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Mael B
39 abonnés
5 critiques
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4,5
Publiée le 23 août 2010
Un des meilleurs films de Larry Clark!!Il fait le pont entre Kids (avec une image brut version docu) et Kent park (avec une image léchée plus fiction).Dans Wassup... le rythme est parfois haletant et loufoque (Bervely Hills ) et parfois contemplatif ( South central) , mais à chaque fois il y a un sens , un temoignage qui marque vraiment.Plus abordable et des fois plus clichés (mais en fait des vrais faux clichés )que les autres films , Wassup Rockers c'est la vie difficile de jeunes latinos qui veulent seulement skater , s'amuser , faire du rock .Mais c'est pas si facile dans leur monde ...
Bon, disons le honnêtement: Wassup Rockers est un film pour les glandeurs. Larry Clarck montre une nouvelle fois un talent certain pour réaliser des films indéniablement cinématographiques.
Cependant, n'allez pas me dire ue ce film est beau, il est jouissif comme peut l'être Fight Club car vraiment l' art c'est autre chose.
Ressemble beaucoup au fim "Lords of Dogtown", mais en bien moins bon. Très décevant de la part de Larry Clark. Aucune originalité Il se répète dans sa délinquance ado et ne rajoute de nouveau. Dommage
Un film d'adolescents décadent ? oui...mais non ! En effet Wassup Rockers est un film léger et ennivrant où de jeunes latinos fans de skate, de rock et de sexe se lancent dans un périple en dehors de leur ghetto natal. Tout cela "berçé" par une BO punk-rock vraiment excellente, Wassup Rockers marque magistralement le retour deux ans après le fameux Ken park de sieur Lary Clark. A ne pas rater !
Autant J' avais été assez répugné par le précedent film de cet auteur "KEN PARK", autant j' ai fort apprécié ce film! Il est grandement mené et les acteurs sont très convaincants.
Un film qui commence bien puis senlise dans le manichéisme, la mièvrerie et la surenchère (deux décès sur trois sont grotesques quinutiles). La seule qualité de Larry Clark est de ne pas trahir ces ados. Pour le reste, cest un gros lourd monomaniaque.
J'ai beaucoup aimé ce film. Ce n'est pas un road movie, mais c'est le même état d'esprit. A la fois léger dans les dialogues et les situations, mais traqique dans le fond. On s'attache beaucoup à cette bande de jeunes latinos pommés, que l'on suit le temps d'une journée. Les plans sont trés soignés, et certaines scènes assez poétiques. Le film s'essoufle néanmoins un peu au bout d'une heure. Et Clark verse dans les bon sentiments quelques fois, même si ce n'est que de manière implicite. De plus, le côté tragique du film peut paraître lourd pour certains. Mais l'atmoshère reste sympa et trés originale: on garde un trés bon souvenir du film. Le casting est super, avec de jeunes acteurs amateurs, je crois. Pas besoin d'apprécier le skate et le hard-rock pour adorer wassup rockers. Un beau film
Un film culte! Plus je repense à ce film, à sa bande son rappelant les grandes heures du Punk, à ses personnages authentiques (la plupart amateurs), sa fraîcheur, ses messages denonciateurs du racisme ambiant de LA et plus je me dit que l'on tient là un film que l'on peut aller voir sans hésitations. Je recommande !
Comment faire du sur place quand on est un auteur ? Le nouveau film de Larry Clark en est un exemple redoutable. Au bout de deux minutes le cinéaste au regard complaisant fait littéralement l'amour avec ses jeunes ados dénudés par l'intermédiaire de la caméra. Son regard voyeuriste se calme tout de même un peu et suit un groupe de jeunes ados dans leurs dérives quotidiennes. Longues scènes dialoguées sans aucun intérêt, sexualité mise en avant : on ne se refait pas et Larry Clark reste fidèle à ses obsessions. Finalement, même si le film n'est bien sûr pas mauvais, c'est le spectateur qui décroche, dépité de voir toujours le même film se refaire devant ses yeux. A moins d'être un inconditionnel du cinéaste, les autres peuvent sans problème faire l'impasse.
Une très belle réussite pour une fiction qui verse parfois dans le documentaire, avec brio. La peinture sociale est magnifique, l'enrichissement évident, et l'ambiance, plaisante, sublime ces jeunes hommes, qu'on suit avec très grand plaisir du début jusqu'à la fin. Vraiment bon.
