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Drawer
73 abonnés
321 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film d'adolescents décadent ? oui...mais non ! En effet Wassup Rockers est un film léger et ennivrant où de jeunes latinos fans de skate, de rock et de sexe se lancent dans un périple en dehors de leur ghetto natal. Tout cela "berçé" par une BO punk-rock vraiment excellente, Wassup Rockers marque magistralement le retour deux ans après le fameux Ken park de sieur Lary Clark. A ne pas rater !
Une très belle réussite pour une fiction qui verse parfois dans le documentaire, avec brio. La peinture sociale est magnifique, l'enrichissement évident, et l'ambiance, plaisante, sublime ces jeunes hommes, qu'on suit avec très grand plaisir du début jusqu'à la fin. Vraiment bon.
Séance de rattrapage pour le vieux Larry Clark ici examinant les problèmes diverses & variés des « minorités » & point trop démagogue . Il va sans dire l’énorme contraste que forme ces jeunes avec l’autre population - elle nettement + aidée - ,et remettant toujours les pendules à l’heure justement à cause de cette suspicion permanente et appuyée ; bien entendu non faite pour « doper » mais barrer un éventuel chemin possible et pousser à une éventuelle vengeance . Inutile donc de parler davantage de ces gens trop hautains pour accepter une réelle concurrence saine & convenable ; Il suffit de voir le film !..
Ressemble beaucoup au fim "Lords of Dogtown", mais en bien moins bon. Très décevant de la part de Larry Clark. Aucune originalité Il se répète dans sa délinquance ado et ne rajoute de nouveau. Dommage
Film intéréssant, surtout quand on aime le skate et le punk. Le propos sur le racisme est pas abordé assez profondément ce qui gâche un peu tout. Le film est parfois un peu long mais on voit que les acteurs ont pris du plaisir à tourner , ce qui nous rend heureux aussi de voir ce film.
Superbe film, doté d'un étonnant contraste pour le moins réussi entre la banlieue et les quartiers plus favorisés, criant de réalisme Wassup Rockers est surprenant, mais de la part de Monsieur Clark ne pouvait il en être autrement ?
Comment faire du sur place quand on est un auteur ? Le nouveau film de Larry Clark en est un exemple redoutable. Au bout de deux minutes le cinéaste au regard complaisant fait littéralement l'amour avec ses jeunes ados dénudés par l'intermédiaire de la caméra. Son regard voyeuriste se calme tout de même un peu et suit un groupe de jeunes ados dans leurs dérives quotidiennes. Longues scènes dialoguées sans aucun intérêt, sexualité mise en avant : on ne se refait pas et Larry Clark reste fidèle à ses obsessions. Finalement, même si le film n'est bien sûr pas mauvais, c'est le spectateur qui décroche, dépité de voir toujours le même film se refaire devant ses yeux. A moins d'être un inconditionnel du cinéaste, les autres peuvent sans problème faire l'impasse.
Un film étrange, dénué de rythme, de scénario et enchainant, dans son derniers tiers, des péripéties gratuites et d'un intérêt très discutable. Néanmoins, le propos du film s'avère souvent pertinent, et le portrait fait des ces jeunes de South Central parfois passionnant.
