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JamesDomb
102 abonnés
1 061 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Bertrand Blier démontre avec Combien tu m'aimes ? que Monica Bellucci n'a véritablement aucun talent d'actrice. Quelques dialogues font sourire et bien que les comédiens semblent s'amuser, on ne peut qu'être déçu par ce film. Ode à la Bellucci dont la voix et le jeu restent aussi monotones qu'une annonce sur un répondeur. Jean-Pierre Darroussin est celui qui tire son épingle du jeu et on regrette de ne pas le voir plus. Bernard Campan est correct mais ne semble pas vraiment dans le ton Blier. Gérard Depardieu vieux complice du réalisateur est parfait. On pense souvent à un soap, à du mauvais théatre. Combien tu m'aimes est un film sur le fantasme, sur l'inaccessible, sur le désir et (thème cher à Blier) sur la relation hommes-femmes. A part ça on rit souvent malgré nous devant le jeu vraiment mauvais de la Bellucci, mannequin jouant à l'actrice qui joue un rôle de mannequin qui joue la comédie de couple. La réalisation est bonne, Blier a l'air d'aimer ses acteurs. La fin est une des plus absurdes vues cette année au cinéma. Un film qui se laisse voir mais par son coté crétin, surjoué où on se demande pourquoi une telle ribambelle d'acteurs est venue s'y fourvoyer. Le cinéma de Bertrand Blier semble périmé. Enfin, faites que Monica Bellucci arrête le cinéma !
Dommage...le casting faisait saliver..mais dans le contenu..c'est vide..sincèrement c'est l'une des rares fois qu'au bout de 15min de film je coupe tellement la lenteur est pesante et les dialogues, pardonnez moi de l'expression, "bizarres"!! Vous ne loupez rien si vous ne l'avez pas vu!
Un film qui ne m'a rien apporté. J'ai été totalement passif à tout message, à toute émotion. je n'aime pas car je ne ressens strictement rien à part le sentiment de ne rien éprouver.
Ah quelle horreur ! Le plus beau navet que j'ai pu voir dans ma vie, devant King Guillaume et devant Rencontre avec le dragon. Evitez de toute urgence cette daube grotesque du cinéma français. Scénario à chiez, bons acteurs mais absolument pas concernés (d'un côté, jles comprend), bref tout est mauvais.
Bertrand Blier a perdu de sa verve dans cette comédie dramatique sous les feux de Pigalle. S'il parvient à sublimer Monica Bellucci, s'il arrive à nous arracher un sourire et s'il arrive à nous impressionner dans certains dialogues, le film reste trop théâtral et bancal pour sublimer quelque autre émotion que l'ennui.
Je donne un zéro pointé à ce film, car j'ai rarement vu un navet pareil. Le pire, c'est que je suis persuadée que Blier et Co sont persuadés de leur talent incompris par tous les beaufs de France et de Navarre (comme moi). C'est un film super prétentieux et je suis désolée de voir Bernanr Campan que j'aime beaucoup dans ce film la. Pas de surpise avec Monica Belluci qui a surement peur de prendre une ride si elle sourit un peu, et qui est juste belle, et italienne, com dab. Je prefere encore voir une comedie debile et 3eme degré et rester dans la caste des personnes "populos".
De Bertrand Blier, je n'ai vu que "Les valseuses" et "Le bruit des glaçons" et ma troisième incursion dans sa filmographie me laisse globalement indifférent. Un long-métrage qui repose presque exclusivement sur l'extraordinaire sensualité et le charme flamboyant de Monica Bellucci, les prestations de Bernard Campan, Gérard Depardieu ou Jean-Pierre Darroussin dans des joutes verbales sont très drôles mais un ensemble plombé par une mise en scène très lente, presque figée. Pas très stimulant.
13 713 abonnés
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2,5
Publiée le 14 décembre 2016
Retour aux anciennes obsessions pour le rèalisateur Bertrand Blier dans "Combien tu m'aimes ? ", un hymne à l'amour cher à Edith Piaf! A la distribution, Bernard Campan qui joue le client d'une pute de Pigalle qui, après avoir gagnè au loto, lui demande de vivre avec lui, moyennant salaire! La douceur de son regard, son èmerveillement à observer cette prostituèe nue ou habillèe à la beautè fatale, jouèe par la madone Monica Bellucci, compte beaucoup dans le plaisir que l'on prend à dècouvrir cette première partie aussi tendre que gonglèe! La deuxième moitiè du film est un peu plus longuette et du coup moins captivante notamment le personnage peu convaincant de Gèrard Depardieu (un comble). Une comèdie pathètique et contraire à la logique qui doit beaucoup à ses comèdiens principaux, avec comme souvent chez Blier une excellente B.O dont quelques jolis morceaux de jazz (le superbe "Moniebah" d'Abdullah Ibrahim) qui glorifie un peu plus la fèminitè de Monica Bellucci...
