Loin d'être désagréable, "Shrek 4" n'est pas pour autant à la hauteur du 1er, contrairement à ce que souhaitaient les producteurs pour boucler la saga.
Les producteurs avaient en effet initialement annoncés que la franchise se composeraient de 5 films. Se rendant compte que ce 4eme opus faisait finalement beaucoup de renvois au premier opus, ils ont choisi d'en rester à 4 films et de réécrire le scénario pour mettre un terme à la saga.
Il est vrai que les renvois au 1er film sont nombreux. Mais j'ai moins ressenti cela comme une façon de mettre un point final que comme un aveu d'un manque d'imagination.
Seuls quelques éléments sont nouveaux dans ce film (Tracassin, la lassitude de Shrek, etc ...) mais ce sont ceux qui font le sel de Shrek 4.
Par exemple, la variété de magie utilisée par le nain Tracassin permet d'apporter un air frais à la franchise et d'offrir des spectacles visuels ambitieux.
En revanche, cela peut vite tourner au ridicule, notamment avec les sorcières qui sont très lisses et ressemblent plus à des ados attardés qu'à des êtres maléfiques.
La fin de Shrek est donc en demie-teinte : quelques bonnes idées mais un ensemble banal, presque sans saveur et pourtant pas désagréable. Comme un plat qu'on aime mais qu'on a un peu trop mangé.
Avec Shrek 4 Il Était Une Fin, Dreamworks a peut-être fait le film de trop sur la franchise. En effet c'est l’épisode que j'ai le moins aimé, il n'apporte pas grand chose à l'univers. Le scénario choisi une orientation que je n'ai pas trop apprécié à savoir réécrire l'histoire et changé tout ce qui s'est passé auparavant. Malgré tout je trouve ça louable d'avoir tenté quelque chose de différent pour ne pas faire un film similaire aux autres. Mais du coup on perd tout ce qui faisait que j'aimais Shrek à savoir les personnages (on zappe ou voit très peu certains), les lieux ou encore la franche camaraderie. J'ai trouvé que les nouveaux personnages n'étaient pas très bons notamment le méchant Tracassin que j'ai trouvé agaçant et son oie flippante sous exploité. Les décors sont beaucoup moins intéressant, c'est moins drôle et même la b.o. déçoit. On tombe un peu dans la surenchère et il n'y a plus l'ambiance d’antan. Même techniquement j'ai trouvé ça moins beau que les précédents et la direction artistique ne m'a pas convaincu. C'est dommage car j'ai trouvé la fin réussi et la j'ai retrouvé tout ce que j'aimais chez l'ogre vert. Shrek 4 est clairement le moins bon de la série, il est décevant et mérite à peine qu'on le regarde tant il n'apporte pas grand chose.
Un Shrek de trop. Une histoire tirée par les cheveux et la disparition totale d'humour et de second degré. Les personnages finissent par fatigué. Autant se revoir les 3 premiers et oublier cette erreur...
J'ai passé un bon moment. L'animation est toujours aussi bonne, et l'histoire est sympathique : pour petits et grands. Il n'y a pas eu beaucoup d'éclats de rire dans la salle juste 2 - 3 avec le chat ;-) Ce dernier épisode conclue bien la série.
Par contre je ne change pas d'avis sur la 3D, c'est gadget, les effets ne sont pas fantastiques, et ça fait dépenser de l'argent en plus alors que je trouve que les places sont déjà hors de prix !
Pour boucler la saga ogresque, les scénaristes ont décidé d'emmener Shrek dans un monde parallèle où il devra reconquérir Fiona. Ce sera la seule originalité du scenario, pour le reste on restera dans le prévisible. Côté gags, on s’essouffle aussi et au final, on rit très peu. Cet épisode n'était pas forcément nécessaire mais Dreamworks a voulu faire des adieux dignes à son ogre fétiche. On ne leur en voudra pas pour ça mais plutôt pour avoir étiré trop longuement la saga qui aurait pu être conclu au troisième opus. Pour conclure, Shrek 4 est un film assez moyen et qui sent le réchauffé malgré quelques bons gags parsemés durant tout le film.