Seul le début est réussit : on y découvre une interview de Jonathan par le réalisateur, avant le début du tournage. Il y raconte des anecdotes, parle de ses potes, de leur vie, entre naturel et intimidation. Jonathan sappelle Jonathan, Milton est Milton, Eddie est Eddie, mais les filles portent de prénoms différents, tout comme les adultes et autres personnages secondaires. Les rockers de Larry Clark sont des morceaux de réalité dans une sphère fictionnelle. Alors que Clark sefforçait de pointer la jeunesse comme définitivement en perdition, sans plus aucun repère moral (cétait la faute de la société), il sattache cette fois un peu plus à lindividu, et non au groupe quil représente. Ce qui est étonnant dans Wassup Rockers, cest le côté léger, voire complètement con qui est insufflé aux personnages et aux rebondissements, parfois complètement invraisemblables. Cest peut-être ce rire qui est le plus gênant. Alors que Clark ne sépanche pas sur lhémoglobine, il pointe les inconsciences de ces gamins qui se moquent de lautorité (et nous avec eux dans la bonne scène de l'interrogatoire du flic), et qui laissent derrière eux, non sans tristesse mais sans rébellion, leur copain, flingué à bout portant. Clark s'est adouci de films en films mais ce n'est pas brillant et on a peur pour ses Kids autant que pour lui. Quand t'en a marre d'entendre gueuler des bons groupes de punk-rock mais trop souvent répétés et de voir des gamins rencontrer des situations complètement débiles (la bourgeoise bourrée qui s'électrocute dans son bain ... soupir...) le seul moment calme du film te fait doucement te rendre compte que t'as p'têtre pas perdu ton temps : Mogwaï "Take me Somewhere nice"
Un bon moment ce film et surtout un constat social incontestable!même en ne demandant rien à personne qu'a vouloir faire du skate et sortir avec des gens du même âge,un quartier comme South Central et parfois hostile à certains jeunes!et le maestro Lary Clark le souligne très bien!bien que certaines scènes soit assez clichées ça reste une très belle production 3,5/5.
Ils sont sympathiques, latinos, skatent, jouent avec les filles, s’essaient au hard-rock, vont accessoirement au lycée… jusqu’au jour où il leur prend la mauvaise idée d’aller faire une virée à Beverly Hills, à l’autre bout de Los Angeles. Là ils se heurtent au racisme ordinaire d’un flic zélé, de snobinardes ignares (« t’es pas circoncis? ») qui s’encanaillent, d’un homo, d’une nympho et d’un sosie… de Clint Eastwood ! Le retour est pathétique. Trop caricatural pour être efficace, le film bénéficie d’une excellente mise en scène et d’une musique adaptée.
Ce qui est important, dans ce type de film, mi documentaire - mi fiction, c'est de savoir si le réalisateur s'est véritablement intéressé à son sujet, ou s'il s'en est simplement inspiré pour raconter une quelconque fiction. Après l'avoir vu, je ne m'étonne pas de lire dans les "secrets de tournage" qu'il cotoyé régulièrement pendant un an cette bande d'adolescents latinos issus d'une banlieue défavorisée de Los Angeles. Tout de suite, il sait rendre ces jeunes sympathiques, intéressants, parfois agaçants, toujours authentiques, grâce à un regard caméra qui, s'il dévisage avec insistance, sait surtout montrer un mode de vie. Il y a une frontière volontaire entre ces longs plans séquence qui suivent les skaters aux cheveux longs dans différents quartiers de la ville, au son d'une musique rock punk un peu assourdissante, et ces moments de sérénité où l'un ou l'autre de ses ados s'expriment, répondant à un interviewer où à un personnage fictif, dans des moments qui ont valeur de documentaires. Mais Clark est aussi un cinéaste politique, et il consacre une grande partie de son film à la confrontation de ces ados un peu marginaux et le monde luxueux, artificiel et semble t'il raciste de Beverly Hills. Il inscrit, dans ce contexte, quelques moments très dramatiques un peu poussifs (ex : la femme qui s'électrocute) mais on peu comprendre qu'il s'agit pour lui d'insister sur la complète incompaptibilité qu'il y a entre ces deux "mondes". Malgré cela, une des plus belles scènes décrit la complicité qui se noue entre 2 de ces latinos et des jeunes filles du beau quartier en quête de sensations. Complicité insuportable aux yeux de certains, et qui débouchera sur la violence. Sans aucun doute militant, le cinéma de Larry Clark a l'intelligence de dévoiler ses messages par une mise en scène originale et diversifiée.
Incroyable q'un film aussi simple soit aussi aboutit.Le film parle de tout il veut combattre les prejugés qu'on les américains sur les latinos.Les acteurs inconnus sont très bon.C'est le road movie du skate board.