Après un second visionnage et du recul, je dois avouer que le dernier film de Bertrand Blier me conforte dans l'idée que le génial dialoguiste n'a plus guère d'inspiration. L'accroche de départ était pourtant prometteuse... Hélas, l'intrigue fait rapidement du surplace et la théâtralité de l'ensemble est proprement poussive. Blier explore une nouvelle fois la dramaturgie de l'absurde ( Buffet Froid en est l'exemple le plus remarquable ) et joue beaucoup sur un système de décalages, de répétitions et d'inversions des rôles. On songe au Rire d'Henri Bergson, moins pour l'efficacité du résultat que pour la mécanique grossièrement apparente de ce système ( ce dont traite l'ouvrage du philosophe ). Car ici, ce qui est supposé faire rire n'est que lourdement conceptuel et démonstratif. A partir de là, Monica Bellucci ne peut que déguiser sa beauté plastique en charme insipide... Depardieu et Campan font ce qu'ils peuvent, prisonniers d'un produit chic et superficiel. Ni vraiment auteuriste, ni vraiment populaire, ce film n'a d'éloquent que son titre ( mention spéciale à Darroussin pour son monologue, l'un des rares moments poignants du film ). Trop Belle pour Toi reste à ma connaissance le dernier bon film de Bertrand Blier. Déception, donc.
Assez étrange sur les bords, le seizième film de Bertrand Blier n'a rien d'exceptionnel en soi si ce n'est la présence de Monica Bellucci nue (encore une fois) et dans le rôle d'une prostituée (encore une fois). En soi, le réalisateur culte des Valseuses nous propose une histoire assez originale, avec une ambiance finalement particulièrement glauque en dépit de la légèreté de l'affiche, filmée de manière très posée, presque scénique, où un dépressif aux portes de la mort va s'amouracher d'une prostituée philosophe... Nous avons affaire ici à des personnages très humains, tous centrés autour d'un désir commun personnifié en Bellucci, assurément mise en valeur mais pas très bien dirigée. Mais là où le film se plante, c'est surtout dans les seconds rôles, tous pathétiques, qui peuplent le film, le transformant peu à peu en vaudeville déjanté : d'un Gérard Depardieu très vite antipathique en maquereau peu crédible à un Édouard Baer déstabilisant en pleurnichard lourdingue en passant par l'énervante Sara Forestier (désintéressante à chaque image dans son rôle de péripatéticienne intéressée) et Farida Rahouadj, la palme lui revenant avec ce rôle de voisine nymphomane dans une séquence tout droit sortie d'un délire des Monty Python. Seul le trop rare Bernard Campan s'avère vraiment touchant et sincère dans une interprétation tout en justesse. Hélas, le scénario va assez rapidement partir dans tous les sens et, s'il aborde une fois encore la sexualité ambiguë de l'être humain, Blier n'arrive ici malheureusement pas à proposer quelque chose de cinglant, de choquant, voire même de drôle. Embrassant parfois l'absurde à bras ouverts, filmant platement ses séquences comme une pièce de théâtre sans grande envergure cinématographique, on sent une fois encore le réalisateur à court d'idées, qu'elles soient visuelles ou scénaristiques. Ainsi, on ressort de Combien tu m'aimes? peu amusé, à peine troublé par les innombrables scènes avec une Bellucci alors transcendée (l'objet de désir filmé sur toutes les coutures) mais pas remué pour un sou. Un certain comble de la part d'un metteur en scène autrefois si irrévérencieux.
Le nouveau Blier est forcement provoquant mais y a de moins en moins de mordant dans son cinéma malgré des dialogues souvent cru et des situations parfois droles comme l'intervention excellente bien que trop breve d'un Darroussin en medecin remplie de spleen ou encore la lecon de l'orgasme donné par la voisine.Niveau casting , grace au carnet d'adresse fournie de Blier ,on a le droit a un defilé de stars mais Bellucci qui incarne le personnage central ne m'as pas convaincu ,ok elle est belle et possede des formes genereuses mais son jeu artificiel et fade ajouté a sa diction imparfaite ne permettent jamais de croire a son role de pute qui tombe amoureuse d'un Campan lui par contre tres a l'aise avec ce role tout en sensibilité.Cette histoire d'amour sur fond de fric et de cul malgré quelques bons mots tourne rapidement a vide,a noter tout de meme les superbes airs d'opera par ci par la