une comédie, mais à la Blier" On rit bien mais on s'ennuie parfois dans des longueurs. Ça manque de rythme plus soutenu. Les changements de vêtements et de lumière entre les plans ne sont pas des faux raccords, mais donne un sujet de débat pour le repas de la soirée.
Je ne savais pas que les prostituées en France étaient derrières des vitrines comme en Belgique ou ailleurs.
Bellucci est toujours aussi belle et généreuse voir presque plantureuse, mais elle est vraie et authentique.
Le réalisateur c'est même amusé en plus d'apparaître dans un plan, à reproduire une scène (horizontale) "des valseuses" avec Depardieu, ouvrez l’œil et les oreilles.

Voilà bientôt une dizaine d'années que le petit père Blier n'a rien fait de bon au cinéma (touchant littéralement le fond de la cuvette des toilettes en signant les dialogues de "Pédale dure"). Face à un tel désastre, il faut bien reconnaître que ce nouveau film apparaît comme une bouée de sauvetage au milieu d'un océan de boue. Ici, le scénario est intéressant, les personnages sont bien plus travaillés, les dialogues sont toujours magnifiquement ciselés. Bref, on retrouve un peu plus la Blier's touch qui nous a tant plu dans les années 70-80. Son film brasse des thèmes aussi importants que le rapport entre les hommes et l'argent, entre la vie en société et l'intimité des êtres, entre les hommes et les femmes. Ces dernières ont encore le droit à quelques coups de griffes bien sentis, mais l'auteur en profite aussi pour clamer son amour absolu pour le sexe dit faible. Il trousse au passage des portraits d'hommes pathétiques, tous plus faibles les uns que les autres. L'ensemble est très bien interprété par des comédiens très concernés, même si Bernard Campan reste encore un peu trop fade à mon goût. Là où le bât blesse, c'est au niveau de la réalisation, trop démodée. La mise en scène semble datée d'il y a trente ans, ce qui est renforcé par une musique inégalement convaincante (parfaite lorsqu'il s'agît d'airs d'opéra, épouvantable lorsqu'elle se donne un air jazzy désuet). Le tout n'apporte pas grand chose à l'oeuvre du maître, mais permet de nous réconforter à l'idée que son inspiration n'est pas de l'histoire ancienne.

J'ai donc eu le privilège de participer à l'avant-première de ce film en compagnie de grands nom du cinéma français et avec la présence inatendu de Monsieur BLier. Je dois avouer que ce film est particulièrement réussi et on assite durant plus d'1h30 à une magnifique prestation d'acteurs. Monica est parfaite dans son rôle de prostituée et nous bouleverse complétement tout au long du film. Campand, Bernard Campan, je me lève et j'applaudi telle sa performance, qui pourtant n'etait vraiment pas facile, est réussie. On a aussi tout un ensemble de second rôles qui collent parfaitement a ce film. Enfin pour finir si vous doutez, ne doutez plus et allez y au plus vite. Ce film est un mélange de drôle et de tragique ce qui n'est vraiment pas une mince affaire. Je n'ai qu'une question à poser : à quand le prochain Blier ????

Le nouveau film de Blier est vraiment un chef-d'oeuvre, et le casting est parfait. Campan et Bellucci sont excellents et donnent au film un caractère comique et sensuel.

Much ado about nothing! Effectivement il y a Monica Belucci peu habillée, un scénario et une "mise en scéne" théâtrals et originaux. Mais on s'ennuie beaucoup trop souvent et les surjeux des acteurs lassent rapidement.