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    La Prisonnière
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    3,5
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    38 critiques spectateurs

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    bsalvert
    bsalvert

    410 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mars 2013
    un film qui a mal vieilli malgré un scénario intéressant.
    PLV : à réserver aux amateurs de vieux films.
    Maqroll
    Maqroll

    159 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2011
    Pour son dernier film, Clouzot choisit de prolonger sa recherche initiée dans Le Mystère Picasso, avec une nouvelle réflexion sur le regard et les images… Regard dans un premier temps du voyeur, celui qui prend les photos et qui fascine par le simple fait de poser son regard sur un corps soumis… Ce n’est d’ailleurs absolument pas un film sur le sado-masochisme comme l’ont cru certains, bernés par l’illusion d’optique créée par le réalisateur, épris d’art cinétique au point d’en délirer dans une fin très esthétique… C’est un film sur la possession engendrée parfois par l’amour, qui n’est pas sans rappeler Le Repos du guerrier, de Vadim. La différence (de taille) est qu’ici nous avons affaire à un véritable cinéaste… Laurent Terzieff et Bernard Fresson sont superbement dirigés et rendent une copie très honnête mais c’est vers Elisabeth Wiener, belle et sulfureuse, que convergent tous les regards… On se prend à regretter pour elle une carrière trop confidentielle car, au vu de sa performance ici, il est certain qu’elle méritait mieux.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2013
    Le dernier film d'Henri-Georges Clouzot est une plongée en enfer dans le monde de la perversion, sorte de métaphore du voyeurisme et du cinéma. Certes, on pourra regretter le casting, des acteurs qui peinent à rentrer dans la peau de leur personnage (pauvre Elisabeth Wiener, et que dire de laurent Terzieff...), mais il faut avant tout saluer ici la qualité de l'image qui rend l'oeuvre de Clouzot bien au-dessus de la moyenne. Hélas, le film pêche par la minceur de son scénario et la pauvreté de ses dialogues... Dommage.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2007
    Valeurs bourgeoises, bien pensant, libertés : H.G.Clouzot, grâce à superbe couple en tête d'affiche, réussit avec une intelligence et une efficacité frappantes son entreprise de démolition intellectuelle. Une oeuvre d'un intellect superieur.
    Hervé L
    Hervé L

    74 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    Un film obsédant et dérangeant qui mets en scène un manipulateur impuissant et voyeur qui amène les femmes à la soumission en imposant une violence psychologique forte et elles aiment ça la soumission et le dégoût d elles mêmes elles sont jolies mais paieront le prix fort pour nous montrer le vrai Clouzot...
    Les images kinestesiques ont veillies et le bric à bras neomoderne à terminé à la ferraille mais les acteurs sont très bons
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    La Prisonnière est un film qui fait découvrir ou re-découvrir un réalisateur culte, cad Clouzot et un grand acteur, L. Terzieff.
    L'histoire fait penser tout de suite à 50 nuances de Grey car c'est celle d'un homme qui ne peut aimer les femmes qu'en les prenant en photos et celle d'une femme qui est excitée par ce jeu de soumission qui va se créer entre lui et son appareil photo
    Le film brille non pas par son histoire mais par sa qualité de réalisation, cette intention de générer du mouvement en permanence, le réalisateur utilise différentes techniques notamment au début et à la fin du film. Par certaines prises de vues le film nous renvoie vers Hitchcock voir Chabrol.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    24 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2011
    Le dernier film de Henri-Geoges Clouzot est la preuve même qu'il est un réalisateur hors du commun, unique en France. Difficile de parler de ce film... "La Prisonnière" ne ressemble à rien de ce que l'on connait avant cette période, du moins en France... Plastiquement, Clouzot use à merveille de l'art contemporain pour donner un aspect visuel original au film. Tout en symétrie, haut en couleurs, aux cadres parfaits, c'est visuellement époustouflant et ça peut faire penser à du Antonioni. Et pas que dans la forme, le fond est tout aussi surprenant et osé. Le réalisateur français explore en profondeur l'esclavage dans la relation sexuelle... Tout comme le personnage de Stanislas, le photographe intellectuel rigide, incarné brillamment par Laurent Terzieff, le spectateur est voyeur. Les corps des femmes se dénudent, on les voit se dénigrer, prendre "du plaisir dans la honte"... Tout est obsédant et déstabilisant. Rien que la séquence initiale où l'on voit un homme manipuler doucement des petites figurines de femmes nues, ou encore pendant la séquence psychédélique du rêve, pendant le coma de Josée, à la toute fin du film. Une vraie perle rare.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2023
    «Je te fais pas de mal mais du bien, il y a longtemps que tu as envie de ça. »

