La première partie est typique de Larry Clark (en moins vulgaire que d'habitude). Le quotidien d'adolescent dont le seule préoccupations est de baisé, ensuite les scènes se déroulant dans Beverly Hills sont beaucoup plus intéressantes et étranges. La réalisation alterne le bon et l'anodin, certaines scènes sont très réussies et d'autres moins.
musique insuportable et omniprésente (pourtant j'écoute du crass etc...). Scénario à deux balles rempli de scénes toutes plus irréalistes les unes que les autres. En résumé leur univers est peuplé de putes, de flics idiots et de sosies de clint qui defouraillent à tout va. Du grand n'importe quoi pour bobo.
Un bon film traitant des inégalités sociales de manière captivante et drôle. On prend un réel plaisir à suivre le quotidien de cette bande de potes pratiquant le skate et amoureux de la musique Punk (la BO est excellente il était important de le signaler). Chacun d'entre eux est attachant. Le crescendo est bien ancré et l'on devient le témoin privilégié de cette lente descente aux enfers parfaitement bien orchestrée. Malheureusement, Larry Clark s'est assagis pour notre plus grand déplaisir : moins de sex, de langage grossier, de drogue... Le maître du film malsain nous avait habitués à mieux. Wassup Rockers n'en reste pas moins très bon.
Film superbe qui met très bien en scène la vie de ces jeunes garçons. Parfois je ne suis pas sûr que ça soit très réaliste mais après tout tant pis c'est très bien filmé, très bien joué et les acteurs sont très charismatique.
Une nouvelle claque cinématographique signée Larry Clark (Ken Park). Une fois de plus, ce film parle des laissé-pour-comptes de la nouvelle génération et cette fois-ci, il s'agit d'une bande de punks d'origine latino vivant dans le South Central, ghetto de Los Angeles. Rejetés par les autres jeunes du ghettos (qui sont plutôt rappeurs) à cause de leurs cheveux longs et de leurs pantalons moulants, ils se consacrent entièrement au skate, à leur groupe de rock et aux filles. Face à l'intolérance généralisée et au climat de violence et de misère, une amitié solide s'est développée entre eux. Un jour, ils décident de s'offrir une virée pour faire du skate dans le quartier chic de Beverly Hills et découvrent qu'il n'y a pas que dans le ghetto que l'intolérance règne. Que ce soit les flics qui les persécutent du fait qu'ils ont un look crade et qu'ils sont latinos ou les riches qui les méprisent du fait de leurs origines sociales et ethniques, nos pauvres keupons s'en prennent pleins la tronche. Cette virée, riche en sensations fortes et en courses-poursuites haletantes en skate, avec en bonus un voyage dans le pieu d'une jolie fille de riche pour Jonathan, se termine en catastrophe, car l'intolérance peut atteindre des sommets de gravité et conduire à de véritables horreurs. Ces jeunes sont persécutés car ils sont d'origine hispanique, car ils sont punks, car ils sont pauvres, car ils font du skate, car ils ont un look anticonformiste, car ils sont différents tout simplement. Leur errance dans ce monde qui refusent de les accepter est une métaphore de la jeunesse actuelle, incomprise et mise de côté par les anciennes générations, qui cherche désespéremment un échappatoire dans un monde ruiné et intolérant avec la différence. Le racisme et le rejet de l'autre sont développés de façon très subtile, avec ce style si particulier que seul Larry Clark maîtrise.
L. Clark "non restricted"! (accessible au + grand nombre) Le propos est toujours aussi fort (très cynique ici) mais les images sont moins crues que dans ses autres films. Ici, sont peints des portraits de la jeunesse de L.A. "ghettoisée", film un peu caricatural certainement, mais à quel point réellement je ne sais pas, je ne connais pas assez L.A., mais comme toute situation caricaturée, il y a une base de vérité. L. Clark sait de toute façon filmer comme personne les émotions des jeunes!
Wassup Rockers est le film le plus frais et le moins provocateur de Larry Clark. Il suit une nouvelle fois une bande d'adolescents dans leur quotidien - ici une bande de potes latino-américains de L.A qui partage son temps entre galère dans le quartier de South Central, musique et skate - et prouve une nouvelle fois son talent pour filmer les maux de la jeunesse américaine. Mais alors que tout n'était jusque là que dénonciation et provocation, le réalisateur met ici de l'eau dans son vin et porte un regard plus tendre qu'à l'accoutumée sur ces jeunes sans repères, notamment lorsqu'ils se retrouvent lâchés dans les quartiers riches de Beverly Hills. Tour à tour catalogués comme petits branleurs, bêtes de foire, objets de désir et étrangers, nos jeunes latinos semblent complètement paumés dans cette partie de la ville qui n'est pas la leur. Et c'est là que le drame (car il y en a toujours chez Larry Clark) éclatera, renvoyant ainsi la joyeuse à son quotidien moribond. Le film s'oriente parfois pour notre plus grand bonheur dans une voie tragi-comique totalement inédite dans le cinéma de son auteur, preuve qu'il peut réussir autre chose que des films provocants. Chapeau bas enfin pour l'ensemble du casting qui fait généralement preuve d'un naturel désarmant et pour la réalisation (proche du documentaire à certains moments) qui colle parfaitement au sujet et aux personnages.
Séance de rattrapage pour le vieux Larry Clark ici examinant les problèmes diverses & variés des « minorités » & point trop démagogue . Il va sans dire l’énorme contraste que forme ces jeunes avec l’autre population - elle nettement + aidée - ,et remettant toujours les pendules à l’heure justement à cause de cette suspicion permanente et appuyée ; bien entendu non faite pour « doper » mais barrer un éventuel chemin possible et pousser à une éventuelle vengeance . Inutile donc de parler davantage de ces gens trop hautains pour accepter une réelle concurrence saine & convenable ; Il suffit de voir le film !..
Cette fois, Larry Clark nous sort un film dramatique hors du commun! Pour moi l'idée est toute simple mais pourtant le scénario est super. J'ai vraiment adoré. Le film m'a légèrement fait pensé au livre d'agatha christie: <<dix petit nègres>>. film a voir!
Film A Eviter ! Long .. On s'ennuis très vite ! N'étant pas fan de rock et de Skate ! Ca a etait assez éprouvant de regarder le film dans son intégralité!
Déroutant, Wassup Rockers dépeint la journée de sept ados latinos aux USA et nous plongent dans leurs états d'âme de façon prenante ; Très vrai, à voir !
" Ken Park " était dérangeant, " Wassup Rockers " me laisse indifférente... Larry Clark nous montre des jeunes latinos qui sont victimes de discriminations à Los Angeles, qui aiment le skate et les filles... mais il n'y a pas vraiment d'histoire, le film est un peu creux, il y a quelques longueurs. Pour conclure, " Wassup Rockers " n'a pas vraiment d'intérêt si l'on est pas fan de skate.