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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Je ne comprends pas pourquoi ce film avait eu droit à de telles critiques élogieuses à la télé lors de sa sortie. Il est vrai que côté réalisation, c'est parfait, avec une très belle photo, et que B. Campan se sort bien d ' un rôle où on ne l'attendait pas. D'où l'étoile. Mais l'histoire se traine en longueur, sans originalité, avec une multitide de clichés. Caricature ? Second ou troisième degré ? ce film semble partir dans tous les sens, pour finalement arriver nulle part. Sans parler de la musique ... Bref, je n'ai ni aimé, ni accroché.
Un cinéaste qui réunit une formidable équipe, Monica Belluci superbe et extravagante, Depardieu monumental, Bernard Campan pathétique, mais qui ne parvient pas à trouver un scénario correct! L'histoire démarre sans détour, un contrat inhabituel entre Danièla une prostituée et François son admirateur d'un soir. Hélas, alors qu'on attend à de l'action avec l'arrivée de Charlie le souteneur, l'histoire s'effiloche et le spectateur perd patience devant l'accumulation d'invraisemblances, le monologue de l'ami docteur (Jean-Pierre Daroussin) fait craindre le pire. Et oui, c'est du théatre filmé et pas du théâtre d'auteur! Une fois que l'on découvre les collègues de François, et la voisine, on sombre dans la farce et la vulgarité. La fin du film est insignifiante on se demande où en est encore l'intrigue.
Pas mal, mais dommage que la fin tourne en eau de boudin ! En effet, si le film aurait été amputé de ses 10 dernières minutes, j'aurais surement mis une étoile de plus. Mais que vient faire le personnage d'Edouard Baer, et pourquoi avoir rajouté ces personnages secondaires totalement ridicules comme la voisine de pallier qui a sa théorie bien personnelle de l'orgasme ?! Dommage...
Quel casting ! Voilà ce que j'ai pensé la première fois. Belluci et surtout Campan, Depardieu, Daroussin, Baer, Rollin rien que ça me fait courrir dans la salle. Et si en plus c'est Bertrand Blier l'auteur des Valseuses et de Buffet froid qui dirige ce petit monde alors là c'est presque l'evenement de l'année ! Et Blier reussit son retour ! Un film d'ambiance magistral. Dès les premières minutes les 2 personnages principaux (les seuls qui apparaissent tout au long du film par ailleurs) sont installés. Et Monica Belluci et Bernard Campan signent là des compositions de grande vollée. L'histoire avance les personnages secondaires arrivent tous aussi exellent et déjantés les uns que les autres et les comediens nous offrent tous de grandes compositions (notament Farida Rahouadj que je ne conaissais pas). L'irrealisme s'empare et on passe du comique au presque dramatique en un clin d'oeil. Cet irrealisme justement sert à merveille cette histoire. Les dialogues à la Blier fusent ( Un cul s'est fait pour être touchés on est en France !) les personnages se montrent tous attachants (Depardieu magnifique dans son role de mac au grand coeur) et la musique sert à merveille ce cocktail de joie. On a un peu l'impression d'assister à une version sexuelle et amoureuse de Buffet froid. Irreverencieux bourré de scénes et de répliques amenés à devenir culte (Baer en quelques minutes et une phrase marque le film de son empreinte) Blier reussit son retour avec un film fort hilarant majestueux bref un des plus grands films de cette année !
J'ai trouvé très bien ce film. Il y a un peu de tout: comédie, drame, realité, rêverie... Il faut simplement ne pas le prendre au 1er degré, évidemment. Il faut le savourer comme une douce mélodie de tout ce mélange de culture, de bonne musique, de beauté, de fantaisie et d'humour. Il ne faut pas juger trop vite! Mais, comme tous les films de Blier, c'est à prendre ou à laisser, à aimer ou à pas aimer... A mon avis, c'était un moment très agréable, plusieurs personnes avaient l'air d'aimer, de rigoler et d'aprécier les dialogues, le jeu des acteurs, etc. La fin et le déroulement du film et du scénario sont assez surprenantes. Par contre, je vois qu'il y en a qui n'ont pas du tout compris. Dommage ;-( Bravo à Monica, Darroussin, Farida, Depardieu, Bernard et Baer!!! Bravo et merci M. Blier
Blier reste égal à lui mème et moi j'adore. Malheureusement certaine longueur au milieu du film décoivent et les dialogues ne sont pas aussi brillant que dans dans ces meilleurs films, reste que l'on ressort de la salle sur une autre planete, que c'est beau et c'est ce que j'aime chez ce cinéaste si original.
Si ce n'était pas du Blier, l'absurdité de ce film aurait été ridicule. Mais comme il nous a habitué à ce genre de décalage, on accepte mieux. Heureusement que Bellucci existe pour donner un sens au film. On ne regarde qu'elle, qu'on l'aime ou pas. L'opéra omniprésent rend le sujet plus consistant et on est content de retrouver un bon Depardieu. Ce n'est pas du grand Blier, mais ce n'est pas méga ennuyeux non plus. On sourit à plusieurs reprises et c'est plaisant.