    Dernière oeuvre et œuvre méconnue du grandissime Henri-Georges Clouzot, La Prisonnière démarre sur une scène glauque suivie d’une autre survoltée où Gilbert, le personnage interprété par Bernard Fresson, artiste contemporain, se prend à un jeu visuel en mouvement, fait de formes, de lignes, de couleurs. On en arrive enfin à une salle d’exposition d’art cinétique où se bousculent une foule inouïe de figurants de luxe (Pierre Richard, Hélène Duc, Charles Vanel, Michel Piccoli). Le directeur, richissime amateur d’art, Stanislas Hassler, est incarné par un excellent Laurent Terzieff troublant et froid.

    Art cinétique, donc, une étude sur le mouvement et la modernité, le premier thème est posé. Le second l’est depuis la première minute, il s’agit du corps soumis avec, en filigrane d’abord, le viol. José, la femme de Gilbert et monteuse audiovisuelle à l’ORTF, interprétée par Elisabeth Wiener, se prend alors au jeu de la curiosité et du voyeurisme, manipulée par Hassler. Elle travaille en parallèle sur les rush d’interviews de femmes violées.

    La réalisation de Clouzot est à l’image du premier thème : lignes en mouvements, couleurs parfois criardes malgré le gris parisien, mélange de métal et de baroque. La scène du shooting photo avec Dany Carrel, scène inquiétante, à la fois sensuelle et sulfureuse, garde, 55 ans plus tard, la même puissance évocatrice. Clouzot n’est pas le maître absolu du suspense à la française pour rien, qu’on se souvienne du Corbeau (1943), du Salaire de la Peur (1953) ou des Diaboliques (1955). A 61 ans, il démontrait qu’il était capable de réussir une œuvre avant-gardiste.

    Jusqu’au dénouement final, les scènes s’enchaînent dans un climat de plus en plus lourd de violence psychologique, d’attraction/répulsion, mouvement qui fait penser aux œuvres d’art cinétique présentées au début du film, effets de miroirs mobiles, lignes et lumières qui s’entrechoquent. La scène en Bretagne dénote cependant et on se demande pourquoi et comment on a basculé dans une espèce de bluette assez gnangnan, s’il n’y avait le rappel visuel constant des cordes et des chaînes.

    Film parfait sur un plan visuel, assez bien interprété, scénaristiquement très bien amené même si un peu défaillant sur la fin, La Prisonnière garde durant une bonne heure tout ce qui a fait le génie de Henri-Georges Clouzot.
    AMCHI
    AMCHI

    5 827 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    La Prisonnière est certainement le plus singulier des films de Clouzot et le moins abordable personnellement j'ai eu du mal avec ce film bien qu'il soit difficile de ne pas être captivé car l'originalité est toujours à saluer au cinéma surtout dans le cinéma français parfois frileux. Clouzot donne l'impression de se lâcher dans un film complexe.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 154 abonnés 5 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2024
    Le réalisateur filme une fascination perverse peut-être mais quand on voit cette splendide scène sensuelle au lit en Bretagne, on se dit que la dite attraction était peut-être partagée.
    L’essentiel du film d’ailleurs se concentre sur ce duo. Les autres personnages sont totalement insignifiants. Même le mari est un faire-valoir.
    Prisonnière peut-être mais volontaire.
    Un film très moderne pour son époque avec ces images stroboscopiques et cet art contemporain provocateur.
    Parfaitement original en tout cas et fascinant.
    Roub E.
    Roub E.

