Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 11 novembre 2007
Wassup Rockers est le genre de film qu'on aime, mais qui ne vous marque pas plus que ça. Assez divertissement, quoi qu'un peu "creux". Dans tout les cas, très instructif, je pense.
Encore de beaux adolescents. Oui, mais cette fois ci, avec un sens de l'errance, un appétit pour la géographie d'une ville (los angeles), encore jamais vu chez larry clark. Et puis après tout on va au cinéma parce qu'on aime bien mater - et là, il y a de quoi.
Deux ingrédients permanents : Punk-rock et discours niais . Conclusion : si vous n'êtes pas un adolescent prépubère, il vaut mieux faire l'impasse sur ce film boutonneux.
J'ai été quelque peu décu par ce nouveau film de Larry Clark, qui nous avait habitué à des critiques beaucoup plus acerbes (et plus trash il est vrai) des dérives de la société américaine avec ses films précédents (Kids, Bully, Another day in paradise, Ken Park). Ceci étant, le film perd en message politique ce qu'il gagne en poésie, en sensibilité (par le biais de la caricature sociale), en humour. Larry Clark reste un réalisateur ultra talentueux et ça se voit.
Un film étrange, dénué de rythme, de scénario et enchainant, dans son derniers tiers, des péripéties gratuites et d'un intérêt très discutable. Néanmoins, le propos du film s'avère souvent pertinent, et le portrait fait des ces jeunes de South Central parfois passionnant.
Ces petits latinos sont très attachants mais ce qui fait l'intérêt de l'intrigue est beaucoup trop long à démarrer. Bien qu'au dessus du reste du film, l'épilogue ne suffit pas à changer le sentiment global d'ennui et la mollesse de l'action. Il est vrai que contempler pendant d'interminables minutes ces ados sur leur planches à roulettes est d'un intérêt plus que limité, même pour les aficionados compte tenu de leur piètre niveau. Les fans de Vidéo Gag n'y trouveront pas non plus leur compte. Un beau gâchis donc compte tenu de l'indéniable potentiel de l'ensemble.
Une des nouvelles facettes de la lutte des classes vue par Larry Clark. Comme toujours trés bien fait, presque un document sur deux univers de, l'Amérique contemporaine
Intense. C'est le mot qui me vient le plus directement après avoir vu ce film. Plus bas j'ai lu "Le FILM de SKATE par excellence". C'est juste de l'habillage comparé à la richesse contenue dans "Wassup Rockers". Incroyable comme j'ai adoré la scène où "Kiko" est dans la chambre, presque nu, avec la fille de Beverly Hills. La Fraîcheur du récit apportée par les gros plans, sur le visage de Kiko, intrigué, timide, mais surtout sans retenue sur ce qu'il est. tout est inné chez lui, dans ses sentiments.. pas de préméditations, pas de complots machiavéliques. Juste du laissez-aller, sur tout ce que la vie peut lui proposer. Ce qu'il y a, sur son visage, quand il communique, pourrait rendre envieux une bonne partie des êtres moyennement heureux.. difficile à combler, dont je peut faire parti. Excellent.. Bilan.. Le plaisir de Vivre, en communauté.. se trouve souvent à l'opposé, de là où l'argent, s'est installé.
Quasi documentzire avec des acteurs non professionnels mais vrai skateurs et vrai tranches de vie, le film n'évite cependant pas les clichés. Le film semble très long à part quelques scènes "d'action" et de skate. La fin me laisse perplexe...
Un très bon film que nous livre Larry Clark, après « Ken Park » qui racontait la vie sexuelle souvent spéciale des adolescents de la ville Californienne de Visalia, cette fois-ci c’est au tour des skateurs latinos de South Central à Los Angeles de nous montrer leurs vies.Le début nous met tout de suite dans l'ambiance, la première scène est plutôt comme une sorte d’interview faite à Jonathan Velasquez, garçon guatemaltèque de 15 ans, skateur et copain avec une bande de latinos dans le même trip punk que lui.Larry Clark réussit à décrire de façon très esthétique la vie à South Central et la différence qu’il peut y avoir avec quelqu’un qui vit à Bervely Hills.D’ailleurs leurs petites sorties dans le quartier riche de Los Angeles leur amènera des ennuis, le racisme étant tellement présent, ils sont tout de suite cataloguer de voyous mexicains alors qu’ils ne font de mal à personne et qu’aucun d’entre eux ne vient du Mexique.Le réalisateur montre que justement l’échange culturel pourrait apporter beaucoup de choses, des filles de Beverly Hills s’intéressent aux latinos car ils sont différents des garçons qu’elles voient d’habitude.Larry Clark décrit une vie réelle,celle de personnes rejetées,la scène où un riche américain tire sur un des skateurs passant dans sa propriété est un acte d'une violence raciale inouïe.Les flics le féliciteront par la suite car ils estiment qu’il faut remettre en place ces hors-la-loi,il est affolant de voir à quel point la haine raciale est omniprésente.J’ai trouvé ce long métrage superbement artistique, les quartiers riches pour ces latinos sont une véritable découverte,un véritable paradis à côté de l’enfer de leur quartier où les skateurs peuvent se faire tuer à tout moment par les Noirs qui ne les aiment pas.L’originalité du film vient du faite qu’une minorité apprécie ces garçons car ils sont marginaux mais d’un autre côté la plupart des gens ne les aiment pas car ils ne sont pas comme les autres.Film révoltant par son racisme cruel
vraiment a l'antipode de bully ou est la morale ds le film ? la fin est bizarre on ne comprend rien oon n'est pas plus éclairé, beaucoup de choses qui clochent dans le déroulement des scènes on peut s'en passer de ce film honnetement
Moins extrême que Ken Park, avec plus de tendresse que pour Kids; Larry Clark nous étonne par l'affection non dissimulée qu'il a pour ses acteurs ! Un petit bijou de poésie pour certaines scénes (la scéne avec Kiko dans la chambre de Miss Beverly Hills), de tendresse et d'humour (la scnéne avec le flic).Un joli plaidoyer contre la bétise des luttes entre communautés. On ne peut qu'être attendris par ces gosses qui veulent juste chauffer le bitume et qu'on leur foute la paix ! Touchant.
Un film sur les Chicanos, c'est plutôt rare en fait. La jeunesse désoeuvrée américaine souvent illustrée par le rappeur "black" est ici mise à mal par les "rockers" latinos fans des Ramones et consors. Oui la glisse est une passion de rockers (tour à tour le Surf, le Garage, le Punk, le hardcore puis le skatecore...). Des décors qui n'ont rien à envier aux bas fonds pourris d'Ellroy, des jeunes attachants qui se débrouillent bien devant la caméra, une musique streetpunk enervée qui colle à la peau des personnages... On passe du burlesque au dramatique (parfois un peu trop), les bourgeois sont stéréotypés, on évite pas certains lieux communs mais qu'importe... On se laisse bercer par cette fable réaliste, on "copine" avec les protagonistes sans concession... Bref on passe un fort agréable moment en compagnie de ces saltimbanques modernes sur fond de difficulté sociale de la belle cité des Anges. Pas un grand film mais assurément un bon film.