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stillpop
81 abonnés
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3,0
Publiée le 4 septembre 2011
Imaginez la petite maison dans la prairie, avec la sensibilité asiatique, loin de la lourdeur des cow-boys américains ? Vous obtiendrez cet ovni, difficile à classer dans les contes pour enfants à cause du scénario un peu dur, bien que pédagogique, difficile à classer dans les animations du type "Chihiro" à cause d'un scénario un peu enfantin, bien que sensé. Il reste des idées d'animations lorgnant vers la cinéphilie, et un design de l'ensemble classique mais sans fausses notes, à part les déplacements des personnages, pas toujours réalistes. Quelques passages musicaux à la Hisaishi. Bref, l'animation coréenne commence à être compétitive. Vaut la peine rien que pour la fin qui déroge à pas mal de règles du genre.
Zéro étoile, car, tout simplement, je n'ai pas aimé. Malgré le graphisme beau. C'est trop facile de tirer des larmes aux gens avec un tel mélo, pas besoin de talent pour cela. Et que notre intelligence ait récompensé ce navet à Cannes ne m'étonne pas outre mesure, ils n'en sont pas à leur coup d'essai. Relisez la préface de la Mare au Diable... Si vous êtes capables de la comprendre.
Le début du film est vraiment naïf et même assez pénible. L’enfant qui court dans tous les sens et qui ne connaît pas la vérité. Tout est confus et entièrement centré sur sa propre vie. Mais rapidement le questionnement va être sa raison d’être et c’est ça le plus important du film. Sa relation avec soi-même et sa compréhension du monde même si elle passe par le plus terrible des sorts. Très beau mais en émotion loin des lucioles qui est LE chef d’œuvre du genre.
Coréens ou japonais, on peut dire que nos amis asiatiques ont le sentimentalisme facile. Cet animé est d'une tristesse absolue, à tel point que cela finit par sonner faux. A la différence du Tombeau des Lucioles, Oseam place le larmoyant au rang de pleurnicherie exacerbée. Certes il y a de quoi s'apitoyer sur le sort de ces deux enfants, mais c'est un peu too much je trouve. On passe du rire aux larmes en permanence, à tel point qu'on ne sait plus sur quel pied danser. De plus, la VF accentue amplement cette tristesse infantile et cette mélancolie gnangnante propre à l'abandon. Les personnages ne sont pas inintéressants pour autant, que ce soit le plus jeune avec son énergie et sa joie de vivre, ou sa grande sœur aveugle avec laquelle il développe une relation fusionnelle. Cette histoire est magnifique en soi, mais paradoxalement elle ne semble pas authentique. On s'y perd. On peut néanmoins en retenir que la fraternité et l'amour sont un ciment de la survie. Décevant. 3/5
Oseam est un pur chef d'oeuvre coréen. Ce film est tout simplement un concentré de bonne humeur. Les personnages sont très attachants et remplies de qualités humaines.
Eh bien les couleurs sont belles mais c'est a peu pres tout ce que j'ai trouvé bien avec une histoire originale mais pas passionnante. Je n'ai pas aimé les dessins (c'est pas aussi moche que du français) mais le style coréen ne me plait pas trop en tt cas ça reste un film interessant pour son message mais à reserver aux enfants
De très loin le meilleur film d'animation de 2004. Ce film est très émouvant, et s'il ne vous faît pas réfléchir, même pleurer, c'est que vous ne saisissez pas le sens profond du film. C'est une copine qui a perdu sa mère qui m'a conseillé ce film, et j'en suis très content, car ce film est vraiment beau et renversant à voir. Les 2 jeunes enfants sont très humains et ont des vrais sentiments. Bravo!!!
Que ce soit la VO ou la VF, je trouve que les voix sont horribles ! Partant de là, il a été extrêmement difficile d'être parfaitement investi dans cette réalisation. Les dessins sont bons, la musique trop souvent dans la mélancolie et on s'enfonce dans le gnan-gnan. Donc bon, je reste quand même déçu car j'attendais autre chose. Pas indispensable !
Dessin animé en 2-D à la facture joliment traditionnelle - malgré quelques étranges éclats "modernistes" curieusement déplacés au sein d'un conte bouddhiste et zen -, "Oseam" a été généralement célébré dans les festivals du monde entier : on ne peut s'empêcher de penser que c'est plus pour son origine (la Corée, soit pas l'un des géants de l'animation) et pour son thème fort peu commercial (l'illumination spirituelle au moment de la mort... on a vu plus "vendeur" vis à vis du public enfantin mondial !) que pour ses qualités intrinsèques. Car "Oseam" est bien loin de son modèle évident, "le Tombeau des Lucioles", tant au niveau du graphisme et de l'animation (des personnages en particulier) que du traitement de son sujet, qui oscille régulièrement entre l'insignifiance et la niaiserie. Restent, et ce n'est pas rien, quelques très beaux moments gracieux, tous dûs à la beauté sereine de la nature et aux sensations qu'elle engendre, remarquablement bien évoquées dans des dessins superbes.
Quelle déception! Après avoir lu de bonnes critiques un peu partout, je m'attendais à voir le "Tombeau des lucioles" des années 2000, (le film de Myazaki est un pur chef-d'oeuvre) mais il n'en est rien! J'avoue ne pas avoir tenu plus de 30 minutes (j'ai accéléré pour voir la fin). Certes les décors sont magnifiques et les couleurs chatoyantes mais c'est tout. Le film est plombé par un humour décontracté mal venu et des effets de style peu adéquats ou ridicules, tels l'utilisation du bullet time (sic!)ou de travellings affreux et inutiles, sans parler de cette course poursuite accélérée grotesque à la benny hill!. De plus le doublage est absolument raté : trop appuyé et voix mal choisies, ce qui rend les personnages souvent agaçants, sans parler des chansons, pénibles à souhait. Bref, n'est pas Myazaki qui veut! Dommage.
Un anime très émouvant, à l'animation réussie. Le graphisme et la relative lenteur du scénario nous plonge vie au sein d'une ambiance zen et buccolique. On peut seulement regretter l'absence d'intrigue et la tristesse permanente qui émane de cette oeuvre. Mon fils de 5 ans a cependant beaucoup apprécié.
"Belle et Sébatien" version coréenne. Sauf qu'ici le petit garçon, tout fou tout débordant d'énergie, va trouver une réponse à sa recherche dans la découverte de l'intériorité, et c'est très beau à suivre. Oui, c'est un beau film, l'animation est sublime, les images bon enfant. C'est aussi une histoire très triste, malgré les éclats de rire et la contemplation de la nature. Surtout, c'est un film à fond dans la philosophie bouddhiste, presque une séance de catéchisme bouddhiste. Beaucoup de questions essentielles, avec des réponses - quand on en donne - venues de l'Orient. 4 étoiles, oui, pour la qualité de l'animation et de l'histoire... mais pour le fond, mon Espérance dépasse largement les croyances exposées dans ce film, qui ne se place pas sur le plan du conte mais de l'apprentissage de la vie. Puissent les enfants de notre pays trouver des réponses réelles ailleurs que dans cette philosophie...