    958 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2024
    Dernier film d Henri Georges Clouzot qui délaisse ici le genre thriller/policier qui a fait son succès pour un drame érotique et psychologique. On suit une jeune femme, petite bourgeoise qui va se voir troubler par un homme de son entourage cherchant une relation de domination. Clouzot utilise cette histoire pour faire un film avant gardiste avec une recherche quasi permanente de faire évoluer son art et d explorer de nouvelles pistes à l image de son personnage principal. Il en résulte une œuvre résolument moderne alors que l environnement dans lequel évolue les personnages passe pour être franchement kitsch avec l œil d aujourd hui.
    Redzing
    Redzing

    1 121 abonnés 4 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Dernier film d'Henri-Georges Clouzot, "La Prisonnière" raconte l'histoire d'une jeune femme bourgeoise, compagne d'un artiste, qui va rentrer dans le jeu de soumission d'un galeriste solitaire adepte des photos de domination. Malgré ses quelques similitudes sur le papier avec "Belle de Jour" ou " Peeping Tom", "La Prisonnière" conserve sa personnalité et son originalité, et un côté osé pour l'époque. Le premier acte du film, plongée dans l'univers de l'art contemporain parisien, est le plus intéressant au niveau intrigue et surtout visuel. En effet, Clouzot se sert de certains motifs géométriques pour donner un effet psychédélique pertinent à des effets de montages ou des plans. Une technique qui s'estompe au fur et à mesure, laissant tout de même place à quelques scènes marquantes : une séance photo SM aussi dure que sensuelle, ou un trip final cauchemardesque. Une forme très soignée donc, qui malheureusement ne masque pas toujours une intrigue un peu longuette sur la fin. Néanmoins, le trio principal soutient le film sans mal : Laurent Terzieff, magnétique en magnat de l'art étrange et solitaire, Élisabeth Wiener, touchante en femme découvrant avec un mélange de plaisir et de honte un nouvel univers, et Bernard Fresson, charismatique en artiste un peu rustre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Pour sa dernière réal, Clouzot envoie du lourd et signe un drame sentimental visuellement fascinant sur la perversité, avec cette peinture d’un rapport de soumission qui tourne au vinaigre amoureux, portée par l’interprétation impeccable du duo Elisabeth Wiener/Laurent Terzieff.
    zhurricane
    zhurricane

    83 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    Un film qui commence par une musique classique stressante, pour nous plonger directement dans l’ambiance, on comprend que l'on va assister à un film qui va nous prendre aux tripes. La première heure nous donne ce que nous recherchons une tension qui grandit au fur et à mesure, plus particulièrement une tension d'ordre sexuelle. On pense bien sur à la séance photo et son blazer transparent et à l'enlevage de la chaussure.. Le duo Laurent Terzieff aux yeux captivants et Dany Carrel et sa chevelure rousse magnétique électrise l'écran. Le premier est animé par une certaine froideur perverse, la seconde par un comportement ambivalent qui passe de la captivation malsaine à l'effroi et vise versa. S'installe alors entre eux 2 une sorte de jeu, peut être inconscient, mais jeu quand même. Cluzot film ça merveilleusement, avec une superbe mise en scène, et un jeu des couleurs et formes magnifiques,on est juste accroc à la tension. Mais ensuite, les 40 dernières minutes sans qu'on s'en rende compte, le film change totalement son fusil d’épaule, sans spolier la tension s'évanouie, Cluzot tue dans l’œuf toute tentative de climax spoiler: parce qu'il rend le film trop gentil
    . Toutefois, les 5 dernières minutes du film et de sa filmographie finisse dans un trip visuel de toute beauté, mais qui semble donné au film une non fin.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    61 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2019
    de la part de clouzot on s'attendait évidemment a beaucoup mieux, un film a cheval entre la nouvelle vague et nouvel hollywood, les acteurs ne sont pas trop mal mais le scénario et pas mal d'éléments laissent à désirer. Plus un film pour les voyeurs que pour les cinéphiles, plutôt gênant et décevant donc
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