Si la qualité des images séduit toujours, l'esprit de Shrek qui raflait la mise dans (au moins) les deux premiers volets s'est bien envolé. Le méchant, Tracassin, est purement insupportable, ressemblant davantage à un gnome sous acide qu'à un méchant drôle et charismatique (comme Marraine la Bonne Fée) ou ridicule dans sa méchanceté (lord Farquaad), les personnages secondaires sont inexistants tant ils sont insipides, sans caractère... Même le charme de l'Âne a disparu... Seuls les changements "opérés" sur le Chat Potté prêtent à sourire et apportent une impression de renouveau. Le reste est bien terne et s'enfonce dans la mollesse. Heureusement, le titre nous dit que c'est la fin...
Le feu sacré du premier opus n’y est plus car l’effet de surprise du contrepied à 180° des productions lisses made in Disney s’est estompé, mais on passe néanmoins un bon moment avec des personnages hauts en couleurs, un graphisme irréprochable et une histoire qui tient la route ! Bye, bye Shrek, merci d’être venu et longue vie à tous au pays de Far Far Away.
Déjà bien peu enthousiasmé par un troisième opus manquant cruellement d'inventivité et d'envie, et se contentant avant tout d'une technique impeccable, il est peu dire que mon ressenti a été sensiblement le même à la vue de ce « Shrek 4, il était une fin » tout aussi paresseux que son prédécesseur. Car après une introduction pas déplaisante et un personnage de méchant a priori plutôt « sympatoche », nous voici dans ce qui avait déjà fait l'échec de son prédécesseur : un manque de rythme criant, un scénario qui semblerait presque prétexte à de jolies couleurs chatoyantes (franchement, le voyage dans le temps a toujours été l'une des idées les plus excitantes qui soient en littérature comme au cinéma, mais franchement, si c'est pour se montrer aussi peu créatif, autant s'abstenir!) et des personnages de plus en plus atone (le chat potté est devenu gros, l'un des plus beaux exemples de « fausse bonne idée » des derniers mois), le tout saupoudré d'un esprit parfois à la limite du niaiseux et très loin de la quasi-subversivité qui faisait la force des deux premiers épisodes... Alors bien sur écrire que l'on ne rit jamais et que l'on s'ennuie à mourir serait vous mentir (on relèvera même quelques moments pas déplaisants du tout), mais on semble désormais tellement loin de tout ce qui avait fait la réussite des deux premiers volets que le goût déjà pas très agréable que l'on avait dans la bouche en sortant de « Shrek le troisième » n'est ici qu'amplifié... En tout cas pour moi aucune nostalgie en vue en apprenant que nous venions d'assister au dernier épisode d'une saga qui aurait dû s'arrêter il y a bien longtemps, et plus précisément à son jubilatoire deuxième opus. Et c'est bien triste...
Quatrième et dernier opus de la franchise (2001/2004/2007/2010) pour les studios DreamWorks qui ont confirmé leur souhait d’en finir une bonne fois pour toute avec leur désormais célèbre ogre vert cradingue mais gentillet. Alors que les premiers opus fourmillaient de clins d’oeil et références cinématographiques, cette fois-ci, il y a de la relâche dans l’air, le côté spectaculaire est mis en avant en lieu et place d’un humour autrefois surexploité. Seul volet de la franchise à avoir été réalisé en 3D Reliefs, cette dernière est peu exploitée en fin de compte. Niveau distribution, si l’ensemble des personnages sont de retour, on aura le plaisir de retrouver le fameux "Le Chat Potté", enfin, plutôt potelet que Potté (seules ses apparitions nous permettront de faire travailler nos zygomatiques). Ce dernier aura même droit à un spin-off prévu sur nos écrans fin 2011.