La bande-annonce de ce film est trompeuse, car montée comme annonçant une comédie. La seule chose comique de ce café-théâtre lourdement porté sur écran, c'est de voir qu'après toutes ces années, Belluci demeure une exécrable actrice. Le film tournant autour d'elle, inutile de préciser combien il est vain d'en attendre quelque chose... Une belle étoile néanmoins pour Depardieu qui, sans aucun mal, prend toute la place à l'écran.
On retrouve dans « Combien tu maimes » un style de mise en scène cher à Blier avec ces dialogues absurdes, ces situations cocasses, ces idées délirantes. On pense à « Buffet Froid », à « Trop belle pour toi » mais il est loin dêtre aussi brillant. Les effets comiques recherchés ne fonctionnent pas et lintérêt que lon peut porter à lhistoire sévanoui rapidement laissant place à lennui. Cest vraiment un Bertrand Blier en petite forme que lon retrouve ici, qui, de plus, nest guère aidé par la qualité de linterprétation surtout celle de la belle Monica Bellucci qui se montre plutôt décevante. Bernard Campan sen sort un peu mieux, quand à Depardieu il semble totalement absent tant sa lassitude est palpable.
Un documentaire....! un documentaire sur Monica Bellucci! Voila ce qu'est ce film : des plans sur les magnifiques rondeurs de la belle sur sa poitrine en pleine lactation et c'est tout ! Deux personnages masculins, l'un en macho de base (Gérard Depardieu peu convaincant dans ce rôle), l'autre en "blaireau dépressif" ( Bernard Campan dont le jeu sauve le film). On voit bien que Bertrand Bier peut se payer ce qu'il veut comme histoire au cinéma, là il s'est fait plaisir ainsi qu'à Monica très certainement. Seule "la plastique poitrinaire" de La Bellucci justifierait le détour. C'est faible.....
Vieillot, en voyant ce film on penserait à du mauvais théatre. On sent que les comédiens font de leur mieux pour sauver cette comédie du naufrage mais rien n'y fait. Ce qui plombe encore plus le film est la quasi omniprésence de Monica Bellucci dont la poitrine qui s'avère être en pleine lactation s'affiche dans tous les plans de caméra (avis aux amateurs!) laquelle a decidemment, aucun talent d'actrice. Son jeu sonne faux, creux c'est un mannequin qui joue à l'actrice et non le contraire. Quand à la fin, elle est clownesque, seul moment drôle du film...
Blier parvient à rendre Belluci, Depardieu et Daroussin moins agaçants, c'est déja cool.
L'histoire est du pur Blier, comme d'hab, on aime ou on aime pas. Je dirais presque que ce film est plus conventionnel, plus mainstream que les Cotelettes, que j'avais trouvé génial, renouant avec la subversion des valseuses et parvenant à dégager une morale. Ici, c'est une jolie histoire d'amour avec des dialogues à la Blier. Valeur sûre.
Sinon, je suis d'accord avec une des critiques, la fin se termine un peu n'importe comment, mais c'est sympa quand même.
Paradoxalement, il y a à la fois ici un portrait de l'humain profiteur et une douce ode à la joie. De sa mise en scène théâtrale, de l'élégance de ses cadres et de ses choix musicaux, de la légère folie qui émane de ses situations improbables, Blier signe une oeuvre touchante et vraie.
J'en voulais à Bertrand Blier depuis que je m'étais sentie flouée par "Les acteurs" où il se payait honteusement notre tête. Pas question que je me fasse encore avoir, me disais-je, mais j'ai fait une exception cette fois à cause du casting éblouissant. J'étais donc sur mes gardes, prête à bondir. Mais il a à nouveau réussi un film fort et consistant. Un film qui dérape parfois, certes, un exemple: le monologue de l'excellent Darroussin est un brin longuet, quelques passages sont vulgaires, ou pénibles. Mais dans ces profondeurs on trouve mainte perle, maint bijou ciselé dans des dialogues qui vont faire date. Les personnages disent tout haut dans ce film ce que dans la société ils taisent par politesse, et l'on se demande parfois si on rêve, ou si les personnages rêvent, mais non, c'est cynique, c'est tendre, c'est misogyne mais plein d'amour, c'est du Blier. Les seconds rôles valent le détour, l'excellente voisine maghrébine et la jeune Sara Forestier de "l'Esquive" très touchante en collègue fougueuse et débutante de Daniéla. Quant à notre cher Depardieu il "fait du Depardieu" bien sûr mais avec quelle jouissance et dans un personnage de proxénète inattendu! Les citations du cinéma italien des années 50, lorsque Monica ne s'habille plus en prostituée de luxe mais en Mamma (souhaite-t-elle le devenir, on ne le sait pas trop et c'est un des charmes du film) sont très émouvantes. Et bien sûr la bande son: elle est sublime et nous offre Verdi, Puccini et Bellini dans leurs opéras ainsi qu'un air de Vêpres de Vivaldi m'a-t-il semblé. On n'imagine même pas une autre musique pour accompagner Monica. C'est filmé subtilement avec des alternances d'éclairage tout à fait bien ciblées. Ce film est inégal et énerve parfois, mais ne méritait pas d'être aussi esquinté par la critique. Cette fois vous ne gaspillerez pas votre argent en achetant votre place de cinéma.