Excellent! Larry Clark à voulu faire un film focalisé sur le skate et le Punk... en mélant les diverses injustices sociales des ghettos de L.A. Le film commence très bien : petit entretien avec un des jeunes que l'on suit tout au long du film avec une camera plutôt amateur et donc qui rend l'aspet plutôt réaliste... On reconnait beaucoup de plans et de photographies de Larry Clark qui sont très bien (celui de l'escalator! et aussi de l'escalier avec le skateboard). Chaques scènes sont quasiment accompagnées de musique Punk (surtout "Street-punk" --> Defiance, The Casualties, South central riot squad etc). J'apprécie le fait que Larry Clark prend très souvent des jeunes qui sont directement dans leurs milieu, cela donne un réalisme cohérant! Les dialogues sont plus que réalistes on a vraiment l'impression que le film est un documentaire! Wassup rockers n'est pas aussi cru que ses films précédents... Larry Clark à voulu faire plus soft tout en gardant son propre style, on y retrouve même un peu d'humour! Bref un film très prenant! bien fait et réaliste! on en voit pas tout les jours des films comme celui la! A VOIR ABSOLUMENT! (Les PunX rockerz et les skaters vont êtres ravis! Oi!)." (Wassup rockers)
Le film commence, après brêve interview du personnage principal, par un meurtre qui nous place bien directement dans le contexte. Pourtant, la suite est beaucoup moins rapide, avec moins de morceaux (tous bon au demeurant, s'améliorant au cours du film) de rock, ce qui nous laisse un peu sur notre faim. Une fois le "ghetto" quitté, le film retrouve à mon sens son souffle, haletant, alternant skate, filles, bagarres, le tout filmé avec une belle maestria.
Ce qui est important, dans ce type de film, mi documentaire - mi fiction, c'est de savoir si le réalisateur s'est véritablement intéressé à son sujet, ou s'il s'en est simplement inspiré pour raconter une quelconque fiction. Après l'avoir vu, je ne m'étonne pas de lire dans les "secrets de tournage" qu'il cotoyé régulièrement pendant un an cette bande d'adolescents latinos issus d'une banlieue défavorisée de Los Angeles. Tout de suite, il sait rendre ces jeunes sympathiques, intéressants, parfois agaçants, toujours authentiques, grâce à un regard caméra qui, s'il dévisage avec insistance, sait surtout montrer un mode de vie. Il y a une frontière volontaire entre ces longs plans séquence qui suivent les skaters aux cheveux longs dans différents quartiers de la ville, au son d'une musique rock punk un peu assourdissante, et ces moments de sérénité où l'un ou l'autre de ses ados s'expriment, répondant à un interviewer où à un personnage fictif, dans des moments qui ont valeur de documentaires. Mais Clark est aussi un cinéaste politique, et il consacre une grande partie de son film à la confrontation de ces ados un peu marginaux et le monde luxueux, artificiel et semble t'il raciste de Beverly Hills. Il inscrit, dans ce contexte, quelques moments très dramatiques un peu poussifs (ex : la femme qui s'électrocute) mais on peu comprendre qu'il s'agit pour lui d'insister sur la complète incompaptibilité qu'il y a entre ces deux "mondes". Malgré cela, une des plus belles scènes décrit la complicité qui se noue entre 2 de ces latinos et des jeunes filles du beau quartier en quête de sensations. Complicité insuportable aux yeux de certains, et qui débouchera sur la violence. Sans aucun doute militant, le cinéma de Larry Clark a l'intelligence de dévoiler ses messages par une mise en scène originale et diversifiée.
Je poste ce message en tant qu 'admirateur de Larry Clark. Pourtant, je n' en fais pas la pub car sur ce film il ma déçu .Contrairement à ses autres films qualifiés souvent de malsains , un nouveau Clark montre le bout de son nez. Début intéressant , on attend la scène choc qui nous mettra tous d'accord sur son génie « intentionnaire ». On dit d'accord. Il a voulu faire soft , c'est un sujet qui le touche, sa prend un peu une tournure documentaire ,on rentre dedans - très bien filmé. (en rechignant un peu quand même ). Jusqu'au moment où les gamins arrivèrent à Beverly Hills. Alors là , incompréhension totale , on rentre dans la fiction pittoresque blindé de clichés à tout va. Où est le sens ,mis à part qu'après on a pas envie d'aller côtoyer Brenda et Brendon. Ce que j'ai également pas compris , c'est la presse. Les réfractaires à ses films, pourquoi ne l'ont il pas attendu au tournant , pour le qualifier de pervers limite de pédophile homo, comme ils ont si bien l'habitude d'insinuer. A mes yeux il ne l'est pas , car il ose juste avouer des vérités, il fait la guerre aux tabous en transfigurant ses abîmes Il les filme, pose sa caméra où il faut. Un choc, un tabou , une vérité. C'est un génie. Hors là , une vérité qui se bafoue dans une histoire pleine de clichés. Sa le discrédite complètement. Quelle intention a vait il à filmer, ce plan symbolique sur la peau frissonnante juvénile pour que sa n'implique rien? Suspect...Ps: J'invite cependant tout le monde à voir ces films , ils en disent long sur les jeunes ainsi que sur la question existentielle: Mais où doit s'arrêter la caméra?